Monday, March 27, 2006

The Bouncing Souls, live!





Gros concert punk/rock, hier soir à Auckland : The Bouncing Souls, venus tout droit de New York, ont enflammé le Kings Arms Tavern !
J’y suis allé avec Marco, un Allemand de Grafton, qui retrouvait là bas deux autres Allemands et un Canadien.
Les deux premiers groupes n’étaient pas fantastiques, y avait d’abord The Suicide Dogs, puis The Missing Teeth ensuite, deux groupes punk old school de la région d’Auckland. Bon, ils n’étaient pas mauvais, mais c’était hyper répétitif et très basique. Apparemment, tous les jeunes « crêtés » et « cloutés » de la salle ont apprécié. Tant mieux pour eux.
Pendant ce temps, je buvais des bières avec Marco. Il n’aime pas la musique punk, je me demande bien ce qu’il foutait là. En revanche, il aime la bière, et il n’a pas été déçu par le choix proposé par le Kings Arms Tavern. Tant mieux pour lui. En plus, dans ce pub, y a un jardin où on peut siroter sa bière tranquille, à l’écart des pogos, des vieilles odeurs de sueur et des bières renversées par terre.
Moi, j’attendais The Boucing Souls. Et je n’ai pas été déçu, loin de là ! Tant mieux pour moi. Franchement, les gars, ils assurent. La classe. De la première à la dernière minute, ils n’ont pas arrêté, enchaînant leurs hymnes punk/rock’n’roll avec un enthousiasme et une intensité rares pour des gars qui tournent depuis plus de quinze ans (si je ne me trompe pas !). Même les plus sceptiques de l’audience (mis à part Marco) ont fini par succomber à un moment ou un autre à l’énergie ultra positive émanant du quator new yorkais. A la fin, ceux qui ne sautaient se comptaient sur les doigts d’une seule main (Marco, moi quand je prenais des photos – et encore…. – ainsi que l’un des barmans et un type complètement ivre au fond de la salle) ! De « Kids And Heroes » à « Gone » en passant par « Anchor Aweigh » et « That Song », tous leurs meilleurs morceaux sont passés. Putain, c’est quand le prochain concert ?
Huge punk/rock show yesterday in Auckland: The Bouncing Souls, coming straight from New York City, played at the Kings Arms Tavern!
I went there with Marco, a German guy from Grafton who joined two other Germans and a Canadian at the Kings Arms.
The first two bands were not really good. First, there was The Suicide Dogs, then the Missing Teeth. Two old school punk bands from Auckland. Ok, they weren’t that bad, but it was always the same thing and very simple. It seems every punk guy in the audience appreciated. Good for them.
Meanwhile, I was drinking some beers with Marco. He doesn’t like punk music; I wonder what he was doing at this show. Nevertheless, he likes beer, and he wasn’t disappointed by the Kings Arms’ selection. Good for him. On top of that, there’s a garden in this pub, when we could quietly drink our beer, far from the noise, the stage-divings, the disgusting smell of sweat and the glasses of beer on the ground.
I was waiting for The Bouncing Souls, and the least I can say is that I wasn’t disappointed! Simply put, those guys have class. From the first to th elast minute, they played with the same enthusiasm and the same energy, and that’s quite impressive for a band that have been touring for nearly 15 years...
Even the more skeptical people in the attendance finally embraced the ultra positive energy emanating from the american foursome. In the end, those who weren’t jumping could be counted on one hand only: Marco, me when I was taking pictures, one of the bartenders and a guy totally pissed in a corner of the pub. From “Kids & Heroes” to “Gone”, none to forget “Anchor Aweigh” or “That Song”, all of their hits have been played. Fuck, when’s the next show?
Jey

Not Quite Right: excellent punk/hardcore from New Zealand!

Si vous avez lu le message précédent dans son intégralité, je veux parler de celui qui raconte le concert des Bouncing Souls, c’est que vous aimez un minimum la musique punk, et donc j’en profite pour vous recommander Not Quite Right. C’est un groupe néo zélandais, dans la veine de Strike Anywhere, et si je leur consacre un post, c’est que pour l’instant, dans ce style de musique, Not Quite Right c’est le meilleur groupe que j’ai pu écouter ici. Autant, je comprends si vous n’appréciez pas Cold By Winter, qui peut sonner trop métal et trop « dans le vent », je comprends si vous n’accrochez pas du tout à Die! Die! Die! qui peut vous paraître trop chelou et trop tordu, mais là, avec Not Quite Right, je tiens un groupe que les amateurs de punk/hardcore ne peuvent pas ne pas aimer ! Musicalement, ça sonne un peu comme Strike Anywhere, sauf que l’enregistrement n’est pas excellent, donc en fait je les comparerais plus à A Common Ground version 1er album, vous voyez le genre, c’est du punk/hardcore rapide, avec des bons breaks, des chœurs bien placés, des mélodies simples mais terriblement accrocheuses, ainsi qu’une voix quelque peu braillarde et surtout très énervée. Mais ça reste hyper positif. En revanche, au niveau des paroles, ça ne ressemble pas du tout à Strike Anywhere ou A Common Ground, dans la mesure où Not Quite Right n’est pas un groupe engagé sur le plan politique. Les gars de Not Quite Right parlent de la vie au quotidien, de la routine qui est une pute, de la TV qu’on regarde mais qu’on trouve débile (tout en sachant très bien qu’il y a tout un tas de trucs bien plus intéressant à faire), des colocs qui boivent des bières avec nous quand ça ne va pas bien, et des enculés en costar cravate qui nous ignorent quand on leur demande simplement dans la rue l’heure qu’il est… Donc en ce qui concerne les lyrics, je les placerais plutôt aux côtés des Freygolo ;) En d’autres termes, ce n’est pas prise de tête, ça joue vite et bien, et s’il vous faut un truc en plus pour vous convaincre, je ne peux que vous conseiller de télécharger « Living to Die » ou « The World Through One Eye »…

Saturday, March 25, 2006

Rugby at Eden Park: Blues vs. Brumbies!


Samedi dernier, j’ai enfin pu voir les Auckland Blues sur la pelouse cette saison, après avoir suivi leurs quatre premiers matchs à la télé. Et je n’ai même pas payé pour ça ! En effet, Becs, la copine de Char, avait une place en plus. Si vous ne vous intéressez pas au rugby, zappez ce qui suit ! Sinon, ça peut éventuellement vous intéresser… (enfin, je pense surtout à Fredo ! )
C’était une belle affiche : d’un côté, les Auckland Blues et leur pléiade d’authentiques All Blacks (le talonneur et capitaine des Blues Kevan Mealamu, la superstar Joe Rokocoko, le 2e ligne Ali Williams, les piliers Tony Woodcock et John Afoa, le 3e ligne Daniel Braid, etc. sans oublier l’ailier supersonique Doug Howlett qui malheureusement n’était pas là pour cause de Commonwealth Games avec l’équipe à 7 de Nouvelle-Zélande), et de l’autre, les ACT Brumbies qui comptent dans leurs rangs la moitié du XV Australien (dont les légendes vivantes que sont George Gregan et Stephen Larkham, ainsi que George Smith le 3e ligne infatigable, Stirling Mortlock le trois-quart centre perce-murailles, les jeunes ailiers plein de talents Mark Gerrard et Clyde Rathbone, Jeremy Paul le talonneur… A ces joueurs il faut rajouter la nouvelle perle du rugby australien, Matt Giteau, qui était absent pour cause de blessure me semble-t-il).
Le stade était loin d’être rempli, c’est dû je pense au mauvais début de saison des Blues (1 victoire seulement pour 3 défaites, pas top pour une équipe considérée par tous les pronostics d’avant saison comme l’une des grandes favorites de la compétition…).
Le stade n’était donc pas plein, et c’est bien dommage car on a vu un vraiment bon match de rugby ! Les Blues l’ont emporté, 26 à 16, après avoir montré à quelques occasions qu’ils ont gardé quelques beaux restes de l’époque magique où Carlos Spencer dirigeait les opérations…
Deux noms à retenir : Nick Williams, le numéro 8 des Blues, ainsi que Anthony Tuitavake, le numéro 13 de ces mêmes Blues.
Nick Williams, depuis le début de la saison, le gars vraiment il m’impressionne ! Agé de 22 ans, d’origine samoane, 1m90 pour 120kg de muscle, Nick est un sacré gaillard. En général, il se mettent à deux ou trois pour l’arrêter, et y en a toujours un qui restera au sol. Avec lui, c’est comme ça, tu le défies si tu veux mais après faut savoir ce qui t’attend. Samedi, un gars des Brumbies filait à l’essai après avoir transpercé toute la défense des Blues. Il n’avait pas vu le « petit » Williams qui le rattrapait à grandes enjambées (car Nick Williams, malgré ses 120kg, il est loin d’être ridicule quand il se lance dans un sprint). Nick l’a saisi par le col, et je ne me souviens plus très bien où le Brumbie a atterri, mais il était revenu dans son camp, ça j’en suis certain.
Ce que je prédis pour Nick Williams : plusieurs sélections pour les All Blacks, dans un avenir plus ou moins proche. Nick Williams, c’est la puissance à l’état brut, un joueur de rugby exemplaire, mais il lui reste beaucoup de choses à apprendre, d’autant qu’il évolue à un poste où sa technique doit être irréprochable. En définitive, c’est un « prospect » que les sélectionneurs All Blacks ne manqueront pas de suivre dans les mois voire les années à venir, et ils lui donneront forcément sa chance à un moment donné (en espérant qu’il ne soit pas le Chabal néo-zélandais)…
Anthony Tuitavake maintenant… Ah ! Tuitavake ! Celui-là, je l’avais repéré il y a deux ans déjà, lors du tournoi de rugby à 7 de Wellington en 2004. A l’époque, il n’avait que 21 ans, et j’étais persuadé que ses qualités qui faisaient merveilles pour le NZ Sevens feraient des ravages plus tard au plus haut niveau du rugby à 15…
Apparemment, je ne m’étais pas trompé. Tuitavake, pour simplifier, c’est de la dynamite ! A chaque fois qu’il touche le ballon, y’a de l’électricité dans l’air, ça fout le frisson, on sent qu’il va se passer un truc ! D’ailleurs, à lui tout seul, il a complètement disséqué la défense pourtant réputée imperméable des ACT Brumbies… Une défense qui comprend parmi ses trois-quarts des joueurs de classe mondiale tels que – je le rappelle – Gregan, Larkham, Mortlock, Rathbone, ou encore Mark Gerrard, ainsi que le troisième ligne George Smith que beaucoup considèrent comme l’un des tout meilleurs plaqueurs au monde, si ce n’est le meilleur…
Rokocoko tout au long de la partie s’est régalé, et s’il n’a pas marqué d’essai ce coup-ci, c’est dû uniquement à l’excellente défense des Australiens… Les essais, c’est Tuitavake qui s’en est chargé, soit en y allant de bon cœur après avoir perforé l’arrière-garde des Brumbies comme un couteau chaud dans du beurre, soit après avoir délivré une offrande à l’un de ses partenaires suite à l’une des ses innombrables percées…
En gros, sa capacité à prendre les intervalles et à faire jouer les autres derrière lui n’est pas s’en rappeler un certain Brian O’Driscoll… En outre, son explosivité, sa puissance et ses appuis n’ont rien à envier à ceux de Jason Robinson, l’ancienne star du XV anglais… En d’autres termes, Tuitavake représente, à l’heure actuelle, le trois-quart centre idéal sur le plan offensif… Les comparaisons avec O’Driscoll et Jason Robinson sont certes un peu osées, d’autant plus que Tuitavake est loin d’avoir le leadership et l’influence que peuvent avoir ces deux joueurs là, mais le talent est là, et on peut d’ores et déjà le classer dans le cercle très fermée des joueurs qui peuvent faire basculer le cours d’une rencontre (j’ai toujours en mémoire sa fantastique finale face aux Fidjiens, lors du tournoi de rugby à 7 de Wellington en 2004, où ses deux essais sortis de nulle part avaient permis aux Blacks d’arracher la victoire)…
Mais là où Tuitavake impressionne le plus, c’est en défense. Demandez à Fairbanks, le 12 des Brumbies, ce qu’il en pense… A condition toutefois qu’il ait retrouvé ses esprits suite au phénoménal plaquage que lui a asséné Tuitavake le week-end dernier ! C’est simple, après le plaquage, les Brumbies ont dû procéder à deux changements : de joueur et de ballon… Pour résumer, les deux suscités – à savoir le joueur et le ballon – ont carrément explosé au moment de l’Impact… Et si j’emploie un « I » majuscule pour « Impact », c’est que, si « ça » ce n’était pas « l’Impact », je demande à revoir sur le champ la définition du terme « impact » dans le dico !
Ce que je prédis pour Anthony Tuitavake : un appel dans les plus brefs délais pour faire partie des All Blacks. Depuis qu’Umaga a annoncé sa retraite internationale, une place au centre est libre chez les Blacks, est cette place est d’autant plus indécise et disputée que le remplaçant direct d’Umaga, à savoir Conrad Smith, est blessé pour le restant de la saison… A priori, cette place devrait se jouer entre Ma’a Nonu et Tuitavake, mais je ne serais pas surpris de voir Tuitavake devancer Nonu au moment du choix final… Nonu a beau être encore plus explosif et plus puissant que Tuitavake, je ne vois pas sur quels critères on pourrait priver Tuitavake, dont la technique et la vision du jeu sont plus affûtées que celles d’un Ma’a Nonu, d’une place de titulaire chez les Blacks… Tuitavake, un joueur à surveiller de près, notamment à quelques mois de la prochaine coupe du monde…
I was talking about the rugby game I saw at the Eden Park last Saturday, thanks to the ticket Becs (Char’s friend) gave me. The Blues played against the Brumbies, on paper it was a terrific confrontation, although the stadium was half empty, and it actually turned out to be a very good game. What I’ll remember from this game: the exceptional performance of Anthony Tuitavake, the Blues’s center. Every time he touched the ball, we knew something would happen! He’s so electric, so quick, so powerful! It was amazing to watch him tear the Brumbies’ defense apart, a defense which includes some great Australian players such as George Smith, George Gregan, Stirling Mortlock, Stephen Larkham, Clyde Rathbone or Mark Gerrard...
Giving the fact that Umaga has retired, and his subsitute Conrad Smith is out for the season, I’m sure Tuitavake will play for the All Blacks this year. The center position will have to be decided between Ma’a Nonu & him, but I think Tuitavake has the edge, as his technique & awareness are sharper than Nonu’s (although Nonu’s maybe more explosive than Tuitavake).

Armand


Mercredi dernier, au petit matin, au lendemain d’une énième cuite, Armand a décidé de partir avec Stephan l’Allemand et Nic, un autre Français, pour une semaine dans la Bay Of Islands. Il a ainsi appelé son patron, lui précisant qu’il ne pourrait se rendre au boulot ce jour-là, et qu’il en serait de même pour tous les autres jours à venir de la semaine (enfin, c’est ce qui lui semblait, mais en fait il a oublié de mentionner qu’il ne viendrait pas les autres jours…).
Il est donc parti en vacances, sachant très bien qu’il n’aura plus un rond à son retour, et en plus de ça, il compte lâcher définitivement son patron à Devonport. Armand est comme ça, Armand est excellent. De son boulot, il en avait de toutes façons ras le bol. Traiteur dans le North Shore, ça lui cassait les couilles. Là, ça faisait plusieurs jours d’affilée qu’il bossait rien que pour payer le taxi, car il n’arrivait pas à se réveiller… Pour ne pas être en retard (il commence le matin à 10h, mais faut dire Devonport ce n’est pas la porte à côté), il n’avait d’autres choix que de prendre un taxi tous les matins. Ceci dit, le taxi, ça le connaît, il a d’ailleurs trouvé une bonne combine : il s’est fait collègue avec une vieille chauffeuse de taxi Samoane énorme qui l’aime bien et lui fait des rabais sur toutes ses courses. Elle lui a dit, « Armand quand tu veux un taxi tu n’a qu’à m’appeler, où que je sois dans les vingt minutes je viens te chercher ».
Le jour de son retour de la Bay Of Islands, il a fait une mini déprime, notamment en raison du fait qu’il n’avait plus une thune et plus de job… Il s’est alors mis une sacrée race, enchaînant pack sur pack avant de se terminer avec une bouteille de vin… Je pense qu’il a trop bu ce soir là, enfin c’est ce qui m’a semblé quand je l’ai entendu dire à un nouvel Argentin à Grafton qui se tenait derrière lui, « Ah miss Young je vous cherchais ! ». Le gars forcément n’a pas compris, et – l’air très surpris – a quand même précisé qu’il n’était pas Young. Armand a explosé de rire, avant de lui dire, « ben oui, c’est sûr, Young au moins, elle est jolie ! ». Pas dit qu’Armand se soit fait un nouveau pote sur le coup. De toutes façons il s’en fout, il n’a qu’une hâte, c’est de quitter Grafton pour se poser dans un appart.
Sa déprime n’a pas duré longtemps, en fait ça s’est bien goupillé, car depuis qu’il est revenu, il a trouvé un boulot de serveur au « Petit Bouchon », un resto français en face de l’Eden Park. En revanche, son ancien patron a contacté la police, il se fait du souci pour Armand, ça fait une semaine qu’il n’a plus de nouvelles et qu’il n’arrive pas à le contacter…
Le peu d’argent qu’Armand met de côté (à savoir ce qui reste après qu’il ait claqué toutes ses thunes en taxi et dans le loyer de Young – 150$ putain c’est pas donné), ça lui sert à payer ses packs de bières, et ses bouteilles de blanc. Et une bouteille de whisky, de temps en temps. Quand il est en galère, on lui prête une bière, et vice-versa. Et ça, c’est franchement cool.
On dit que notre chambre, à Guillaume et moi, est crade et mal rangée. Ce n’est pas faux. Mais la légende dit que celle d’Armand (que personne n’a eu le droit de voir) est bien pire que la notre ! Armand ne nous contredira pas, lui qui vient de sortir l’autre jour ses poubelles d’il y a trois semaines (ceci dit, je ne préfère pas songer au nombre de jours qui se sont écoulés depuis la dernière fois où l’on a mis un peu d’ordre dans notre chambre...).
Le problème, comme je l’ai dit plus haut, c’est qu’il va bientôt partir de la résidence. Young lui tape sur les nerfs (il n’a même pas le droit de fumer dans sa chambre, et en plus elle le soupçonne de ne pas avoir payé son loyer il y a quelques semaines de cela, bien qu’il ne puisse rien prouver car il a paumé son reçu), et surtout 150$ ça fait cher pour une chambre si petite. En ce moment, donc, il visite des apparts. Enfin, il est sensé le faire. Lundi dernier, par exemple, il avait rendez-vous à 11h, mais pour cause de F1 à minuit, de bières en pleine nuit et d’un certain France-Angleterre à 4 heures du mat’, forcément il n’a pas pu se réveiller à l’heure.
Dommage qu’il s’en aille, car avec Armand, on est sûr de passer du bon temps. Il se prend facilement au jeu, que ce soit pour aller se mettre un pichet de bière au Margaritas la veille d’une journée tendue au boulot, ou bien pour aller mater un match de rugby à la télé. A la base, ce n’est pas un fan de rugby, en France il ne regardait aucun match, mais désormais, il ne rate plus un match des Canterbury Crusaders, et ce depuis qu’il a vu Richie McCaw (le troisième ligne des Crusaders et vice-capitaine des All Blacks) démonter à lui tout seul les Auckland Blues (quatre joueurs des Blues sortis sur KO suite à ses plaquages dévastateurs et deux essais marqués !). Donc ça tombe bien, quand je vais au SPE Bar voir un match, Armand me suit, bon il me chamaille sans cesse car je supporte les Blues qui font de la merde depuis le début de la saison tandis que ses Crusaders font des ravages sur tous les terrains où ils se rendent. Sinon c’est un passionné de Formule 1, comme moi, mais là non plus on n’est pas d’accords ; lui n’aime ni Alonso ni Villeneuve. Il est pour Ferrari, et d’ailleurs c’est un ami de Nicolas Todt, le fils de Jean Todt. En gros, si Schumacher ne gagne pas, c’est la cata, et quand j’ai applaudi la victoire d’Alonso lors du premier Grand Prix, j’ai bien compris qu’il n’était pas content…
Ceci dit, on ne s’est jamais fâchés avec lui, et je n’ai qu’une hâte, c’est de prendre l’apéro avec lui un des ces quatre dans le Vieux-Nice (bien qu’il soit Parisien, y a moyen de le faire descendre sur la Côte d’Azur, j’en suis sûr) !

Last Wednesday, as he was waking up after a night full of beers, Armand decided to go with Stephan the German guy & Nic, another French guy, to the Bay of Islands. So he called his boss, telling him he couldn’t go to work on that Wednesday. He forgot to tell him he would never go again to this job...
So he went on holidays, and gave up his job, knowing that he would have no money on his return... Armand’s just like this.
Anyway, he didn’t like his job in the North Shore. Too far away. Actually, he was working only to pay the taxi he had to take in the morning! Because he would drink a pack of beers every evening & couldn’t wake up in the morning, he always had to take a taxi not to be late at his work...
The few money Armand could save, after he paid Young & the taxi, it’s to buy beers & wine. And a bottle of whisky, sometimes.
Now he has returned from the Bay of Islands, he has to find a new job, otherwise he will have to reduce the quantity of beers he would drink a day.
The day he came back from the Bay Of Islands, he depressed a bit because he had no job & no money. So he drunk heaps of beers to forget, and a bottle of wine on top of that, and maybe he drunk too much on that day... I say that because I’m not sure he was sober when he said to a new Argentinian guy in Grafton, “Oh, miss Young, I was looking for you!”... the guy was very surprised, so Armand quickly added, “Oh shit I thought you were miss Young, but the difference is that miss Young’s pretty!”. He probably didn’t make a new friend on that moment, but he didn’t care because he really want to move out of Grafton. He can’t stand Young anymore, as she doesn’t want him to smoke in his room... So he's going to leave, now he's looking for a flat, and we gonna miss him a lot!!
Jey

Wednesday, March 22, 2006

Une page se tourne...mais voilà quelle page...on veut pas mais on l’ savait





Samedi, Carlos est parti... Aujourd’hui, c’est Antxon, Eneko et Lulu qui viennent de partir... je me sens avec eux comme si on se connaissait déjà… je suis si triste de les voir partir, je veux dire ils vont tellement me manquer… je veux dire, bien sûr ici vous me manquez tous énormément que ce soit la famille ou les amis (les bons on pense à vous souvent), ça je m’y attendais (vous savez après tout ce temps à quel point vous comptez pour moi, et je peux dire pour nous bien sûr, Jey n’est pas avec moi là, mais il le pense, tout le monde le sait ), mais ce à quoi je ne m’attendais pas, c’est de me lier comme ça avec ce useless Chilian (Carlos !!!!!!!!!!!) et ces vasco marricones (Eneko et Antxon, vasco = basque), sans oublier Lulu, Toto et Pilar (Argentine), Wasseem (India), Dianaaaaaaaaaaaa (Germany, Lesbian) et tous les autres, Nori (Japan), les brésiliens (Juliano, Vini et Rodrigo), Alif (Turquie), Karin, Sebastian et Nadine, Stephan et Marco !bien sûr (Germany), claire et jb, et bien sûr........bien sur Armand (paris)...
Mais Carlos, Eneko et Antxon... La vie à Grafton ne peut plus être la même, of course !…oh bien sûr je sais c’est le principe, on le sait, ici les gens ça va ça vient, ça change souvent... mais pendant ces trois semaines ( !!!!!! putain ça fait seulement trois semaines !!!!! je vous dit, j’ai l’impression d’être ici depuis un bail, j’me rends pas compte qu’on est arrivé y’a un mois seulement !!), bref pendant ces trois semaines donc, on s’est retrouvé à une période où, non seulement il n’y a eu que des gars ultra sympa, pas un chieur, et le plus important, tout le monde s’est trouvé être tellement amical, ouvert, sociable, et le plus important c’est que tout le monde, chaque jour, est heureux de rentrer à la maison et trouver quelqu’un dans la maison (ou mieux, dans le jardin) pour, autour d’une bière, raconter et partager ce qu’il a fait...J’étais heureux, quand Lulu se levait le matin ou rentrait le soir tard du boulot, et nous disait bonjour en criant HELLO ! FAMILY !...et c’est exactement ce qu’on a tous ressenti ici, juste comme une grande famille...en fait, ce qu’on a vécu (je dis « on » parce que je pense savoir que c’est ce que Jey a aussi ressenti avec ces ...je suis incapable de trouver un mot pour les qualifier, je peux pas dire « gens » ou « personnes », c’est pas suffisant, mais je peux pas dire ces « amis » parce que c’est autre chose, parce qu’on les connais peu, mais en même temps on se connaît tous très bien maintenant, mais d’une autre manière, j’me dis souvent qu’ils seraient parmi les bons si ils vivaient à Nissa...et en même temps évidemment les gars vous savez … je m’adresse aux bons là… vous savez tous qui vous êtes, vous ? vous êtes avec nous en permanence, souvent je me surprends à vivre une situation, et j’me prends à imaginer comment Fredo ou Ricou par exemple aurait réagit...vous le savez pas forcément mais vous participez à notre trip..... (ça va vous inquiétez pas c’est pas parce qu’on est retourné dans ce bar gay vendredi soir que j’me suis transformé en chochotte !!!!!! heu...d’ailleurs à ce sujet, y’a des photos que vous allez voir qui vont être un peu, comment dire, sorti du contexte ça aura sûrement pas le même effet...je vous rassure rien n’a changé en moi ....c’était comme une soirée déguisé sauf qu’on était pas déguisé, vous verrez, et d’ailleurs à ce sujet, très pratique mon biseau...
Bref, pour finir sur Grafton, on a même eu des réjouissantes surprises du style une personne qui se trouvé être très timide se sente tellement en confiance qu’elle se lâche, naturellement, sans retenue, et ça c’est, pour moi une belle preuve, et en plus d’être une belle preuve, ça se trouve être aussi une preuve significative du bien être qu’on a tous ressenti pendant ces trois semaines…que bien sûr on continue à ressentir (ne serait-ce que parce que les gens qui sont partis veulent continuer à penser à Grafton comme ça et savoir que ceux qui sont restés les honore en faisant perdurer l’esprit Grafton... Samedi, j’ai pas vu Carlos partir, je suis parti travailler donc j’ai juste pu lui faire le bisou et me brosser les dents à côté de lui, je suis parti avant lui et du coup c’était peut-être plus facile comme ça, mais là, aujourd’hui j’ai vu Lulu, Antxon et Eneko partir de Grafton en van, et putain je peux vous dire que du coup, ça, c’est moins facile, surtout quand Eneko me dit juste avant de partir pour l’île du Sud qui, quand même à l’air d’être au top,...il me dit avec son accent de basque qu’est trop bon au passage, me dit qu’il a pas envie de partir d’ici, il sait qu’il doit bouger mais ça tiraille vachement…Il est temps pour nous de bouger de Grafton...
Aujourd’hui, vous à 20000 bornes, et ici, Carlos , Eneko et Antxon qui se barre...ce serait un moment très propice pour qu’après m’être fait un machin avec Ricou dans le square, je sois aller retrouver Ju Bene et Alex au point de vue pour se faire un autre petit machin, et sur ça qu’on se retrouve pour un apéro de préchauffe chez Fredo avec Ricou Riton Nico Totak Hagnier Vince Jeff Arno cette couille molle de Campan Jey et moi et évidemment.... la p’tite Marie qu’on oublie pas et qui doit bien s’éclater avec ses surfeurs...un apéro de préchauffe qui commencerait en prison et en fait se transformerai en Maya dès 20h30 et ça pendant 8h (me dites pas que 8h c’est beaucoup pour un Maya, ça fait de 20.30 à 4h30...genre on s’l a jamais fait !), et qui se terminerai sur un Uno jusqu’au levé de Soleil...à l’ancienne quoi... Nissart per toujou !!
Saturday, Carlos left, today, Eneko, Antxon and Lulu just left one hour ago...I’m so sad to see all these peope leaving, i feel just like we already know each other for a long time and it’s really hard to think about life in Grafton without Carlos Antxon Eneko and Lulu...every morning or every evening Lulu used to enter in the house and to say hello, she was screaming HELLO! FAMILY!...it makes you feel happy and i like this...Saturday i didn’t see Carlos leaving the house, i was working, i just had time enough in the morning to give him the kiss and clean my teeth beside him, and i left before him...so, this way, it was easier for me, i couldn’t realise he was leaving...but today, i was with Eneko Antxon and Lulu, and i saw them leaving with their van...it’s so fucking difficult to realise we won’ live with Carlos Eneko Antxon and Lulu anymore...i mean i’m still happy to be here and happy for these who are travelling, but it won’t be same... Time for us to move from Grafton...
This message is shorter than in french cause the rest of what i wrote is for my friends in Nissa La Bella...


Pecanio

Saturday, March 18, 2006

New job !

Voilà, j’ai signé mon nouveau contrat mercredi !
En fait depuis le dernier message, ce fut le parcours du combattant pour obtenir ce job : d’abord, un premier entretien lundi matin, ensuite une journée d’observation le mardi, puis un dernier entretien le soir même. Je ne sais vraiment pas pourquoi ils m’ont pris. Quand le manager me parle anglais, je n’y comprends que dalle, et le fait de le voir sur place n’a rien changé ! Téléphone ou pas, c’est la même galère…
Le lundi, quand je l’ai vu pour la première fois, j’étais complètement explosé : je n’avais dormi que 3 heures (et encore !), après avoir passé la nuit dans un pub avec Armand pour suivre le Grand Prix de F1 de Bahrein, puis le match de rugby tant attendu entre la France et l’Angleterre (juste avant le match, Guillaume a pu nous rejoindre).
De plus, comme on n’a pas bu que de l’eau cette nuit-là, je n’étais probablement pas le plus frais des candidats le lundi matin. Quand j’ai pris mes cernes dans le miroir avant de m’y rendre, j’ai failli retourner au lit…
J’ai cru mes chances totalement mortes au moment où le gars m’a dit qu’il était Anglais, et non pas Néo-Zélandais comme j’avais cru le comprendre d’après son accent au téléphone. Lorsqu’il m’a avoué ça, je n’ai pu m’empêcher de dire, « oh, désolé pour le match… »… « Ah bon, la France a battu le XV Anglais ?? », j’ai alors enchaîné, tout fier, « Oui oui, et pas qu’un peu, 31 à 6 Monsieur ». Puis j’ai failli éclater de rire quand il m’a dit, la tête décomposée (tout en essayant vainement de dissimuler le drapeau anglais qui figurait sur le badge de sa manche de chemise) : « Oh mais de toutes façons ça m’est égal, je ne suis pas vraiment Anglais, ma famille est d’origine Irlandaise… »
Le soir, à ma grande surprise, je reçois un coup de fil m’annonçant que j’avais réussi le premier entretien, et que j’étais sélectionné pour la journée test du lendemain.
Le lendemain, je suis arrivé bien plus frais, après avoir dormi pas moins de douze heures, à cette fameuse journée test. On m’a placé avec Raechel, la plus merveilleuse des Kiwis. Sans déconner, cette fille, c’est un joyau. Toute la journée, elle m’expliquait en quoi consistait son boulot, je n’y comprenais rien, j’arrêtais pas de lui faire répéter, et elle me disait « ah t’es super, tu comprends vite, je vais faire tout mon possible pour que le boss t’embauche ! ».
A la fin de cette journée marathon (observation de 12h30 à 21h), je retournais dans le bureau de mon Anglais/Irlandais préféré. Raechel était là également. Au bout de cinq minutes, il m’a dit, « Raechel m’a tout dit, vous êtes un type super, je vous prends ».
Mercredi, c’était mon « training day ». Tout d’abord, j’avais un entraînement de 11h à 12h30. Ensuite, dans l’aprèm, un type est venu, il m’a expliqué tout un tas de trucs, notamment les règles à respecter, les codes de conduite, les tenues vestimentaires réglementaires, etc. Puis il m’a fait signer le contrat. Et voilà !
Ce poste, c’est un poste de commercial. Je suis en fait indépendant ; je touche de l’argent uniquement sur les commissions des ventes. Là, on doit vendre des cartes « VIP » pour un cinéma… Du coup, me faire des thunes avec ce job, c’est loin d’être gagné, en revanche ça devrait être une expérience hyper enrichissante pour moi…
Hey, I just signed my contract on Wednesday!
On Monday, when I arrived in the office at 10.30 for the interview, I was sure they would never give this job to me... Indeed, I was totally wasted, after having slept for just 3 hours & drunken heaps of beers... But I was in good mood ; during the night I could watch Alonso winning the F1 Grand Prix of Bahrein then France destroying England in rugby...
The guy who interviewed me (same guy as the one who called me on Saturday) was actually an English, and not a Kiwi as I had thought... It was so funny... When he asked me who had won the “crunch” between our respective countries, I had a big smile on my face and said “sorry for that game... but France won too easily...”... His face decomposed, I thought I had burned my chance to get the job, then he pulled himself together and said to me (while trying to hide the English flags that were on his sleeves’ badges), “anyway I don’t care, I’m not really English, my family is actually Irish...”.
On the very next day, I had an “observation day”. I could observe during all the day Raechel, a Kiwi girl working there. The job consists in selling some products (now it’s a cinema VIP card to have some discounts) door to door or business to business. In France, people would not open their door. But here, it’s totally different, and it’s lots of fun. I could ask anything I wanted to know about the job, and Raechel answered very nicely and with heaps of patience to all of my questions. It was a beautiful day, we went to a breathtaking place somewhere in the North Shore, and when we returned to the office at 8.30, I wanted nothing but this job...
The only problem is that the pay depends exclusively on the commissions... In other words, if I do shit, I get nothing... But at least it should be a great experience, and I like this job because it’s very challenging for myself! And people working there are extremely friendly & helpful, I could never imagine I would meet such nice people in this kind of job...
Jey

Wednesday, March 15, 2006

...

Ce message s’adresse vraiment à tout le monde, aussi bien à la famille qu’aux amis…On a tellement de choses à vous raconter, il se passe tellement de choses et on voudrais tellement tout partager avec vous…Avoir atterri à Grafton pour commencer notre séjour est sûrement la meilleure chose qui soit arrivée, je veux dire on vit avec des gars au top. Jey me disait hier soir qu’il imaginait qui parmi les bons (vous savez qui) seraient collègues avec qui à Grafton : et c’est clair les copains c’est tellement…je trouve pas le mot, c’est juste la vie qu’on a imaginait mener tous ensemble : bosser un peu, rencontrer du monde, et profiter de chaque instant sans se prendre la tête. Vous savez que j’ai toujours été plus au moins attiré par l’idée d’une « communauté » (je dirai plus d’une colocation) entre bons, et bin ça y ressemble, sans tous les bons bien sûr c’est pas la même, mais avec des gens vraiment cool. Dans deux semaines on va déménager, tout le monde se casse de Grafton pour continuer son trip, on va donc se trouver un appart en ville …

J’aimerais que vous sachiez tous à quel point on est heureux d’être ici avec Jey et qu’on en profite comme il se doit...Les copains qui sont sensé venir, venez ! Fredoooooooooo, Ricou, Totak et Luciane…Come On !!!!!!!!!

C’est pas trop tôt, première journée à la plage



Ca y est, aujourd’hui j’ai enfin pu aller à la plage…Eneko, Antxon, lulu, Armand et moi on est parti pour Devonport, une presqu’île à 20 minutes d’Auckland (pour ceux qui se rappellent c’est la même que celle du Food and Wine Festival)…c’que c’était bon, on marché 5 minutes et on s’est retrouvé seuls sur une plage, au loin le volcan du Rangitoto, à droite le volcan de Devonport, et des Kite-surfers sur la plage d’en face…au top… après la plage on s’est fait une petite balade sur la colline d’en face depuis laquelle on dominait tout Auckland, Takapuna et Devonport…c’était bien bon, reposant et tranquille…

Waouh, not too late, first day at the beach today ! Eneko, Antxon, Lulu, Armand et moi went to Devonport, 20 minutes from Auckland...so good, walking about 5 minutes and that’s it, just us, alone on a beautiful beach, in frontof us the Rangitoto volcano, on the right the Devonport volcano and some kite-surfers on the other beach...after this we walked on the devonport hill from where we can see the whole city...so good, peaceful and restful...

Pecanio

Le mystère reste entier, mais on progresse


Vendredi soir, encore une soirée classique au boulot, je finis à minuit et m’installe au bar pour me boire une bière. D’autres gars du boulot s’installe avec moi et on se met à siroter tranquillement ; j’étais sensé rejoindre jey au margaritas, donc histoire de me préchauffer je demande au barman de me servir un shot : « ok » il me dit, « tu veux quoi ? », « ce que tu veux, envoie ! » ; il me sert un mix de 42below, kaluah et un truc que je connais pas, mais il me prévient « fais gaffe je l’ai un peu chargé ! »… « t’as bien fait c’est ce que j’aime ! ». Je l’enquille…en effet il a pas menti ! Obligé je me remets une bière pour faire passer, mais putain il était vraiment bon ce shot : « allez copain remets moi le même », en deux deux il me l’a préparé, mais me regarde en rigolant et me sors : « ok là je suis désolé j’ai pas gaffe mais celui là est vraiment très costeau ! » ; déjà que le premier était sévère…….oh l’enfoiré, le second il m’a limite brûlé la langue : rude, mais bon… « tanque you, tu t’es pas moqué de moi ! »…je finis ma bière tranquille histoire de reprendre mes esprits…et voilà qu’il nous balance un shot pour tous le staff…bon je me dis c’est sympa après celui là je vais rejoindre Jey au margaritas………j’y suis jamais allé….je me souviens à peu près être rentrer, mais comment, par quel chemin et en combien de temps …… ?

Le lendemain j’ouvre un œil à 11h et je vois pas Jey : « ah le petit copain il a découcher et est allé fricoter toute la nuit avec une japonnaise de margaritas ! »………….dans la minute qui suit je le vois renter dans la chambre, énervé ( il sortait de la douche apparemment), et m’annonce sur un ton gavé qu’il a été obligé de dormir dans le salon parce que son lit est imbibé de trois litres d’eau ou de je ne sais quoi…je comprends pas,je lui réplique que j’en peux plus, qu’hier j’étais pas bon, et logique (j’en aurais fais de même) son premier réflexe a été de penser que tellement pas j’était j’avais dû faire une connerie avec son lit ( normal, on sait jamais ce qu’on peux faire quand on est vraiment pas bon), sauf que je lui rétorque « non Jey, j’étais pas assez dépouillé pour faire de la merde comme ça », on y réfléchis tous les deux et arrive à la même conclusion : quelqu’un est rentré dans notre chambre ! mais comment ? et pourquoi ?...............................................................un jour passe,on commence à oublier cette histoire, et hier soir, voilà qu’au cours d’une discussion avec Lulu et Antxon dans le salon, Lulu me parle d’un soir où elle m’a mis dans mon lit… « hein ? non Lulu tu dois confondre ? ». Elle me dit « mais tu te souviens pas ? Vendredi soir ? »….toujours sûr qu’elle se trompe : « Mais non Lulu, de quoi tu parles ?...Mais enfin, qu’elle me dit, vendredi soir, à 2heures du matin, je rentrais du boulot, et je t’ai trouvé allongé par terre dans le hall, tu dormais !!!!! Quoi ? Moi ? Je dormais dans le hall ? … Elle me dit « mais oui,je t’ai demandé les clefs de ta chambre et je t’ai couché, tu t’es endormi direct, j’ai même du t’enlever tes chaussures !!!! »…Oh putain, j’étais loin de la vérité, c’est pas que j’étais dépouillé et que je fais de la merde avec le lit de Jey, c’est que de toute manière j’étais tellement pas bon que même si j’avais voulu faire un truc débile j’en étais pas capable, je bougeais plus ! et Lulu est là pour témoigner que je me suis endormi devant elle…..tout ce qu’il en reste c’est cette photo de Lulu: (comme quoi j’ai quand même réussi à cadrer , je devais m’appuyer contre le mur parce que vu les films que j’ai pris sur le chemin en rentrant du boulot, putain les gars j’ai rarement marché comme ça ; c’est pas compliqué, sur le pont de Grafton je me faisais un billard d’une parois à l’autre!)…d’ailleurs heureusement qu’aucun flic n’est passé par là parce qu’en Nouvelle Zélande, quand t’es pas bon dans la rue, les flics te font passer la nuit au poste, non pas parce qu’il trouve ça grave ou que c’est interdit, pas du tout, juste pour être sûr que rien ne t’arrivera (sympa ici les flics quand même !)…quoiqu’il en soit, la porte est donc restée ouverte, et une sale blague des brésiliens ne m’étonnerai pas, mais pourquoi ? Le mystère reste entier, mais on progresse !

Well, how could i translate this ? the mystery about all the water that Jey found on his bed on Friday night....actually, this night, i had some drinks in my job ( after work of course), but when i say some drinks, it’s some, a lot of fucking strong drinks that the barman gave me...so, obviously, i was fucking pissed...so, at the beginning we thought maybe i was so drunk and i fucked up the Jeremy’s bed; but i was sure it wasn’t me, cause i had already pee in the street before to sleep, and there was really a heaps of water on his bed...so, the only way is that someone came into our room, but how and why?...............we were forgetting this story, and yesterday evening, i was talking with Lulu, and she told me about a night she put me in my bed... “Hum? no Lulu it wasn’t me”, “but you don’t remember? On Friday night?I found you in the hall of the house, on the ground, sleeping...i asked you your keys and i put you in your bed!!!!! And you were already sleeping, i put your shoes out, you didn’t move anymore, you don’t remember?”Holy shit! No i don’t...............anyway, i was so fucking waste, i didn’t fuck up the jeremy’s bed.....but so, the door was open all the night, and a bad joke from the braziliens won’t surprize me, but why? That’s a mystery, but we progress!

Pecanio

Une soirée pour le moins…bizarre

23h au boulot, une soirée ordinaire, je demande à mon patron si je peux finir vu la quasi absence de clients ; il me dit bien sûr mais voit juste d’abord avec Thiago (un brésilien qui est « sensé » avoir le même boulot que moi mais monsieur se permet de me dire ce que je suis sensé faire selon lui (évidemment je l’écoute jamais ce con))…donc je vais le voir et il me dit « ah non mec c’est moi qui finis maintenant, je suis fatigué »…ok ducon dégage…m’a soulé, je reprends le boulot normalement pendant qu’il se met des bières au comptoir (fatigué t’as dit ? je vois ça)…une heure plus tard, mon autre patron me dit bon « G , finis de remplir les frigos de bières et rentre à la maison si tu veux », ça c’est plutôt cool étant donné que du coup y’a plus personne pour faire mon boulot : « Ah bon mais vous êtes sûr parce que Thiago a fini aussi ?...ouais ouais c bon vas y »… je me mets à restocker les bières et v’là pas que j’entends une voix connu au bar : héhé, Jey, Armand et Carlos m’ont fait la surprise de venir boire un coup…ça c’est cool, on se capte une table et on se met à boire un coup tous ensemble (j’ai droit à mon verre gratos après le boulot j’en profite…et donc évidemment le brésilien, surpris va voir le manager qui lui dit « bin ouais toi tu m’as dit que tu voulais finir tard, pas lui », donc pour faire bien il lui demande « ah mais vous voulez que je reprenne ? »…mauvaise question « oui ok vas y » que lui réponds le manager : situation inversé, je me retrouve à boire un coup et il bosse…putain y’a une justice quand même…

Après ça, évidemment jey veux aller au margaritas… « ok jey on t’y rejoins », on se reprends une bière, on met armand (bourré) dans un taxi et on va au margaritas…….mais là c’était trop pour Carlos et moi, on était carrément à Pékin ou Tokyo, c’est pas qu’on aime pas mais on se sentait pas à l’aise pour le coup…donc on décide de se barrer, mais bon pour pas se quitter fâché on va s’en jeter un dernier sur K road (la rue où il se passe des trucs le soir : un peu marginaux en fait)…on approche d’un bar sympa, plein de monde : « bonsoir messieurs, c’est 20 $ pour rentrer. Pardon ? mais c’est juste un bar, ça va pas non…on bouge, approche d’un autre, 10$ l’entrée : « mais putain nous on veux pas payer pour avoir le droit juste de boire un verre dans un bar »…on bouge, approche d’un autre, et là c’est le summum, « bonsoir messieurs, c’est 45$ l’entrée »…..putain mais ça va pas !!!!!!!!!!!!on se met en quête d’un bar à entrée gratuite………on a trouvé……….mais celui là c’était un bar gay ! ok bin rien à foutre on va se boire une bière là dedans……c’était pour le moins, bizarre : des mecs torse nus partout qui dansent comme des folles et des nanas qui se mettent dans les coins pour flirter, chelou, mais en fait, rien de choquant ou crade, en fait c’était même plutôt plaisant comme ambiance vu qu’y’a personne qui nous faisaient chier ( ok j’avoue qu’on était pas très à l’aise quand les gars torse nus et plein de sueur venaient commander au bar ; ah oui , bien sûr on est resté au bar histoire d’être sûr de pas avoir de surprise derrière nous), je veux dire ils ont dû tous capter qu’on était pas gay et nous ont laisser boire nos verres pépères…y’avait un truc bien marrant, c’est les toilettes : y’a les chiottes pour les « queens » et ceux pour les « kings », sauf que dans les kings y’avait pas un chat, en fait tous allaient dans les chiottes des nanas ; je veux pas savoir ce qu’il s’y passait mais au moins quand tu vas pisser t’as personne qui te reluque…bref, du coup on s’est mis plusieurs verres au bar en parlant avec la barmaid ( hétéro je crois), et plutôt surpris de passer une bonne soirée dans ce bar… il se peut même qu’on y retourne !

Ok i’m sorry guys, it’s the third time i don’t translate, but now i’m tired, so maybe i’m gonna try later but now i can’t…anyway be reassured it’s nothing very important, just about my job and a strange night in a gay bar with Carlos! Ok maybe i will translate this later (if you asked me)

Pecanio

Un petit topo sur mon job


Comment vous expliquer ? …en gros je bosse dans un bar restaurant sur le port, côté bar uniquement ; mon boulot c’est de faire en sorte que tous les verres restent propres, frais et en quantité suffisante, ramasser les verres vides sur les tables et occasionnellement de laver les tables et les cendriers… exact c’est franchement pas la mer à boire…sauf que voila, c’est pas du tout le genre johnny’s mais plus master home ; en gros les clients sont tous friqués, cons et intolérant (rapport à mon extraordinaire compréhension orale !)… si c’était que ça, ça irai, mais voila, il se trouve que le week-end, à partir de 10 heures, ça se transforme en genre de boîte pourri avec une musique pourri, à bloc, mixé par un DJ bidon…en gros, vous l’aurez remarqué, c’est exactement mon genre d’établissement !!!! ok, bien sûr c’est un job, donc je fais avec…bien sûr…sauf que voilà, maintenant, tous les mercredis soirs, je vais bosser dans un autre bar restaurant du même patron, à Parnell (un autre quartier), et là les copains, c’est plus le master home, mais c’est carrément le stars n bar de monaco…pour résumer, Parnell c’est un des quartier les plus friqués d’Auckland…le mercredi soir ( je sais pas pourquoi le mercredi et pas le samedi mais c’est comme ça) c’est carrément la jet set en folie, que des jeunes bourges pédant comme on les aime…mon boulot c’est le même, mais putain j’ai l’impression de bosser dans un mini beverly hills…

Bref, en gros, j’adore mon job !

Pecanio

Sunday, March 12, 2006

The phone call

C’était le Saint Patrick Festival samedi dernier à Auckland. Queen’s Street, la principale artère de la ville, était interdite aux voitures : un chapiteau était installé en plein milieu (juste devant l’Aotea Square), des groupes reprenaient des classiques de la musique irlandaise, des centaines de danseuses et de danseurs paradaient tandis que d’autres gars défilaient avec les drapeaux de toutes les provinces irlandaises, et des milliers de personnes déjà bourrées chantaient à tue-tête et commandaient des pintes de Guinness au gigantesque bar monté pour l’occasion le long de l’avenue…
Ce n’était pas encore midi et je mangeais tranquillement mon butter chicken sur l’un des rares bancs à l’ombre dans l’Aotea Square, profitant du soleil et de ce spectacle improbable quand mon portable a vibré. J’ai répondu. C’était la voix d’un type. A cause du vacarme, je n’ai pas compris qui c’était. Je me suis mis à l’écart du bruit, il m’a parlé pendant cinq minutes, et je n’ai rien, strictement rien compris. Puis je me suis rappelé que j’avais envoyé, la veille, toute une foultitude de CV et de lettres de motivation après avoir consulté - voire décortiqué - toutes les annonces dans le NZ Herald. Ce type, donc, je ne l’ai pas compris, et ce même si je savais qu’il appelait au sujet d’un job qu’il me proposait. J’étais, il est vrai, littéralement épuisé après la nuit blanche que je venais de passer (lorsque j’avais voulu me coucher, en rentrant du Margaritas vers 3h, je m’étais rendu compte que mon lit était entièrement trempé, quelqu’un avait eu la bonne idée de renverser trois litres d’eau de Javel ou de bière dessus, et j’ai ainsi dû passer le restant de la nuit sur l’un des canapés de la salle commune, mais les premiers réveillés aux alentours de 6h30 ont mis un sacré coup d’arrêt au sommeil que je m’apprêtais à trouver…). En outre, le bruit strident des cornemuses émanant du concert n’ont – j’imagine – rien arrangé. Mais, le pire, j’en suis convaincu, c’était son accent : le plus abominable des accents kiwis, déversé à près de 300 km/h. D’ailleurs, suite à cette « conversation » téléphonique, je me suis dit que, finalement, le premier Kiwi que j’avais rencontré en débarquant sur le sol néo-zélandais, à savoir un officier de l’immigration, n’était pas si incompréhensible que cela. Sa question, « weh yu gueunna weuuk ? », qu’il avait dû me répéter quatre fois avant que je comprenne qu’il voulait savoir où j’allais travailler, était en fait très claire, comparée à ce que me disait ce type là, à l’autre bout du fil. Si ce type au téléphone ce samedi ne m’avait posé qu’une question, dans le même genre et dans d’autres circonstances, je pense sincèrement que j’aurais pu m’en sortir…
Ceci étant, et bien que je n’aie strictement rien compris, il me semble qu’il m’a donné rendez-vous lundi prochain, à 10h30, dans les bureaux de sa compagnie, qui se nomme DSP (ça, j’ai compris, car j’ai répété trois fois « ah, ok, DSP » et à chaque fois il me disait « yes, brilliant »). Forcément, l’adresse, il me l’a répété trois ou quatre fois, j’ai même senti qu’au bout d’un moment il avait l’air agacé, alors je me suis senti obligé de sortir un gros mytho, du genre « ah ok i know where it is ! ». Puis j’ai confirmé, rendez-vous lundi 10h30 pour un entretien dans ses bureaux. Heureusement, Internet est là pour nous aider. J’ai tapé dans le moteur de recherche Yahoo « Yellow Pages Auckland », puis ensuite « DSP Auckland » et j’ai obtenu l’adresse. J’irai donc lundi, muni de mon CV et de mes pompes toutes neuves (pas dit que ça l’aurait fait de se pointer en Converses toutes déchirées…), à l’adresse indiqué par les Yellow Pages, pour rencontrer ce type qui apparemment dirige une grosse boîte spécialisée dans le marketing. En espérant que le coup de fil ne m’ait pas grillé d’entrée…
It was the Saint Patrick Festival yesterday in Auckland. Queen’s Street, Auckland’s main avenue, was forbidden to cars : a stage was standing in the middle of the street (just in front of the Aotea Square), bands were playing some classic Irish songs, hundreds of dancers & Irish provincial flags’ holders were walking along the street, while thousands of drunk people were singing & ordering pints of Guinness at the long bar which was standing on Queen’s Street... It was not noon yet. I was eating a butter chicken on a bench on Aotea Square, enjoying that funny show, when my phone vibrated... It was a man’s voice, but because of the noise, I couldn’t understand what he was saying to me. I went a bit further, far from the bands playing, and he kept talking,and I still couldn’t figure out what he was saying to me... Then I remembered I had sent heaps of CV the previous day, in order to find a job, after having checked some ads in the NZ Herald... So, this guy, even though I knew by then he had a job to offer, that didn’t help me at all to understand what he was saying!
Fortunately, I had a couple of good exuses to reassure myself. First, I couldn’t slept on Friday night, when I came back from Margaritas at 3, because my bed was totally wet (don’t laugh at me, I swear I didn’t pee in my bed! But a funny guy had the good idea to cover my sheets with heaps of water...). So I had to sleep on a couch in the loundge, until the first people to wake up took their breakfast at 6.30, then at 7, then at 8... Moreover, the strident noise of the bagpipes didn’t help me, I guess, to understand that guy. Finally, that guy had a very strong accent, the worst Kiwi accent you could hear, and it was pouring out at 300 km/h!After that conversation, I realized the accent from the first guy ever I met in New Zealand, an immigration officer at the airport, was not that bad compare to this guy’s on the phone. When the immigration officer asked me “veh yu guueunna veuk ?”, I needed him to repeat only 3 times before undersanding that he simply wanted to know where I was going to work. This time, it was a lot more difficult! That said, it seems I have an interview with him on Monday morning, at 10.30 am... but I couldn’t understand the address. Luckily, I understood the name of his company, so I could find later on Internet where it is located in Auckland... So I’ll be there on Monday morning, with my CV and my shoes freshly bought (not sure It would have been ok if I had come with my dirty old Converses...), wishing the phone call didn’t kill me before I could meet him...
Jey

Friday, March 10, 2006

Die! Die! Die!

Non, rassurez vous, je ne souhaite à personne de mourir !
Die! Die! Die! c’est tout simplement le nom d’un groupe punk d’Auckland, et ce qu’ils font, c’est terriblement bon !
A la base, ce sont trois jeunes gars d’ici qui un jour se sont dit « faut faire quelque chose de notre vie sinon on va mourir », c’est ainsi qu’ils ont formé un groupe, ils l’ont appelé Die! Die! Die!, se sont donnés une semaine pour composer des morceaux, puis une autre semaine pour les répéter. Ensuite, ils sont entrés en studio pour enregistrer leur 1er EP, un CD contenant 6 titres et qui se nomme Die! Die! Die!. Ça leur a pris une journée. Puis ils sont montés dans leur van et ont fait le tour du pays, se forgeant une sacrée réputation en déversant leur énergie et leur folie dans tous les pubs où ils passaient. Ça, c’était il y a deux ans.
Depuis, ils ont tourné deux fois en Angleterre, une fois aux USA et six fois en Australie, et viennent de sortir leur second album, un dix titres ce coup-ci (également intitulé Die! Die! Die!), qu’ils ont enregistré aux States (affaire pliée en quatre jours cette fois ci) avec le producteur Steve Albini (responsable entre autres du In Utero de Nirvana, si ma mémoire est bonne).
Je n’ai qu’une hâte, c’est de les voir en concert. Ça ne devrait pas tarder, vu la fréquence avec laquelle ils enchaînent les dates…
C’est dur de décrire leur son, mais je dirais que c’est un groupe punk avec une petite touche pop et un petit côté hardcore. En fait, ils sont bien à l’arrache’, ils ont un son assez crade, leur morceaux ne dépassent que rarement les deux minutes et sont très basiques, les paroles sont simples et répétitives, les rares mélodies sont à peine perceptibles, le chanteur n’a pas une belle voix (ou tout du moins il faut savoir l’apprécier, et de toutes façons il braille plus ou moins tout le temps), en d’autres termes ils n’ont a priori rien pour plaire, mais putain, qu’est-ce que c’est jouissif ! C’est du rock sans fioritures, trois gars dont un chanteur, basse guitare batterie, et hop, c’est parti ! Les chansons vont droit au but, en deux minutes c’est réglé. Ces gars-là ont une énergie incroyable, et une fois que vous avez un morceau dans la tête, dur de s’en défaire ! Imaginez Minor Threat qui se reformerait et jouerait des morceaux d’Idlewild ou de Placebo (version 1er album)… Je sais, c’est dur à imaginer, mais je ne vois pas d’autres comparaisons !
Si vous pouvez, essayez de dénicher sur Internet « Shyness Will Get You Nowhere » (leur meilleure chanson je pense), « Auckland Is Burning » ou encore « Ashtray! Ashtray! ». Sinon je sais qu’ils ont une page sur Myspace, essayer d’aller y jeter un œil et d’y tendre une oreille.
Ceci dit, je déconseille à quasiment tout le monde d’écouter Die! Die! Die! car les chances pour que ça vous plaise sont infimes. D’ailleurs, quand Pécanio est dans la chambre, je change la musique, j’ai peur que ce soit trop agressif pour lui. En revanche, je conseille vivement ça à Jeff, Ricou, et Arno et Brian. Enfin, Brian, je ne sais pas s’il accrocherait. Quoique… si… allez, écoutez tous du Die! Die! Die!
I just wrote about a Kiwi band called Die! Die! Die!. I’m not sure the readers of the english version of this blog like punk/hardcore music... So I thought it would be useless to translate what I wrote in french. That said, if someone wants to know what I said about Die! Die! Die!, just let a comment & let me know!
Jey

Another cool pic'


This is our room...

Ze picture !

Voila, ca, c'est LA photo ! Diana a reussi a capter cet instant magique ou l'on s'est endormis, Guillaume et moi, completement en vrac dans la chambre (qui ne ressemblait d'ailleurs plus a une chambre !) la nuit de la fameuse soiree a Grafton road.
Parmi les details marrants, vous pouvez relever au fond de la chambre le carton rempli de bouteilles de vodka 42 Below, avec a cote un pack de bieres et une bouteille de blanc. Vous pouvez egalement noter la bouteille de vin qui depasse de son sac a dos, ainsi que l'ouvre bouteille par terre, ainsi que le collier hawaien avec lequel je me suis endormi, ainsi que la partie superieure de l'etagere qui a atterri sur ma valise... Par contre, ce que vous ne pouvez pas voir, c'est la barquette de jambon qui se cache sous mon oreiller...
Cette nuit la, on a tres bien dormi, je me suis reveille a 9h en pleine forme (bien que ma vision etait trouble car j'avais oublie de retirer mes lentilles...), et il en allait de meme pour Guillaume qui est parti bosser dans l'aprem...
That's THE picture ! Diana managed to capture this fantastic moment where Guillaume & I fell asleep in our totally messy room, after the party on Grafton road.
Among the funny details, you can notice the back of the room, full of alcohol with heaps of vodkas 42 Below, a pack of beers & a bottle of wine... There's also a bottle of wine in Guillaume's backpack, just on the right. You can also notice I slept with an hawaian neckless... And you can see the top of the shelving unit which had landed on my suitcase... That said, what you can't see is the pack of ham hidden below my pillow...
That night, we had a very good sleep, I even woke up at 9 am, in excellent shape (although I had forgotten to take my contact lenses off), and Guillaume went straight to work, not tired at all...
Jey

Thursday, March 09, 2006

Party @ Grafton road !

(message redige le mercredi 8 mars 2006, au lendemain d'une grosse soirée du côté de Grafton road…)
Quatre soirs seulement après la soirée de folie chez Char, on a remis ça, à Grafton road ce coup-ci…C’était l’anniversaire de Juliano, ainsi que la dernière soirée ici pour Toto et sa copine ; Madame Young nous avait ainsi autorisé à faire une fête… Elle doit bien le regretter, car elle nous a dit ce matin qu’il n’y aura plus jamais de fêtes dans cette résidence !
Dommage. Ça avait bien commencé ; on a même vu une Madame Young qu’on ne connaissait pas, elle a ainsi écrasé une tarte au chocolat sur la figure d’une petite Allemande juste après que Juliano eut soufflé sur les bougies, puis elle s’est mise à asperger du ketchup sur le torse de Juliano avant de rajouter une sauce au chocolat afin que l’une des filles se dévoue pour lui lécher tout ça… En clair, elle était de très bonne humeur Young hier soir, elle n’a même pas braillé quand Guillaume lui a annoncé qu’il ne pourrait payer le loyer avant le lendemain car il avait oublié de retirer…
Les choses par la suite se sont gâtées : d’abord, retour de kick pour Madame Young qui s’est prise un énorme gâteau au chocolat dans la figure (bon, là elle ne pouvait rien dire, mais ça l’a passablement énervé car elle devait encaisser les loyers mais tout le monde se foutait de sa gueule, elle n’était pas du tout crédible avec tout le chocolat sur sa face), ensuite, des gens extérieurs à la soirée sont venus (dont Char et Mike) et ça, ça ne lui a pas plus, et enfin, et surtout, tout le monde était bourré, on a foutu un bordel monstrueux dans le truc, on a fait un bruit pas possible bien au-delà de vingt-deux heures, et les Brésiliens ont dégueulé de partout dans les chiottes (les shots de vodka puis de tequila les ont vraisemblablement ravagés), et l’un des deux ordis du salon ne fonctionne plus depuis cette nuit, et le toaster non plus, et Guillaume et moi, on a tout bousillé dans la chambre (miroir par terre, étagère pétée en deux…), et dans la cuisine, ce matin, du chocolat était étalé par terre, ainsi que des bris de verre, et sur les murs y avait de la moutarde et de la chantilly, et des canettes de bières vides traînaient aux quatre coins de la résidence, et le jardin ne ressemblait plus à rien tant il était recouvert de mégots de cigarette, et les Fidjiens qui venaient nettoyer se sont plaints, ils n’avaient jamais vu un truc pareil…
Pourtant, ca aurait pu etre bien pire : en effet, on s'est tous couches tot car la plupart devaient bosser ou etudier le lendemain matin...
This was written yesterday, the day after that crazy party at Grafton road :
Four nights after the huge party at Char’s, we did it again, on Grafton road this time...
It was Juliano’s birthday, as well as the last evening here for Toto and his girlfriend, so Miss Young allowed us to organize a party in our hostel... She must regret now, as she told us this morning that they never will be other parties in this place !
Too bad. Things started well, we even saw a Miss Young that we didn’t know. For example, she put ketchup on Juliano’s bell and she smashed a chocolate cake on a German girl... She was actually in an excellent mood, and she said nothing when Guillaume couldn’t pay the rent before the following day because he had forgotten to withdraw some cash...
Then, things went bad for Miss Young... First, she received a big chocolate cake on her face from the Brazilians (she couldn’ say anything as she did that before, but she was a bit furious because everybody was laughing at her when people were paying the rent...), then visitors came (among them were Char and Mike), and she didn’t like that, and finally, and most of all, everybody was totally drunk, we made a terrible mess of the entire hostel, we made an enormous noise well after 10 pm, and Brazilians vomited everywhere in the men’s bathroom, and one of the two computers doesn’t work since last night, and Guillaume & I broke everything in our room (a miror fell on the ground and we smashed the shelving unit), and in the kitchen, chocolate was on the ground, as well as pieces of glass, and on the wall were some mustard and chantilly cream, and this morning empty bottles of beers were laying out all over the place, and our garden looked like nothing as it was full of cigarette butts, and the Fijians who come everyday to clean up the place were furious, they had never seen something like this before...
Jey

Wednesday, March 08, 2006

Message to Char !

Hey Char, if Guillaume didn't translate in english what he said in his previous blog, it's only because he wrote too many nasty things about you ! No I'm joking, we're so glad we met you ! You truly deserve a million thanks for all the things you did for us !!

Au boulot ! Got a job !

Dimanche soir, aux alentours de minuit, j’ai trouvé un boulot… Eh oui ! Dimanche soir, à minuit…
Dimanche soir, donc, je me brossais les dents en même temps que Toto, l’Argentin qui part bientôt. Il m’a demandé ce que j’allais faire le lendemain. Je lui ai répondu que j’allais chercher un boulot. Il m’a demandé si bosser dans la restauration, ça m’intéresserait. J’ai dit « oui, pourquoi pas ». Il m’a demandé si j’étais disponible lundi. J’ai dit « oui, pourquoi pas ». Il m’a dit, envoie un texto à ce numéro. J’ai répliqué « ça va pas, t’es fou, c’est dimanche et c’est minuit ». Il m’a répondu « ce numéro là c’est Gisela, c’est la manager et elle me doit une faveur, t’inquiète pas elle te prendra ». J’ai envoyé un texto en disant « salut, j’suis un ami de Toto, et je cherche du boulot ». Elle a répondu dans la minute qui suivait, « très bien, tu commences demain matin, demande à Toto pour les détails ».
Donc voilà comment ça se passe avec les Kiwis, ou plutôt avec les Argentins…
Toto m’avait prévenu que beaucoup d’Argentins travaillaient à cet endroit là, mais ce qu’il m’avait caché, c’est que quasiment TOUS les employés étaient argentins ! Toutefois, il n’y a pas que des Argentins. En cuisine, il y a un Fidjien, une Maorie et un Kiwi totalement con. Et sinon, il y a une poignée de Chiliens et une Colombienne.
Même le big boss, un Kiwi lui, s’adresse à moi en espagnol. En gros, ils communiquent quasiment tous en espagnol… D’ailleurs, moi, je n’ai pas le droit au talkie-walkie. Pour l’utiliser, il faut savoir parler espagnol. C’est complètement con car talkie-walkie ou pas, de toutes façons, tous les ordres me sont donnés en espagnol. Et je ne parle pas un mot d’espagnol… Je sais seulement dire « hiro dé puta » (je ne sais pas vraiment comment ça s’écrit, mais je le prononce remarquablement), mais je ne suis pas sûr que cela soit très utile dans un cadre professionnel…
Heureusement, je peux compter sur le soutien de Toto, que je ne remercierais jamais assez pour l’aide qu’il m’a apportée, et de Pilar (pas la copine de Toto, mais l'autre Pilar) qui bosse là elle aussi.
Donc, en quoi consiste mon boulot ? En tout, et n’importe quoi. En fait, je suis au Auckland Showground, comme son nom l’indique c’est un immense terrain où sont régulièrement organisés des shows, des expositions, des festivals, etc. Donc à l’intérieur de cet espace, et tout autour des salles d’exposition, il y a tout un tas de coffee shops, de camions à hot dogs et hamburgers, des fast food, mais également des grandes salles de conférence, des salles de spectacle… Et ce sont les Argentins qui ont pris en main tout ce truc là. C’est sympa, ils me font tourner dans les differents trucs qu'ils gerent ; je n’ai pas le temps de m’ennuyer. Avant-hier midi, je vendais des paninis, des cakes à la carotte et des cheese cakes, l’aprèm je participais à la mise en place et à la décoration de la salle prévue pour la gigantesque réception qui devait avoir lieu dans la soirée, et pendant la soirée, j’apportais des beaux plats de sushis aux invités. Hier, je servais des Butter chicken et des nachos aux clients d’un autre resto de l’enceinte. Aujourd'hui, ls n'ont pas besoin de moi ; je vais voir si je peux trouver quelque chose de mieux. Mais c’est vraiment sympa, et en plus j’apprends à parler espagnol.
Par contre, dans la mesure ou le centre-ville d’Auckland est bourré d’Asiatiques, et qu'au boulot il n'y a que des Argentins, je ne sais plus très bien si je suis a Auckland, à Séoul ou à Buenos Aires. Ou ailleurs ? Je vous assure, ici, parfois, j'ai vraiment l'impression d'etre sur une autre planete !
I'll translate that in english as soon as I can ! But thanks Toto for the job !
Jey

Monday, March 06, 2006

Such a fucking great party!

Bon pour commencer je vous préviens tout de suite que certains passages de la soirée sont censurés (y compris dans la version de Jey)... désolé mais, voilà c’est comme ça...
Par où commencer, j’ai pas lu ce qu’a écrit Jey donc ça fera peut-être des répétitions, but anyway … j’me lance :
Y’a une semaine Char (vous la connaissez tous maintenant) nous envoie un message pour nous inviter à une soirée chez elle samedi soir, apparemment les soirées chez elle sont assez réputées, y’en a une par mois ou tous les deux mois, bref donc c’était samedi soir…sauf qu’évidemment moi le samedi soir c’est really busy au boulot (logique) (d’ailleurs je vous ferai un petit topo du bar où je bosse, ça vaut une petite parenthèse)…bref… qu’à cela ne tienne, je le fais en France, y’a pas moyen que je ne le fasse pas ici…vous m’avez compris j’ai monté un gros mytho à mon patron… mais quand je dis gros mytho, putain je pourrais avoir l’oscar du meilleur acteur !K king) et genre c’est pas très bien passé, j’ai dis que j’avais gerbé trois fois dans les chiottes du resto… c’était trop bon, tout le staff venait me voir les uns après les autres : « alors G (ah oui, ici tout le monde m’appelle G, à savoir que ça se prononce ‘J’ les copains, parce que Guillaume c’est trop compliqué pour eux) ça va pas, tu devrais peut-être rentrer à la maison »…et moi « ouais mais c’est samedi soir vous allez pouvoir gérer ?...»… je suis un putain de menteur, ok, mais putain pour rien au monde j’aurais raté une soirée comme ça …….. juste ENORME !!!!!!!!!!!
Donc, alors que j’avais attaqué le boulot à 5 pm, je rentre à la maison à 7 pm ; je retrouve Carlos, Diana et les autres, on commence un p’tit apéro à la maison et à 9.30 on bouge pour aller chez Char, Jey nous y attendait déjà avec Armand… putain y’avait des gens partout, Kiwis pour la plupart, comment dire, ça ressemblait un peu (dans l’esprit je veux dire) à un Roquefort (j’ai dis un peu les gars)… ça boit et ça fume toute la soirée…………………………. (ok là je fais une pause pour aller voir ce que Jey a écrit parce que je vous l’ai dit les collègues, y’a de la censure dans l’air)…………………………… bon ok, je viens de checker, en effet ce putain de jeu fut vraiment une belle idée, y’en a eu pour tous les goûts, du chocolat et de la crème, des couilles sur l’avenue (exact Jey s’est baladé les couilles à l’air sur l’avenue pendant peut-être bien 10 minutes) ; par contre je ne suis pas du même avis que Jey en ce qui concerne le grand gagnant ; il est vrai qu’Eneko était dans beaucoup de coups, mais j’ai pu assister à certaines scènes…….. ok là est dans la censure………… Jey n’en a pas parlé parce que je lui ai demandé………….paraît qu’y’a des photos…intéressantes d’après ce qu’on m’a dit…….. je sais je vous mets l’eau à la bouche mais ça s’arrête là……ah oui, si je dis que selon moi Eneko n’est pas le grand gagnant, c’est que le rendez-vous en question, et bin il est pas allé, super… putovasco… bon ok elle vient peut-être à la maison demain soir, une autre soirée en prévision, on verra bien si cette fois il sera à la hauteur…
Putain des soirées comme ça j’ai pas le souvenir d’en avoir souvent fait (attention les copains, ne vous méprenez pas, loin de moi l’idée de la comparer à nos Roqueforts, comment oserai-je ne serait-ce qu’y penser), mais Jey a raison, des comme ça on en redemande…
Pour finir, j’ai vraiment eu du mal pour me lever le lendemain et aller bosser à midi, mais bon, tout le monde me disait « alors ça va mieux ? », et moi comme un gros mytho, « oh oui ça va mieux, je suis encore un peu malade mais ça va »… haha c’est trop bon… pour ceux qui pensent à la conscience professionnelle je peux vraiment dire sans être vulgaire que j’m’en branle d’une force ! Comment le regretter après une soirée pareille, au contraire c’est tout ce que j’avais à faire et je l’ai fait, j’en suis fier !

Well i’m sorry but i won’t translate all this in english cause my boss could read it, so… Jey told you how was this fucking great party!!!!
Char.......Thank you so much for moment like this!
Pecanio

Sunday, March 05, 2006

Party at Char's !


A Brazilian guy, Eneco, another Brazilian, Carlos & Antxon

Des soirées comme celle de hier soir chez Charlotte, on en redemande !
C’était la soirée à ne pas manquer, d’ailleurs Guillaume s’est échappé de son boulot bien avant la fin en prétextant qu’il était malade, pour ne pas rater ce fameux rendez-vous chez Char ! Enfin, il vous racontera ça dès qu’il aura le temps…
Chez Charlotte, c’est terrible, car il y a quasiment de l’alcool à volonté (depuis qu’ils ont gagné ce concours organisé par la marque de rhum Coruba, ils sont réapprovisionnés en rhum tous les mois…), beaucoup de monde (la porte est ouverte, n’importe qui est le bienvenu), des filles sublimes (à croire qu’il y avait tout de même un casting concernant les invités de la gente féminine), et un bruit d’enfer (les voisins doivent être sourds).
C’était d’autant plus cool que beaucoup de personnes de notre résidence sont venus : Diana l’Allemande qui connaît bien Charlotte, Wassim l’Indien, Carlos le Chilien hyper sympa, les Espagnols Eneco et Antxon (euh, non, ils sont Basques !), Armand le Frenchy, et deux ou trois Brésiliens dont je ne connais les prénoms… Et puis évidemment on a pu retrouver nos « colocs » de la première semaine, à savoir Mike, Char, et Anisa (Andrew, quant à lui et comme toujours, n’était pas dans les parages).
Le must de la soirée, c’est ce jeu mis en place par Charlotte : au départ, chacun reçoit 10 faux billets de 1$, et ensuite il s’agit de lancer des défis à qui on veut, en faisant monter les enchères… Par exemple, pour 20$, j’me suis baladé les couilles à l’air jusqu’à l’arrêt de bus sur Owairaka avenue… A la fin, celui qui avait récolté le plus de dollars remportait un cadeau… Le truc sympa, c’est que ce n’est pas un jeu contraignant, on ne reste pas assis comme des cons toute la soirée en attendant que notre tour arrive… La soirée se déroule normalement, et soudain, hop ! y’a une enflamme, tout le monde accourt, un nouveau défi est lancé !
Ne me demandez pas qui a gagné, j’ai complètement déconnecté avant la fin de la soirée… Mais je me souviens qu’une petite blonde, bouillante et ravissante, a empoché un max de blé. C’est simple, elle roulait des galoches à tout le monde, même aux filles. Et me souviens aussi qu’Eneco, l’Espagnol, fut de tous les défis. Putain, c’est clair, lui il n’a pas dû être bien loin de faire exploser ses poches ! Tantôt je le voyais se lancer dans un karaoké, tantôt je le voyais rouler des pelles à une blonde se trouvant là… Je l’ai même vu se faire lécher le ventre plein de chocolat et de crème chantilly par Becs, l’énorme copine de Charlotte, et boire des mélanges alcoolisés plus que suspects… Peut-être que certains ont frappé plus fort. N’empêche, je dirais bien qu’Eneco fut le grand gagnant de la soirée, car tout à l’heure il a rendez vous au Mt Eden avec l’une des plus jolies filles rencontrées la veille (enfin, à condition que Carla, la fille qui lui a envoyé des textos dans la nuit, soit bien la fille ci-dessous... Il ne sait plus très bien).
This is maybe Carla... Beautiful !

Parties like the one yesterday night, we ask for more ! It was truly the party not to be missed...
At Char’s, it’s great because there’s an infinite quantity of alcohol (since they won that contest organized by the rum brand called ‘Coruba’), lots of people (door’s open, everyone’s welcome), wonderful girls (shit, was there a casting before the party starts ?), and plenty of noise (neighbours are cool & never complain).
It was even better because almost all of our friends from Grafton roads came to the party : Diana, the German girl who knew Charlotte, Wassim the Indian guy, Carlos, the very friendly & funny Chilian, Eneco & Antxon from Spain (sorry ! from Basque country !), Armand the Frenchy, and a couple of Brazilians whose I don’t know the name... And of course we could see over there our great ‘flatmates’ from the first week : Mike, Char, and Anisa (Andrew, as always, was not in the house).
Highlights of the night came with this game organised by Char : everyone received 10 fake 1$ bills, and then, we had to challenge anyone to earn some more dollars... For example, I walked naked along Owairaka road for 20$... At the end, the one who had the more dollars won a prize... It was cool because during this game, we could do whatever we wanted to do, I mean nobody was obliged to play, sometimes you could hear some noise, you would approach and you would see a new crazy challenge... It was really funny !
Don’t ask me who won the game. I fell asleep way before the end of the game... But I remember a little blonde girl, pretty & hot, earned heaps of money ! It was too easy, she simply kissed everbody, girls included ! And I also remember that wherever I would go, I would see Eneco accepting a new & bigger challenge... Jesus, he shoudn’t have been far from winning the big prize ! Sometimes he was singing for a karaoke, sometimes he was kissing a blonde girl on his way... I even saw him drinking some crazy & probably disgusting cocktails, and I saw his belly, full of chocolate & chantilly cream, being licked by Becs, a friend of Charlotte. Maybe some guys did better. But for me, Eneco is the big winner as he has a date, later in the day, with one of the most beautiful girls from yesterday (providing that Carla, the girl who sent him text messages during the night, is really the girl he thinks about... He actually doesn’t remember...).

Saturday, March 04, 2006

Cold By Winter, live !


Hey les gars, démerdez-vous pour écouter du Cold By Winter ! Télécharger les chansons, voler l’album, commandez-le sur le net, visitez leur page Myspace ou venez en Nouvelle-Zélande, je sais pas, mais démerdez vous pour écouter ça, tellement c’est jouissif ! Enfin, là je m’adresse principalement à ceux qui aiment les trucs bien agressifs, à savoir Jeff, Arno, Brian, et Ricou éventuellement… Pour ceux qui connaissent Dead Letter (autre groupe néo-z, que seul Jeff connaît je pense…), Cold By Winter c’est un peu dans le même délire.
Cold By Winter, c’est donc un groupe néo-zélandais qui fait un espèce de crossover métal/hardcore/screamo etc… D’accord, des groupes comme ça y en a des milliers dans l’monde, ce qu’ils font d’ailleurs n’est pas super original, mais ils le font extrêmement bien et surtout avec beaucoup de classe, de passion et d’énergie, et je pense sincèrement qu’ils méritent d’être considérés parmi les tout meilleurs dans leur style…
Là, ils reviennent d’une longue tournée européenne, et hier ils jouaient à l’Eden’s Bar, à Auckland, pour leur retour au bercail, et leurs fans n’ont pas dû être déçus…
J’ai assisté à ce concert, et je vous assure, j’avais rarement vu un concert d’une telle intensité, du début à la fin !! Je me serais cru en plein milieu d’un concert d’Asshole Parade, c’était une petite salle pleine à craquer, genre le Tapas mais en mieux (car y avait une vraie scène), y avait un bordel pas possible, des gars et des filles montaient sur scène pour arracher le micro des mains du chanteur et brailler à sa place, le bassiste et l’un des guitaristes ont passé la plupart du temps en plein milieu de la foule, autour d’eux ça pogotait méchamment (un conseil : ne vous aventurez pas dans un pogo si vous êtes entourés de Maoris…), ça puait la bière et la sueur, et la fin du concert, c’était carrément apocalyptique, les gars du groupe se sont lancés dans le pogo tout en continuant à jouer, on se prenait des coups de gratte et de basse sans arrêt, et tout ça s’est conclu par un saut du lead singer du haut des énormes enceintes pour atterrir dans la foule qui était à ce moment là bien parsemée (tout le monde était bien épuisé), en clair il n’y avait pas grand monde pour l’accueillir… Il a quand même plongé, il a dû se fracasser, mais bon, il se devait de sauter, car c’est sa manière de conclure…
Le mois prochain, ils remettent ça, en première partie de Darkest Hour ce coup-ci. Je serai là !
Hey guys, if you like aggressive & loud rock music, you have to listen to Cold By Winter ! You’ll be addicted within a few seconds ! I don’t know, download the songs, buy the album through Internet, go to their Myspace page or come to New Zealand, but do whatever you could do to listen to this fucking amazing band ! It reminds me of another awesome Kiwi band called Dead Letter (but I’m sure none of this blog’s readers have ever heard about Dead Letter, except my buddy Jeff...)
So Cold By Winter is a Kiwi band that makes a crossover between metal, hardcore and screamo... Sure, there are heaps of bands doing that all around the world, and Cold By Winter is maybe not the most original band you could hear, but what they do, they do it extremely well, and, most of all, they do it with plenty of passion, emotion and energy, and they do it with class & a great attitude as well... In my opinion, they truly deserve to be considered as an elite band in this kind of music.
They just came back from an european tour, so yesterday was their homecoming show at the Eden’s Bar on K’road in Auckland. You know, I've seen hundreds of concerts during my life but, believe me, I’ve rarely seen such an intense show, from the beginning to the end ! It was a bit similar to the Asshole Parade concert I’ve seen on a video tape a few years ago... That Eden’s Bar was over packed, it was stinking sweat & beer, guys & girls were going on stage to scream with the lead singer, while the bassist and the guitarist were almost playing in the attendance with people dancing around them... The show ended with an impressive dive from the lead singer into the attendance... Totally crazy.
Next month, they play in Auckland again, with Darkest Hour. I won’t miss that show !
Jey

Happy birthday Fredo !!

Hey Fred, on a beau etre a l'autre bout du monde, on ne t'oublie pas !! On est samedi en plus... Putain c'etait calcule ca ou quoi ?? C'est beau jeu tu fais venir le birthday un jour ou c'est propice pour se mettre une belle race comme il faut !! T'inquiete, on trinquera nous aussi a ta sante ;)
Hey that's a special post to say Happy Birthday to my cousin Fredo, who just turned 27 !!
Guillaume & Jey

Friday, March 03, 2006

Foie gras party !

L’autre jour, je ne sais plus quand, peut-être lundi, avec Guillaume et Armand (un Français qui vit comme nous à Grafton) on a pu déguster un très bon petit foie gras français dans le petit jardin de notre résidence… En fait, cela a pu se réaliser grâce à Armand, qui bosse pour un traiteur français à Devonport… Ce soir là, il avait ainsi réussi à nous ramener une boîte de 180 grammes de foie gras, et avait en outre acheté un délicieux Chardonnay du Marlborough… Voilà, on avait nos toasts, notre foie gras et notre vin blanc pour l’accompagner, et on prenait l’air frais d’une fin d’été à Auckland sur notre petite terrasse… Et on était probablement les hommes les plus heureux au monde, à ce moment là !
Donc, Armand, si tu nous lis, merci encore !
The other day, I don’t remember when, maybe on Monday, we savoured an excellent French foie gras with Guillaume & Armand (a French guy from Grafton like us) in the little yard in front of our hostel... We could do this thanks to Armand, who works in a French restaurant, in Devonport... So on that evening, he brought back from the restaurant 180g of foie gras, as well as a delicious Chardonnay from Marlborough... That’s it, we had our toasts, our foie gras, and our white wine to go along with, and we were taking fresh air from an end of summer night in Auckland in our little garden, and we probably were the happiest men on earth... So, Armand, if you read this, thanks again !

Thursday, March 02, 2006

Drinking Club !

Ça, c’est énorme. Hier, avant l’aventure dans le Albert Park, on s’est rendus à l’Auckland University (toute proche du parc) car de la musique et des cris provenaient de là…

Ils étaient en plein dans leur « Orientation Week », ce qui signifie que pendant toute une semaine, des groupes viennent jouer sur le campus (et pas n’importe lesquels !) et la bière coule à flot tandis que les étudiants doivent choisir le « club » (ou association) auquel ils vont participer cette année. Avec Pécanio, en se faisant passer pour des étudiants du cru, on a réussi à intégrer le Drinking Club ! Du coup, on a une belle carte de membre, valable jusqu’en février 2008, qui nous garantit moults privilèges ! Comme par exemple des réduc’ non négligeables sur les bières Tui…

Yesterday, on the way to Albert Park, we stopped at Auckland University. As it was still the Orientation Week, students had to choose a club to join for the year to come. So, Pecanio and me, we acted like we were students and entered the Drinking Club ! Now, we’ve got a beautiful member card, that should give us some nice privileges (especially with Tui beers...) !

Les Maoris dans le parc


Albert Park, Auckland

Hier aprèm’, avant que Guillaume se rende au port pour son boulot, on s’est posés dans Albert Park. Il faisait beau ; il n’y avait pas un nuage. Un peu plus loin, un groupe de quatre ou cinq Maoris, étudiants à l’Université d’Auckland, jouaient au rugby… Ils se faisaient des passes, plus précisément… Ah ! Si vous aviez vu ça ! Le plus petit gabarit du lot devaient avoisiner les 95kgs… Et les gars, ils enchaînaient les longues passes vrillées main droite, main gauche, entre les jambes et derrière le dos (chistera) à une vitesse hallucinante ! Si Rougerie, qui n’a jamais réussi une bonne passe dans sa carrière, avait vu ça, il aurait été complexé pour le restant de sa vie… Et le pire, c’est qu’ensuite, une Maorie s’est jointe au groupe… Honnetement, je n'avais jamais vu une fille manipuler aussi bien un ballon de rugby ! Techniquement, elle n’avait rien à envier à un Michalak ! Bon, j’exagère à peine, mais par contre, il vaut mieux que Rougerie ne vienne jamais par ici… D’autant plus que ces Maoris là géraient les coups de pied à la perfection…
Sauf qu’à un moment, suite à une chandelle quelque peu dévissée, le ballon est tombé à côté de moi. J’ai voulu allonger ma passe pour renvoyer le ballon au gars qui me regardait, mais me suis aussitôt ravisé en jugeant la force du vent… N’ayant plus fait la moindre passe depuis bien longtemps, j’ai eu peur de ne pas atteindre ma cible, et de me prendre par conséquent une terrible honte face à ces Maoris pour le moins impressionnants… Je me suis ainsi tourné vers la fille, qui était plus proche de moi, et, malgré la branche qui nous séparait, je lui ai envoyé le ballon… Le problème, c’est que la balle s’est coincée dans les branches de l’arbre ! Et je vous assure, confisquer un ballon ovale à un Maori, c’est comme retirer l’os des crocs d’un bulldog affamé ! En fin de compte, la honte, je me la suis prise, et une belle en plus, par contre j’ai été suffisamment efficace pour grimper dans l’arbre en un temps record et leur rendre le ballon avant qu’ils ne me tombent dessus ! Non, ils ne m’auraient rien fait, ils avaient l’air plutôt sympa ces gars là… Enfin je dis ça mais je préfère quand même les rencontrer dans un parc que sur un vrai terrain de rugby !
Conclusion de la journée : j’ai réalisé que j’avais besoin de faire un peu de sport, tout comme j’ai réalisé que ce ballon ovale me manquait énormément. Sitôt la honte oubliée, j’ai foncé dans un magasin de sport, me suis acheté une paire de godasses adéquates pour la pratique du sport, puis me suis acheté un ballon de rugby, puis me suis rendu à l’Auckland Domain, ce parc immense où personne ne pourrait me voir et se moquer de mes passes foireuses, et j’ai couru, couru et couru, en enchaînant les passes à moi-même et les coups de pieds jusqu’à ce que la fatigue ait raison de moi… La prochaine fois, je vous assure, ça ne sera pas la même histoire avec les Maoris !
Yesterday afternoon, before Guillaume started to work, we laid down on Albert Park. A bit further, four Maoris, students at Auckland University, were playing rugby. Oh my god, if you had seen those guys ! They were all massive ; the shortest and slimest one should weigh at least 95 kg !
The way they were passing the ball to each other, given their size, was truly impressive... Then a Maori girl joined this group, and began to deliver the ball... wow, never in my life had I seen a girl passing a rugby ball so well !
Suddenly, after a strangely poor kick, the ball came next to me. I wanted to pass the ball to the guy looking at me, but I thought he was maybe too far (the power of the wind didn’t enhance my confidence actually), so I prefered to pass the ball to the girl, who was the closest... The problem is I hadn’t pass a ball for a while, so the ball landed in the tree which was between us... I really feared the Maoris would become angry bulldogs ! Within a second I climbed up on that tree, caught the ball and gave it back to one of the guys... Hopefully, the Maoris were laughing, I mean yep that’s bad I had the shame of my life, but at least I’m still alive ! Actually those guys were really cool. That said, I’d rather meet them in a park like this one than on a true rugby field !
In the end, I realized I needed to do some sport, as well as I missed that oval ball... After the shame, I went straight to the Warehouse, bought some sport shoes, then bought a rugby ball, then I moved to the huge Auckland Domain, where nobody could see my mistakes again, and started to run... I ran, ran, ran, passing & kicking the ball to myself until I couldn’t breath anymore... Next time, I swear, Maoris won’t be laughing at me !