Rugby at Eden Park: Blues vs. Brumbies!
Samedi dernier, j’ai enfin pu voir les Auckland Blues sur la pelouse cette saison, après avoir suivi leurs quatre premiers matchs à la télé. Et je n’ai même pas payé pour ça ! En effet, Becs, la copine de Char, avait une place en plus. Si vous ne vous intéressez pas au rugby, zappez ce qui suit ! Sinon, ça peut éventuellement vous intéresser… (enfin, je pense surtout à Fredo ! )
C’était une belle affiche : d’un côté, les Auckland Blues et leur pléiade d’authentiques All Blacks (le talonneur et capitaine des Blues Kevan Mealamu, la superstar Joe Rokocoko, le 2e ligne Ali Williams, les piliers Tony Woodcock et John Afoa, le 3e ligne Daniel Braid, etc. sans oublier l’ailier supersonique Doug Howlett qui malheureusement n’était pas là pour cause de Commonwealth Games avec l’équipe à 7 de Nouvelle-Zélande), et de l’autre, les ACT Brumbies qui comptent dans leurs rangs la moitié du XV Australien (dont les légendes vivantes que sont George Gregan et Stephen Larkham, ainsi que George Smith le 3e ligne infatigable, Stirling Mortlock le trois-quart centre perce-murailles, les jeunes ailiers plein de talents Mark Gerrard et Clyde Rathbone, Jeremy Paul le talonneur… A ces joueurs il faut rajouter la nouvelle perle du rugby australien, Matt Giteau, qui était absent pour cause de blessure me semble-t-il).
Le stade était loin d’être rempli, c’est dû je pense au mauvais début de saison des Blues (1 victoire seulement pour 3 défaites, pas top pour une équipe considérée par tous les pronostics d’avant saison comme l’une des grandes favorites de la compétition…).
Le stade n’était donc pas plein, et c’est bien dommage car on a vu un vraiment bon match de rugby ! Les Blues l’ont emporté, 26 à 16, après avoir montré à quelques occasions qu’ils ont gardé quelques beaux restes de l’époque magique où Carlos Spencer dirigeait les opérations…
Deux noms à retenir : Nick Williams, le numéro 8 des Blues, ainsi que Anthony Tuitavake, le numéro 13 de ces mêmes Blues.
Nick Williams, depuis le début de la saison, le gars vraiment il m’impressionne ! Agé de 22 ans, d’origine samoane, 1m90 pour 120kg de muscle, Nick est un sacré gaillard. En général, il se mettent à deux ou trois pour l’arrêter, et y en a toujours un qui restera au sol. Avec lui, c’est comme ça, tu le défies si tu veux mais après faut savoir ce qui t’attend. Samedi, un gars des Brumbies filait à l’essai après avoir transpercé toute la défense des Blues. Il n’avait pas vu le « petit » Williams qui le rattrapait à grandes enjambées (car Nick Williams, malgré ses 120kg, il est loin d’être ridicule quand il se lance dans un sprint). Nick l’a saisi par le col, et je ne me souviens plus très bien où le Brumbie a atterri, mais il était revenu dans son camp, ça j’en suis certain.
Ce que je prédis pour Nick Williams : plusieurs sélections pour les All Blacks, dans un avenir plus ou moins proche. Nick Williams, c’est la puissance à l’état brut, un joueur de rugby exemplaire, mais il lui reste beaucoup de choses à apprendre, d’autant qu’il évolue à un poste où sa technique doit être irréprochable. En définitive, c’est un « prospect » que les sélectionneurs All Blacks ne manqueront pas de suivre dans les mois voire les années à venir, et ils lui donneront forcément sa chance à un moment donné (en espérant qu’il ne soit pas le Chabal néo-zélandais)…
Anthony Tuitavake maintenant… Ah ! Tuitavake ! Celui-là, je l’avais repéré il y a deux ans déjà, lors du tournoi de rugby à 7 de Wellington en 2004. A l’époque, il n’avait que 21 ans, et j’étais persuadé que ses qualités qui faisaient merveilles pour le NZ Sevens feraient des ravages plus tard au plus haut niveau du rugby à 15…
Apparemment, je ne m’étais pas trompé. Tuitavake, pour simplifier, c’est de la dynamite ! A chaque fois qu’il touche le ballon, y’a de l’électricité dans l’air, ça fout le frisson, on sent qu’il va se passer un truc ! D’ailleurs, à lui tout seul, il a complètement disséqué la défense pourtant réputée imperméable des ACT Brumbies… Une défense qui comprend parmi ses trois-quarts des joueurs de classe mondiale tels que – je le rappelle – Gregan, Larkham, Mortlock, Rathbone, ou encore Mark Gerrard, ainsi que le troisième ligne George Smith que beaucoup considèrent comme l’un des tout meilleurs plaqueurs au monde, si ce n’est le meilleur…
Rokocoko tout au long de la partie s’est régalé, et s’il n’a pas marqué d’essai ce coup-ci, c’est dû uniquement à l’excellente défense des Australiens… Les essais, c’est Tuitavake qui s’en est chargé, soit en y allant de bon cœur après avoir perforé l’arrière-garde des Brumbies comme un couteau chaud dans du beurre, soit après avoir délivré une offrande à l’un de ses partenaires suite à l’une des ses innombrables percées…
En gros, sa capacité à prendre les intervalles et à faire jouer les autres derrière lui n’est pas s’en rappeler un certain Brian O’Driscoll… En outre, son explosivité, sa puissance et ses appuis n’ont rien à envier à ceux de Jason Robinson, l’ancienne star du XV anglais… En d’autres termes, Tuitavake représente, à l’heure actuelle, le trois-quart centre idéal sur le plan offensif… Les comparaisons avec O’Driscoll et Jason Robinson sont certes un peu osées, d’autant plus que Tuitavake est loin d’avoir le leadership et l’influence que peuvent avoir ces deux joueurs là, mais le talent est là, et on peut d’ores et déjà le classer dans le cercle très fermée des joueurs qui peuvent faire basculer le cours d’une rencontre (j’ai toujours en mémoire sa fantastique finale face aux Fidjiens, lors du tournoi de rugby à 7 de Wellington en 2004, où ses deux essais sortis de nulle part avaient permis aux Blacks d’arracher la victoire)…
Mais là où Tuitavake impressionne le plus, c’est en défense. Demandez à Fairbanks, le 12 des Brumbies, ce qu’il en pense… A condition toutefois qu’il ait retrouvé ses esprits suite au phénoménal plaquage que lui a asséné Tuitavake le week-end dernier ! C’est simple, après le plaquage, les Brumbies ont dû procéder à deux changements : de joueur et de ballon… Pour résumer, les deux suscités – à savoir le joueur et le ballon – ont carrément explosé au moment de l’Impact… Et si j’emploie un « I » majuscule pour « Impact », c’est que, si « ça » ce n’était pas « l’Impact », je demande à revoir sur le champ la définition du terme « impact » dans le dico !
Ce que je prédis pour Anthony Tuitavake : un appel dans les plus brefs délais pour faire partie des All Blacks. Depuis qu’Umaga a annoncé sa retraite internationale, une place au centre est libre chez les Blacks, est cette place est d’autant plus indécise et disputée que le remplaçant direct d’Umaga, à savoir Conrad Smith, est blessé pour le restant de la saison… A priori, cette place devrait se jouer entre Ma’a Nonu et Tuitavake, mais je ne serais pas surpris de voir Tuitavake devancer Nonu au moment du choix final… Nonu a beau être encore plus explosif et plus puissant que Tuitavake, je ne vois pas sur quels critères on pourrait priver Tuitavake, dont la technique et la vision du jeu sont plus affûtées que celles d’un Ma’a Nonu, d’une place de titulaire chez les Blacks… Tuitavake, un joueur à surveiller de près, notamment à quelques mois de la prochaine coupe du monde…
I was talking about the rugby game I saw at the Eden Park last Saturday, thanks to the ticket Becs (Char’s friend) gave me. The Blues played against the Brumbies, on paper it was a terrific confrontation, although the stadium was half empty, and it actually turned out to be a very good game. What I’ll remember from this game: the exceptional performance of Anthony Tuitavake, the Blues’s center. Every time he touched the ball, we knew something would happen! He’s so electric, so quick, so powerful! It was amazing to watch him tear the Brumbies’ defense apart, a defense which includes some great Australian players such as George Smith, George Gregan, Stirling Mortlock, Stephen Larkham, Clyde Rathbone or Mark Gerrard...
Giving the fact that Umaga has retired, and his subsitute Conrad Smith is out for the season, I’m sure Tuitavake will play for the All Blacks this year. The center position will have to be decided between Ma’a Nonu & him, but I think Tuitavake has the edge, as his technique & awareness are sharper than Nonu’s (although Nonu’s maybe more explosive than Tuitavake).
1 Comments:
jey j'ai vu le match sur le cable sans savoir que tu y étais mais bon je me suis régalé autant que toi!!!!!et je suis dacord avec toi pour tuitavake !plutot puissant le type!!!enfin je suis régulierement vos aventures et je me régale je rigole tout seul devant mon ordi!!pecanio enorme pour ton excuse pour t'echapper du boulot mais aussi pour avoir refuser de filer ta bouteille au flic dans la rue!non mais!Par contre si tu peux ramener smith et tuitavake dans tes valises ca nous arrangerai a toulon en ce moment...mais bon si t'as droit qu'a 20 kilos comme a l'aller on est mal barré avec ces bestioles!!!!
allez biz a tous les 2!et a la blonde qui est en photo aussi!lol
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