Saturday, April 29, 2006

Hamilton, Hazel, et Halloween...

On vient de passer deux jours à Hamilton. Tout le monde m’avait déconseillé cette ville : c’est juste une grande ville (chose toute relative bien entendu, mais avec ses 150000 habitants, Hamilton est la cinquième plus grande ville du pays), hyper étendue, industrielle, sans relief, loin des montagnes et de l’océan… J’ai toujours refusé d’y aller.
Mais disons que là, on n’a pas eu le choix : Hamilton était la seule ville accessible en bus depuis Raglan (et le bus, faut pas l’rater : y en a que trois par jour qui font la liaison Raglan-Hamilton !)…
Ben j’vais vous dire un truc : c’est pas si mal que ça, Hamilton ! Y a même un magasin spécialisé dans le punk et le grindcore, chose qui n’existe même pas à Auckland (ou tout du moins, pas à ma connaissance…) !
On a logé chez Sam et Hazel, des jeunes mariés de 27 ans membres de Couchsurfing. En fait, jeudi en début d’après-midi à Raglan, on a envoyé quatre ou cinq e-mails à des membres de Couchsurfing sur Hamilton pour savoir si quelqu’un pourrait nous héberger le soir même… Deux heures plus tard, je reçois un coup de fil, la fille me dit « ouais ouais c’est bon pas d’problème, venez chez nous quand vous voulez ! ». Pour le reste, au téléphone j’ai rien saisi. Même pas son prénom… Elle m’a envoyé l’adresse par texto, et c’est ainsi qu’on a débarqué chez elle le jeudi soir, aux alentours de 19h.
C’était trop bizarre au moment de sonner à la porte : avec Pécanio, on était chargés comme pas possible avec tous nos sacs, et on était plantés là, devant cette porte, à attendre qu’une fille qu’on ne connaissait pas et dont on ne connaissait même pas le prénom vienne nous accueillir ! Avec Char, ce n’était pas vraiment pareil, car avant de la rencontrer, on avait pu faire connaissance sur MSN…
Un gars a ouvert. Il avait l’air un peu surpris. Il s’est retourné vers ses collègues, eux aussi semblaient étonnés de nous voir tous les deux… Je ne pouvais même pas demander si Hazel était là car à ce moment là je ne connaissais pas son prénom ! Heureusement, Hazel n’a pas tardé à se manifester. Elle a tout de suite reconnu qui était Pécanio et qui était Jey. A vrai dire, elle connaissait quasiment tout sur nous, car elle avait lu notre blog (le lien se trouve sur notre page de Couchsurfing.com).
C’était bien trippant ce premier soir chez Hazel : elle et son mari avaient invité plusieurs potes (3 ou 4) pour un jeu de rôle. Les gars ils étaient à fond dedans, s’exprimant avec des voix de goblins ou je n’sais quoi…
N’empêche, elle est trop sympa, cette Hazel. Elle nous a installé dans la chambre d’amis, nous a filé les clés de chez elle, le plan de la ville et les horaires des bus, bref on était comme à la maison…
Hier soir, elle nous a même invité à une soirée Halloween organisée par un pote à elle. Oui, j’ai bien dit une soirée Halloween ! Les Kiwis d’Hamilton, ils sont comme ça : ils fêtent Halloween fin avril car c’est une fête qui a lieu en automne, et comme là c’est l’automne, ben voilà…
Après avoir pris quelques bières en centre-ville avec Myriam et Carmen (deux filles qu’on avait connues à Auckland mais qui étudient à Hamilton), on a retrouvé Sam et Hazel à cette Halloween party. Pécanio et moi, on était les deux seuls gars non déguisés. Il aurait pu enlever son pansement sur l’arcade pour faire peur aux gens mais il ne l’a pas fait. On n’avait pas l’air trop tâche, au milieu de tous ces vampires, Frankenstein, Scream, et autres guguss du genre…
Y avait même une fille déguisée en arbre. Elle faisait peur, réellement. Mais bon, elle était gentille, c’est même elle qui nous a reconduit.
Voilà, l’étape Hamilton est terminée. Ça, c’est fait.
Prochaine destination : New Plymouth, où Hinerangi nous attend… Mais là encore, c’est une autre histoire…
We’ve spent two days in Hamilton. I never wanted to go there, because everybody told me there was nothing to do in this city. But we didn’t have the choice, as Hamilton was the only city we could travel to by bus from Raglan!
Actually, Hamilton’s not that bad. There’s even a punk/grindcore shop in the city-centre, thing that doesn’t exist in Auckland!
We’ve slept in Sam and Hazel’s house. We met them through Couchsurfing.com. On Thursday afternoon, we went to a cyber café in Raglan (very expansive by the way), and sent four or five messages to members in Hamilton, to see if someone could host us on that night...
A couple of hours later, a girl called me and said “no problem, you can stay at our place tonight!”.
It’s was really strange to knock at the door of a person we didn’t know at all... I even didn’t know the girl’s name (she told me on the phone but I didn’t get it...). But she knew a lot about us, since she had checked our blog (there’s a link for this blog on our Couchsurfing page)!
When we arrived at her place, there were some other guys in the house. They were actually there for a role-playing game. First time that Pecanio & I were watching this kind of game...
We were too tired, so we didn’t stay a long time watching them...
On the following day, Sam & Hazel invited us for an Halloween party. Yep, an Halloween party! Because Halloween usually takes place in Autumn, those Kiwis in Hamilton does the Halloween party in April (autumn season in New Zealand)...
The party was really cool, although Pecanio and me were the only two people with no costume... Some of them had crazy costumes. A girl was dressed like a tree. But she was nice & drove us back.
So, Hamilton’s over. We had a great time, so thanks you very much, Sam & Hazel !
Next destination: New Plymouth, where Hinerangi’s waiting for us. But that’s another story...
Jey

Friday, April 28, 2006

Premières péripéties (le van qui fume et le Maori qui cogne...)


Tellement de choses se sont passés ces derniers jours qu’il va m’être difficile de bien résumer la situation…
Bon, je vais essayer de faire de mon mieux, en étant concis sans rien oublier d’important.
Tout a commencé samedi dernier (22 avril). Je sortais de l’hôtel De Brett (grand moment, l’hôtel De Brett, dès que je peux je balance un post sur ce sujet là !) quand je suis tombé sur une annonce qui m’a accroché : une dénommée Louise cédait son van, c’était pas trop cher (2300$) et en plus l’annonce mentionnait que le van se prêtait parfaitement pour les apéros. Hop, j’envoie un texto, elle répond peu de temps après, RDV l’après-midi même, Pécanio descend (sans se presser bien sûr) de la maison de Char au Mt Albert où il avait passé la nuit, tac, on voit Louise, on voit « Vanichou », coup de foudre immédiat, c’est celui-là qu’on prendra. Bien entendu, avant de finaliser l’affaire, on s’est assuré que ce van-là, c’était du solide, on a ainsi harcelé Louise de mille questions pour savoir si son « Vanichou » était fiable et on a roulé avec elle pendant un bon moment autour d’Auckland. Louise paraissant sincère et le van plus que robuste malgré ses 19 ans et 227 000 km au compteur, on a dit « banco, ton van on te l’achète ».
Ne pouvant pas régler les quelques formalités administratives le samedi même, on a dû patienter jusqu’à lundi matin pour acquérir le van. Une fois les clés en poche, on a acheté en ville les derniers trucs qui nous manquaient, puis on est rentrés chez Char et on a plié nos bagages. C’est ainsi que le mardi, après avoir salué Mike qui revenait de son voyage en Australie, on a pris la route, direction Raglan, l’une des plus fameuses plages du pays…
C’est à partir de là que les choses se sont compliquées…
Premièrement, en ce mardi 24 avril, on n’a jamais trouvé Raglan… On s’est paumés, c’était la nuit, notre carte était pourrie et les directions mal indiquées sur la route… Bref, dans ce bled paumé qu’est Waingaro, on en a eu marre, on s’est arrêtés, mais on n’avait rien à bouffer et rien à boire, mis à part une boite de cookies et une bouteille de rouge. Forcément, aucun commerce n’était ouvert, alors on a liquidé le rouge et englouti les cookies avant de s’endormir, à 22 heures… C’est dans ces conditions là qu’on a passé notre première nuit dans « Vanichou ».
Le lendemain matin, on a repris la route. Raglan n’était en fait qu’à une vingtaine de bornes…
Les plages à l’ouest de la ville sont en effet magnifiques. Seulement, quand on y était, il pleuvait… Ah, si on avait su qu’on ne pourrait pas y revenir le lendemain !
Car le lendemain, c’en était déjà fini de notre aventure au sein de « Vanichou »…
Le van a rendu l’âme au retour de la plage, sur l’artère principale de cette minuscule ville qu’est Raglan (2700 habitants ou surfeurs, c’est plus ou moins pareil). Au début, on pensait que ce n’était rien, en dépit de la fumée qui s’échappait du moteur... On a laissé le van au garagiste de la ville. Après l’avoir inspecté, il nous a dit que ce n’était pas bon… Et qu’il fallait compter sur environ une semaine et près de 1200$ de réparations… On s’est dits qu’on aurait besoin d’une nuit de réflexion pour prendre une décision, mais d’entrée il paraissait clair qu’on aurait du mal à ressortir 1200$ comme ça…
Comme « Vanichou », c’était devenu notre maison, on a demandé au garagiste qu’il le laisse devant le garage, afin qu’on puisse dormir dedans.
Inutile de vous préciser que hier, après avoir appris la destinée de « Vanichou », on n’avait guère le moral… On s’est dits qu’on pourrait se consoler en se faisant un petit barbeuq au bord de l’océan. Il nous fallait un barbeuq’ bien arrosé : on s’est pris une bouteille de vin chacun.
Le barbeuq’ fut bien sympa. Le retour jusqu’au van, beaucoup moins… A un bloc ou deux du garage où « Vanichou » nous attendait, une scène totalement surréaliste s’est produite… On a croisé une bande de Maoris… Six, sept, huit ? Impossible de m’en souvenir. On était bien gais, on se marrait comme des gosses avec notre flambeau olympique qui avait illuminé notre BBQ, et jamais on n’aurait pensé que ces Maoris-là nous voudraient du mal… Et même si on l’avait pensé, on n’aurait pas pu leur échapper : à peine les avait-on croisé que l’un d’entre eux s’est rué vers Pécanio et lui a balancé une droite magistrale ! (ou plutôt une gauche, étant donné que c’est son arcade droite qui a pétée…). Pécanio s’est alors affalé par terre, mais dans la foulée, il s’est relevé, l’air de rien, il a ramassé son flambeau et son verre de rouge, puis il a continué son chemin, comme si rien, absolument rien ne s’était passé… Pendant ce temps là, c’était la cohue : les Maoris limite se battaient entre eux, d’un côté y avait le clan formé par celui qui voulait en coller une autre à Pécanio et celui qui voulait m’en mettre une, et de l’autre, le groupe des gars qui les retenaient pour ne pas qu’il y ait plus de dégâts… Discrètement, je me suis échappé, laissant les Maoris entre eux, puis j’ai accéléré le pas et rejoint (encore tout tremblant) Pécanio qui continuait son petit bonhomme de chemin, tout tranquillement, avec son habituelle dégaine… Arrivé à sa hauteur, il m’a dit, d’un air un peu surpris : « tiens, c’est bizarre, je saigne… ».
– Ben tu m’étonnes, avec la droite que tu t’es prise !
– Ah bon ? mais qui m’a frappé ??!
– Ben le Maori, là bas !
– Ah ?
(Pécanio : oui alors là précisément je voudrais juste intervenir. Tout ce dont je me souviens, c’est Jey qui tenait fièrement notre flamme !, et puis je me revois un peu plus loin, approchant du van, et halluciner complètement quand Jey me dit que le maori m’en a mis une belle qu’a bien claquée, et halluciner encore plus quand, pour plus de précaution, Jey me dit qu’on doit se cacher plus loin pour pas qu’ils nous voient rentrer dans le van !… et ben je peux vous dire que là j’en chie un peu quand même…)
Le van n’était pas loin du tout de l’endroit où la scène s’était produite. On s’est alors réfugiés un peu plus loin, caché derrière un bus, jusqu’à ce que les bruits se dissipent et qu’on soit sûrs que les maoris avaient déguerpi… ça a duré pas mal de temps, tout ça… On est rentrés en catimini dans notre van, sans faire le moindre bruit, on n’a même pas allumé la lumière, de peur que ça attire l’attention d’un maori qui se trouverait dans les parages… J’étais complètement parano cette nuit-là, j’étais persuadé que tous les maoris de Raglan avaient la haine contre les touristes, en particulier les touristes français qui faisaient du bruit au retour d’un barbeuq’… On n’a pas très bien dormi cette nuit là, mais rassurez-vous, ce n’était que plus de peur que de mal pour Pécanio ! (Pécanio : héhé tout va bien ! :) )
Donc on a dû abandonner le van cet aprèm’, après l’avoir revendu au garagiste pour une misère. Ne vous inquiétez pas, on n’a pas laissé le carton de 42 Below à l’intérieur : les bouteilles sont en sécurité dans ma valise ! Il en va de même pour le fond de Ricard qu’il nous reste…
Aujourd’hui, on dort à Hamilton, chez Hazel, une fille qu’on ne connaît pas. Ce sera probablement le thème de mon prochain post, mais là je suis trop fatigué pour poursuivre le récit… A bientôt !

So many things happened over the last few days that it’s gonna be hard to sum it up all...
Where to begin? Did I tell you that we bought a van called “Vanichou” on Monday, after having seen it on Saturday?
Well, that should have been the beginning of a new chapter... A chapter that could have been called “on the road with ‘Vanichou’”... But, nope, there won’t be any chapter called like that because ‘Vanichou’ is already dead!
The van broke down on Wednesday, only two days after we bought it... We spent 2300$ on it, and we should have add 1200$ more had we want to repair it... We couldn’t afford that, so we sold the van for almost nothing and moved on...
When the van stopped working, we were in Raglan. This place is beautiful, especially its black-sand beaches.
We had started our journey on Tuesday, after a last goodbye to Mike who came back from his holidays in Australia. First, we wanted to spend our first night in the van in Raglan, but the thing is we never found Raglan on tuesday... We had to sleep in a shithole called Waingaro, just before realising we were only a few minutes drive from Raglan... Fortunately we had enough red wine & cookies not to get bored on that very first night in the van!
Because the van broke down, we slept in front of a garage in Raglan during our second – and last! – night in ‘Vanichou’. Not really the kind of place we were thinking about when we wanted to stay in Raglan...
On that evening, something really strange happened: Pecanio & me, we were walking home after we had a BBQ on the beach. We came across a bunch of Maori guys. We were a bit drunk, so we didn’t realise they didn’t look friendly and kept walking, without paying attention to them... One of the guys approached Pecanio & punched him straight in the face, without saying anything! Totally weird! Pecanio hit the ground quite violently, but he stood up almost immediately and kept on walking as if nothing, absolutely nothing had happened! He actually didn’t see the Maori guy was ready to give him a second punch! Fortunately, the other Maoris calmed their friend down... I couldn’t do anything (there was too many of them, maybe six or seven) but going away as well... I accelerated until I was close enough to talk with Pecanio, who was still walking straight ahead... He told me, “hey, that’s strange, I’m bleeding!”
- Of course you are! Not surprising with the punch you had in your face!
- Really? Someone hit me??
- Yep, the Maori overthere!
- Oh... I didn’t see...
The van was not far away from where the incident took place. So we had to hide behind a truck until the noise stopped, until we were sure the Maoris have gone... That took a while, and I can tell you we didn’t sleep well on that night! But be reassured, Pecanio is fine!
Now, we’re in Hamilton. We sleep in a couple’s house, people we actually don’t know. That’s another story; I’ll tell about that as soon as I can! But for now I’m too tired to go any further...
Jey

Monday, April 24, 2006

Bientot, sur la route...

Désolé, on a du mal à mettre régulièrement à jour notre blog… C’est dû principalement à nos boulots respectifs, et oui on bossait comme des oufs jusqu'a present, et donc si vous nous suivez de temps en temps, on s’excuse pour la gêne occasionnée par ces gros pavés impossible à lire qu’on vous balance comme ça, une fois par semaine ! C’est tellement frustrant, on a tellement de trucs énormes à raconter mais en même temps si peu de temps pour écrire !
Ceci dit, vous ne pouvez pas imaginer à quel point ça nous fait plaisir de savoir que vous vous tenez informés en suivant nos aventures… On se régale de tous les commentaires que vous laissez, et je tiens vraiment à remercier tous ceux qui en ont laissé au moins un ! A savoir Fredo, Isa, Nico, Jeff, Brian, Vince, Laurent, Marie, Youssef, Ju, Amadou, Nolwenn, Anne-Claire, Nicole, Marina, Callie, Hin, Char, Mike, Armand… Oups… j’en oublie certainement… Mais vraiment, n’hésitez pas à laisser un petit comment’ par ci par là, que vous nous connaissiez bien ou pas du tout (je sais que des gars qu’on n’a jamais vu nous lisent de temps en temps, et j’en profite pour passer un petit hello au Pradet !).
Je profite également de ce post pour vous donner le lien du blog d’Armand : pour l’instant, il a un peu plus voyagé que nous (pas compliqué dans la mesure où on n’a pas encore bougé d’Auckland !), et donc il a quelques photos vraiment superbes du nord de la Nouvelle-Zélande : http://www.armandnz.blogspot.com/
Il y a beaucoup de censure sur son site, car ses parents y ont accès, donc ne vous attendez pas à y trouver les photos et les récits de ses exploits de ce côté-ci du globe…
Bon, nous, on prend la route demain, donc il se peut qu'on ne puisse pas mettre a jour le blog avant un petit moment... Checkez le quand meme regulierement, car la on va voir du paysage et donc on pourra poster des photos qui je l'espere seront magnifiques !
We apologised for this blog which is not updated as often as we would like to... That’s mainly due to our respective jobs; maybe Pecanio and me were working too much! Hehe. It’s a bit frustrating, we have so many things to tell but so little time to write!
Anyway, you can’t imagine how happy we are when we know that you follow our stories... So, thanks very much to all the people who read the english version of this blog and especially to the ones who’ve let at least one message! Guys like Char, Hin, Callie, Marina, Nicole, Mike...
I’d like to let you the link for Armand’s blog. He’s traveled more than us so far (that wasn't difficult because Pecanio and me haven’t moved from Auckland yet...), so he’s got some really nice pictures from the north of New Zealand:
http://www.armandnz.blogspot.com There’s heaps of censure on his blog because his parents check it quite frequently, so don’t expect to find some stories or some pictures from his feats in this side of the world...
Pecanio and me are on the road as soon as tomorrow, so its going to be hard to update the blog... but we'll do our best, so that you'll know where we are and you'll see how beautiful this country is!
Jey

Le boulot : demission. Job is over for me!

J’ai démissionné la semaine derniere car :
- d’une, on avait prévu de partir bientôt d’Auckland, et le fait de se faire virer de Grafton a accéléré le processus, on s’est dits que le temps était venu de changer d’air…
- et, de deux, je commençais à devenir ridicule dans ce boulot-là. Depuis qu’on était passé à la campagne pour les restos « Lonestar », je n’y arrivais plus du tout…
Lundi 10 avril par exemple, j’ai failli toucher le fond.... A dix-neuf heures trente, après avoir passé plus de six heures à m’arracher le cul sur le terrain et avoir frappé à une centaine de portes, j’en étais toujours à 0 vente… Bon, OK, on attaquait une nouvelle campagne (les restos Lonestar ayant en effet remplacé les cinémas Barkeley le jeudi précédent), et, OK, la veille c’était la der de der pour Young (on s’était tous mis une race d’anthologie dans la résidence, mais ça, c’est une autre histoire), mais je n’ai pas d’excuse à chercher, ce jour-là j’étais mauvais, tout simplement… Au texto qu’Alana m’a envoyé pour me demander si tout allait bien, j’ai répondu : « bof pas tant que ça, c’est 7h30 et j’ai 0 vente… ». 5 minutes plus tard, Alana me retrouvait sur mon terrain, elle m’a dit « viens on va faire quelques portes ensemble », et voilà, l’ouragan Alana était lancé, sur les dix premières portes auxquelles on a frappées, elle a réalisé cinq ventes (elle a fait tout le boulot mais m’a laissé tout l’argent, vraiment beau jeu la Alana) !
Donc c’est beau jeu, je devais rentrer bredouille, avec 0$ dans les poches, et finalement me revoilà de retour à Grafton avec 50$ ! 50$ glanés en moins d’une demi-heure, c’est vraiment pas mal…
Le lendemain, gonflé à bloc, j’ai fait 2 ventes, et me suis dit que j’étais sur la bonne voie…
Le fond, je l’ai touché le mercredi. Ce jour-là, ben voilà, j’ai rien vendu, j’suis rentré brocouille… J’ai bien fait rire Guillaume et Armand ce soir-là, mais je n’étais pas si fier que ça, et même si depuis j’ai quelque peu redressé la pente, la décision était déjà prise, ce job n’était pas pour moi, et donc j’ai lâché l’affaire (d’autant plus que les chiens enragés et les maisons hantés du Mont Eden, ce n’était pas ma tasse de thé…).
I gave up. I couldn’t work anymore for this company…
Two main reasons :
- Firstly, because we planned to leave Auckland as soon as possible, since the day we were kicked out of Grafton.
- Secondly, and most of all, because I was very very bad in this job! Since the ‘Lonestar’ campaign started, I could do nothing but shit...
On last Monday, I should have sold nothing, if Alana hadn’t helped me (she joined me at 7.30pm, realised 5 sales and gave me all the money...). The “0 sale day” eventually came on Wednesday. Soon after that, I thought that I’d better quit...
Jey

Retour a la case depart, back to Char's

message redige la semaine derniere :
Voilà, on est de retour chez Char… On a quitté Grafton mardi dernier, au moins, ça, c’est fait ! En fait, on s’était dits qu’on partirait le lundi, c’était le jour qui arrangeait Char et ses flatmates, mais le lundi ce ne fut pas possible car on ne s’est pas réveillés, tout simplement.
La veille, on était chez Caroline, une Canadienne que j’avais rencontrée quelques semaines plus tôt dans un café, et chez elle y avait cet Ecossais qui n’aimait personne à commencer par les Français, il était prêt à se battre pour prouver à quel point l’Ecosse c’était beaucoup mieux que la France, mais il s’est endormi avant car il devait avoir 6 grammes dans l’sang, mais bon tout cela ne rime à rien et n’a aucun rapport avec ce que je voulais dire ici.
Donc reprenons, Grafton c’est fini, et on est de retour chez Char. Une page se tourne, ça c’est clair, mais l’autre page n’est pas encore ouverte, c’est certain. On est en transition, on n’attend qu’une chose, c’est de se barrer d’Auckland ! J’aime cette ville, probablement plus que n’importe quelle autre en dehors du Comté de Nice, mais là j’ai envie de bouger, de voir autre chose, sachant très bien que je remettrai un jour les pieds dans cette putain de ville !

Saturday, April 15, 2006

Virés de Grafton! Kicked out of Grafton!

Guillaume s’est fait virer de Grafton suite aux ‘incidents’ de mardi soir (une fameuse soirée dont Pécanio relate les faits principaux dans son précédent post, mais je vais y revenir également…), la nouvelle manager nous donne jusqu’à mercredi midi pour quitter les lieux (c’est énorme, la meuf elle a remplacé Young le lundi matin, et le mercredi matin elle nous virait déjà ! Comme quoi, la ‘blacklist’, ce n’était pas du mytho !).
Moi, j’suis dèg’ car je dois partir aussi alors que je n’ai pas eu le temps d’être ‘blacklisté’. Pourtant, j’ai tout fait pour, j’ai pissé dans le jardin comme les autres, réveillé les voisins et nos colocataires à Grafton à maintes reprises évidemment, j’ai aussi cassé pas mal de trucs dont l’étagère de notre chambre, me suis mis tous les Argentins à dos (Guillaume m’a bien aidé en cela, en fait je n’ai rien eu à faire, juste à leur faire comprendre que j’étais un ami de Pécanio…), mais peut-être que je ne parle pas aussi fort que Guillaume, et puis aussi je ne me suis jamais ‘battu’ avec Pilar, et ça, ça a dû jouer en ma défaveur. En outre, je ne fume pas, et un type comme Armand qui passe son temps à fumer dans sa chambre alors que c’est interdit bénéficie d’un gros avantage par rapport à moi. Surtout, je n’ai pas été présent aux moments clés, les moments qui ont tout fait basculer, les moments où la goutte d’eau a fait couler Grafton et le voisinage…
Mardi soir, c’était franchement énorme. Quand Guillaume et Armand sont revenus du port où ils avaient bu quelques verres (j'ai su par la suite que c'est une race d'anthologie qu'ils se sont mis ce jour-là dans divers bars de la ville !), j’ai eu l’impression qu’ils n’étaient plus sur la même planète que nous… Guillaume, ça fait environ 7 ans que je le connais, et honnêtement, je ne l’avais jamais vu comme ça ! La première chose qu’il m’a dite, avant d’enfoncer la porte déjà ouverte de notre chambre, et de démolir la nouvelle étagère qu’on avait récupérée dans la chambre de Marco le jour de son départ, c’est : « putain, mais cette Pilar !... mais putain, mais elle, mais alors elle, putain, elle va se prendre des coups !... mais putain, mais qu’est-ce qu’elle est conne ! », puis il gueulait dans le couloir « Armand ! Armand ! mais elles sont où les bières ??! ». Mais Armand n’était pas là, Armand si tôt arrivé était déjà reparti acheter un pack de 12 NZ Lager et une bouteille de blanc.
Après avoir réveillé toute la résidence (sans exception ! Tous ceux qui bossaient le lendemain et qui dormaient déjà venaient d’être réveillés), et tout le voisinage, et après s’être longuement chamaillé avec Pilar (au point de la mettre en larmes, mais Pilar, c’est une gamine, elle pleure pour un rien sans arrêt…), Guillaume nous a rejoint dans la rue pour notre traditionnel squat de fin d’apéro. Armand s’est posé, m’a filé une bière et on a trinqué. Xavier et Wasseem, qui avaient été réveillés par le vacarme de Pécanio, se sont ramenés eux aussi, l’un avec sa gratte, l’autre avec mon appareil photo histoire de ne rien rater de l’euphorie qui s’était emparée du trottoir…
Ce soir-là, j’étais rentré tard du boulot, aux alentours de 21h30, et donc je n’avais quasiment rien bu quand Armand et Guillaume sont revenus à Grafton. J’étais en décalage par rapport à eux, mais putain, qu’est-ce que c’était bon de rester avec eux sur le trottoir, à dire des conneries et faire n’importe quoi…
Pécanio, il était incontrôlable ce soir-là, rien, strictement rien ne pouvait l’arrêter… Que ce soit la voisine qu’il a remballé direct, lorsqu’elle nous a dit de se la fermer, en la traitant de grosse connasse, que ce soient Armand et Olgund, qui n’ont pas pu l’empêcher de pisser en plein milieu de la route, au milieu du trafic, ou encore que ce soit la Police, dont une voiture s’est arrêtée juste devant la résidence alors qu’il insultait les conducteurs qui le frôlaient sur la route… Les trois policiers, hyper sympas, nous ont dit de rentrer, car on foutait le bordel sur la voie publique, on n’a pas insisté, on a récupéré nos affaires pour remonter mais Pécanio est resté, il a levé sa bière vers les flics et a gueulé « Salouté ! »…
Avant de se coucher, Armand et lui se sont faits une omelette avec douze œufs et des pommes de terre. Ils avaient faim. Et comme ça, ils ont pu réveiller à nouveau Raul, un Argentin pas bon qui dort dans une chambre à côté de la cuisine…
Guillaume has been kicked out of Grafton, because of last Tuesday’s incidents... The new manager gave him a notification, he had one week to move out... So we have to leave on next Tuesday, by noon... It’s awesome: the new manager arrived on Monday morning, and on the very next day we were already kicked out! Apparently, that ‘blacklist’ stuff, it was something serious...
As far as I’m concerned, I’m very disappointed because i’ll have to leave as well whereas I couldn’t be on the blacklist... I wish I was! I did everything to be included: I pissed in the garden like the others, I woke the neighbours and our flatmates up many times at night, I broke a couple of things in the room, I made all the Argentinian people angry at me (simply by being Pecanio’s friend!), but maybe I don’t talk loud enough in the garden at night to be on the blacklist... Furthermore, I don’t smoke, so I can’t smoke in the room like Armand does, knowing that it’s strictly forbidden...
But mostly, I wasn’t there at the key moments, those moments where Armand & Guillaume pushed the limit...
On Wedenesday morning, after a new complaint by the neighbours, Young, the new manager, and some of our flatmates agree it had been “too much” on the previous night. I don’t really understand why... It was so cool!
Indeed, when Armand & Guillaume came back from the city, they were totally wasted (especially Guillaume, whom I had never seen like that before, in more than 7 years!). Guillaume was talking very loudly, and it was impossible to catch what he was trying to say... I just understood he wanted to kick Pilar’s ass and also that he wanted some beers more...
Fortunately for him, Armand went to the nearest Liquor store to buy a pack of 12 NZ Lager and a bottle of wine.
After having waking all the neighbours up by screaming in the garden and our flatmates by knocking at their doors, and after having “fought” a bit with Pilar, Pecanio came down in the street to join Armand, Xavier, Wasseem & me. Xavier had a guitar, he was playing some popular French tunes, while Wasseem was taking some pictures with my camera, not to miss anything of that very special moment...
Nothing, nobody, could stop Pecanio on that night. When a wowan in the neighbours shouted through her window that we should stop the noise, Pecanio told her: “Shut your mouth, you fuckin’ bitch!”... When Armand & Olgund tried to avoid him to have a pea in the middle of the road, he violently pushed them away... When a police car stopped in front of us, he said to the three policeman telling us we weren’t allowed to drink in the street like that, “cheers! Salouté in my city! Want a beer?”.

Jey

Cette fois, c'est la bonne...




Bin finalement, la Black List, elle a porté ses fruits la p’tite coquine…
Mardi après-midi, on s’baladait bien tranquillement, Armand et moi, dans un quartier appelé Parnell, LE quartier ultra chic d’Auckland (en concurrence avec Ponsonby). On est venu là parce qu’Armand cherche du boulot et qu’à Parnell y’a plein de restos ; bref c’est le quartier où je vais travailler le mercredi soir, je vous en ai parlé, le George Bar ; donc Armand dépose quelques CV et moi je l’attends dehors ; et alors je sais pas comment il m’a vu mais y’a Frazer (le gars qui bosse avec moi à l’Imperial) qui m’appelle depuis l’autre trottoir, je lui dis « what’s up bro ? » (ils adorent dire ça), et là il me dit que ça tombe bien parce qu’il a un petit paquet pour moi et qu’il faut juste attendre son pote un peu plus tard dans l’après-midi… Une putain d’averse se met à nous tomber sur la gueule d’un seul coup ; ok, ça ne peut être qu’un signe, on rentre se mettre une bière au George… Y’a Frazer et sa colocataire qui se boive déjà une bière deux tables derrière nous… On se la sirote tranquillement, et puis Frazer me propose une clope dehors… On sort un peu plus tard sur la terrasse, on se reprend une autre bière et Frazer nous propose de se joindre à eux, y’avait un autre gars aussi, mais insignifiant… Bref, on s’finit la bière, ça va on arrivait à peu près à suivre la conversation, et on s’casse avec Frazer et sa copine se mettre un petit pichet de bière au pub de la faculté ; c’est bien sympa de nous proposer, on les accompagne, sauf qu’avant de partir du George, Frazer nous propose un shot, il me demande ce que je veux boire, réflexe, je réponds Chartreuse et j’entends Armand qui crie « Ah yes, me too, me too »… Aussitôt dit aussitôt fait : il est 15h30 et les trois Chartreuses sont là, devant nous… fouuuuuu… ça fait du bien là où ça passe… On s’prend le bus, 10 minutes plus tard on est attablé au bar de l’AUT, une des deux facs principales ; chacun commence par se prendre un pichet (1L), une TUI pour moi (sacré bonne bière blonde)… et alors après ça, les pichets arrivaient par trois toutes les 10 minutes… le copain de Frazer arrive enfin, il s’assoie, boit une bière, et puis me passe mon cadeau dans les chiottes histoire d’être discret… nickel, tant que je suis dans les chiottes je vais en préparer un p’tit… petit mais… il m’a retourné la tête… on se remet chacun un pichet et puis on se dirige vers le Wendy’s (un truc genre Burger King)…tout se passe bien jusqu’au moment où on se relève et que Frazer me dit « Allez viens on va se mettre des shots à l’Imperial… » (il est chaud le copain !) ; en descendant Queen Street pour rejoindre l’Imperial j’arrivais déjà plus à marcher droit… Bref on arrive à l’Imperial, direct au bar, Frazer commande 4 shots de Chartreuse et 4 bières… Je prends ma bière, me dirige vers ma table, sauf que je renverse le tiers de ma bière, et quand je m’en suis rendu compte, 5 mètres plus loin, je me suis retourné et j’ai vu le boss du resto éponger ma bière par terre (je le vois pas avant samedi prochain)… après ça on s’est remis trois tournées de Chartreuse (logique on a fini la bouteille que personne n’avait touché depuis au moins un an)…….. et après ça, et bin faut pas me demander parce que j’en ai aucune idée… j’ai un vague souvenir qu’après l’Imperial on est allé au bar d’à côté (le Cowboy) et qu’on s’est remis deux shots de vodka, faute de Chartreuse ; il paraît que je suis passé derrière le bar (vous savez c’est la tradition, si tu passes derrière le bar, tu payes la tournée), mais le gars il a pas compris ni aimé, donc il m’a foutu sur ma chaise et puis m’a demandé de partir… C’est des potes de Frazer, je me suis cassé gentiment… D’après Armand, après ça on a pris un taxi pour rentrer et là, on pourrait croire que c’était la fin, et bin les gars c’est tout l’inverse, ça n’faisait juste que commencer…
Armand file acheter un pack de 12 et on s’cale sur le trottoir avec Jey, Xavier et Waseem… J’ai absolument aucune idée de ce qui a pu se passer, je sais juste que j’étais tranquille au milieu de la route à faire « Bouééééééééééééééééééééé » aux voitures, et qu’Armand essayait de me ramener sur le trottoir à peu près touts les 5 minutes ; sauf qu’au bout de la troisième fois, c’est une voiture de police qui est passé à côté de moi (c’est pas compliqué vu que j’étais sur la ligne blanche)… logique ils s’arrêtent, logique je trinque avec le flic : « Saluté ! » que j’lui dis… et bin ça se confirme encore une fois, il sont vachement sympa ici, et puis c’est ça qu’est bon aussi, c’est qu’ici t’as le droit d’être bourré sur la voie publique ! Heureusement d’ailleurs, parce que 100 mètres plus loin c’est le CBD, et là c’est 20 000 $ d’amende !
Après ça on n’a pas vraiment retrouvé ce qu’il s’est passé, Armand se souvient pas et moi, j’avais même plus de mémoire libre ce soir là… Y’a eu une embrouille avec Pilar apparemment, j’en sais pas plus, tout ce que je me souviens c’est que cette connasse m’a tiré les cheveux comme une folle et que j’ai voulu lui mettre une claque mais je me suis retenu… Bref, pour ma part je me suis fait une petite sieste dans le garage pendant que Jey et Armand discutaient et qu’après que Jey soit allé se coucher, bin avec Armand on s’est fini dans le garage…
On se souvient que de quelques détails, mais ce qui est sûr, c’est qu’y’a plus personne qui nous parle dans la maison, mis à part Xavier et Waseem bien sûr (qu’est-ce qu’il est bon ce Waseem), c’est le seul à nous soutenir… ils sont tellement tous culs tendus les nouveaux c’est impressionnant !! (tous argentins d’ailleurs)…
Le lendemain, c’est mercredi, je dois aller bosser à 11h ce soir ; j’ai esquivé tout le monde dans la maison, avec Armand on est allé bouffer un morceau en ville, et en revenant y’avait la manager qui m’attendait ; elle m’a balancé un speech comme quoi les voisins se sont plaints toute la nuit, et puis elle me dit tout gentiment qu’on avait dit à Young qu’on n’allait pas tarder à partir mais qu’on savait pas quand (ça fait trois semaines de ça) et que du coup elle voudrait bien savoir… c’est tout ce qu’elle m’a dit, j’ai dit que j’allais voir avec Jey et que je lui dirais…
Le surlendemain, on se retrouve dans la chambre avec Armand pour mater les photos, et là y’a quelqu’un qui vient taper à la porte, c’est Juliano le Brésilien ; il me demande de venir avec lui voir quelque chose… Je le suis, il m’amène à sa voiture, et là il me montre comment on a fait venir la plaque d’immatriculation pour poser notre bière derrière ; après réflexion on pense que c’est Armand ; Juliano croit que c’est moi mais on s’en fout, si vous aviez vu comment Armand il a fait venir la plaque pour caler sa bière, haha, et ça je sais pas si c’est avant qu’il ait pissé sur la caisse de Karine ou après… Quoiqu’il en soit la journée se passe, Jey rentre du boulot et tombe cache sur la manager dans le couloir, et là c’est pas la même ; à lui elle lui dit qu’on doit partir dans une semaine ! Je comprends plus, je vais la voir, et encore une fois, tout gentiment elle me demande quand est-ce qu’on veut partir, je lui dis que je sais pas et là elle me demande : « dans une semaine ?? » ; bon bin oui d’accord dans une semaine…
Et voilà la cerise : ce matin, à 14h, j’ouvre un œil et j’aperçois une feuille qui dépasse de mon bureau, je m’approche, je lis, ….. La Black List a porté ses fruits ; c’est une notification de la manager me demandant de quitter les lieux le 19 avril à midi........... bon bin ça au moins, c’est fait….
A midi, Jey m’appelle, il savait que cette lettre me ferait plaisir, si ça c’est pas un trophée digne… par contre, éclaté de rire il me raconte qu’en fait la manager voulait même pas lui montrer la lettre et qu’elle l’avait déjà la première fois qu’elle m’a parlé mais qu’elle ne me l’avait pas donné par ce qu’elle avait peur de ma réaction, elle avait peur que je m’énerve : N’importe quoi je l’aurais remercié putain, et d’ailleurs heureusement que Jey a insisté pour qu’elle lui donne la feuille ! Il a même failli lui dire « oh bin non donnez lui ça lui fera plaisir ! » mais il s’est retenu, ça serait peut-être un peu compliqué à comprendre pour elle…
Donc, voilà… va falloir bouger… et puis en même temps, on y réfléchissait avec Jey, c’est le moment pour nous de bouger, on a fait le tour de Grafton (plusieurs pages de l’histoire de cette maison viennent d’être écrites…), Auckland on y reviendra ; on va sérieusement penser à bouger…

Finally, the manager used the Black List…

Tuesday afternoon, Armand and me were in Parnell (a posh suburb), we were quietly walking; we came there cause Armand is looking for a job and there is a lot of restaurants in Parnell...Anyway, that’s the suburb where i work on Wednesday, in George Bar, and , i heard someone screaming my name ( actually it was just G, but they call me like this so i know it was me), i saw Frazer in front of the George, i say “what’s up bro?” (he likes this expression), he told me that’s good to see me cause he has a present for me, we just have to wait his friend; cool; suddenly it start raining really strong... that’s a sign, we enter in the George and order a beer. Frazer was with his flatmate and an other guy two tables behind us...they go on the balcony to smoke a cigarette and propose to us to come...so we came, we oredered an other beer and start talking with them...after two beers, they propose to go in the AUT’s bar (AUT is one of the big faculty)...But before to leave from the George, Frazer said “let’s have a shot first!”...it was 3.30pm, and the shots were just in front of us.....fouuuuuuuuu......so good!!.........we get in the bus, ten minutes later we arrive in the aut’s bar; first, we order a jug of beer each, then three others every 10 minutes...the friend of Frazer join us, gives me my present in the toilet to be discret, and well, i am in the toilet i can do one now...small...small but strong....after an other jug, we decide to go in Wendy’s (like Burger King)....i was already so pissed, and Frazer says “ok G let’s go to the Imperial (the bar where i work on the viaduct) to drink some shot!”.... i couldn’t even walk straight on Queen Street....we arrive in the imperial, safe, and directly to the bar “four shots of Chartreuse please and four beers!”....bringing my beer to the table i lost the third and when i looked behind i saw the boss swip my beer on the ground....i’ll see him on Saturday..Frazer told me he doesn’t care....Anyway, we drank four shot more each, to finish the bottle! ..... and decided to go in the Cowboy (the bar next door)...we drank two shot more each......and after this.....i can’t remember...........Armand told me i came behind the bar (in france when you go behind the bar you have to pay a drink to everybody...well he didn’t like...made me sit down and asked me to leave....ok ....with Armand we take a cab....i can’t even remember this, all the following things are from Armand or Jey.....after Armand bought a pack of twelve beer, we were drinking on the sidewalk, like every night, but this night i was drinking on the street, and Armand took me from the street twice, but the third, teh car in the street was a police car....so of course they stopped, so of course i wanna cheer with them, so Jey told me i said “Saluté!” ( cheers in french) to the cop......and once again, the cops were nice, they just said “ok guys go inside because the neighboors complain”.... Fortunately they are nice cause hundred meters further it’s the CBD and there it’s a 20 000$ ban if you’re drinking!
So we came in the garage with Jey and Armand, talking and drinking some beers more... i really don’t know how i can drink so much after being already so much wasted!
After a small sleep, i woke up and finish the beers with Armand; Jey went to bed a short time before...after a smoke and a last beer, we went to bed, i mean we guess we went but how and when, no one can say...
We can’t all remenber but one thing is sure, nobody want to talk with us anymore now; don’t know why?!
So the day after, i have to work in George at 11pm...i avoided everybody during the day, just went with Armand buy some food...when i came back from town with Armand, i met the manager in the corridor; but really friendly she told “oh you told to young you wanted to leave and i need to know when”, that’s right, three weeks ago we told to young we’re gonna leave.... so i said i don’t know i have to check with Jey, and, so shy, she asked me “ in a week, no?”.....Ah , well ok, if you want in a week....
The day after the day after, i was with Armand in my room watching the pictures and someone knock the door, it’s Juliano the brazilian; he asked me to come with him to see something... “ok, i follow you”....he bring me to his car and i saw...someone put a beer between the bodywork and the bumper, but the bumper was very broken....actually it wasn’t me but Armand, i was too drunk to be able to do this...
But the best is now; Today, 2 pm, i opened an eye in the morning, and saw a paper on my desk, i get closer, and read.....i got it!......it’s a notification from the manager telling me i have to leave on the 19th of April...finally the Black List was useful...
Actually, we thought about it with Jey, and actually, we know that’s the time for us to move...

Pecanio

Friday, April 14, 2006

Young's last night at Grafton!


J’aimerais revenir sur la soirée de dimanche soir… car c’était assez exceptionnel !
Le truc, c’est que c’était la dernière soirée de Young à Grafton. Le lendemain, elle devait passer les clés à une autre Coréenne. Enfin bref.
Young, elle, avait bien prévu le coup (comme à l’accoutumée dès qu’elle prend les choses en mains), et donc dimanche soir dans le living room on pouvait trouver de l’alcool à profusion, y en avait pour tous les goûts, vodka, tequila et bières, bref personne n’avait d’excuse pour ne pas boire ! Seul absent de marque : Pécanio qui traînait au boulot.
Aux alentours de 22h, on était déjà tous bien en forme. En ce dimanche 9 avril, Diana avait remis au goût du jour le jeu des paris lancé chez Char lors de la première grosse soirée chez elle, début mars. Tout le monde s’est pris au jeu ; même Nori était de la partie. C’est ainsi que les paris allaient de bon train, Diana menant la danse avec un bon pécule dans les poches plus une petite liasse qui dépassait de son soutien-gorge. Young avait également un max de blé dans les poches, suite au strip-tease qu’elle venait d’effectuer sur la table de la cuisine.
C’est à ce moment là que Pécanio a débarqué, dans un état que personne n’aurait pu imaginé jusque là. En fait, il avait suffi d’un texto pour qu’il se magne le cul comme jamais. Mon texto disait, tout simplement : « 1$ game, hurry up ! ». Apparemment, quand il l’a reçu, il se trouvait encore sur Sydmonds Street. Une poignée de minutes plus tard, on l’a vu atterrir à Grafton, tout transpirant et complètement déchaîné… D’emblée, sans même saluer l’audience, et avant même d’avoir retrouver son souffle, il s’est mis à brailler « give me some dollars ! give me some dollars ! », puis s’est mis à danser de façon frénétique, empochant les dollars par gros pactoles, avant de décrocher le jackpot grâce à un strip-tease complètement fou sur la table de la cuisine, à un moment où il avait des oreilles de lapin sur la tête ainsi qu’un string et un soutien gorge par-dessus ses vêtements ! Un show que personne n’oubliera de sitôt !
One dollar game. Pécanio adore ce jeu là, et cette fois-ci il l’a remporté haut la main. Il avait d’ailleurs tellement de billets de 1$ imprégnés de la tête de Young qu’on en a retrouvé des dizaines et des dizaines le lendemain matin, écrasés et tout trempés sur le trottoir, pas loin de l’endroit où l’on a pris l’habitude de nous poser en fin de soirée…
Last Sunday evening was quite exceptionnal!
Actually, it was Young’s last evening at Grafton. On the following day, she had to pass the keys to another Korean woman, who would be our new manager.
Anyway, Young as always thought about everything: there was alcohol for everybody, from beers to tequila and vodka... Nobody could find an excuse not to drink! Only guy missing: Pecanio who was still at work...
Around 10pm, we were all on fire, since Diana organised for us the One Dollar game that we had played at Char’s the previous month... Everybody played, even Nori! Diana was easily leading the game, with heaps of dollars in her pockets and some of them in her bras... Young was not far behind: she picked up heaps of 1$ bills after the strip-tease she did in the kitchen.
That’s when Pecanio arrived, already pissed since the guys from his work offered him some shots of I don’t know what at the end of the day... He couldn’t breath anymore, as he had sprinted all the way from Symonds street to Grafton. The reason why he had run: he had received a text message from me, saying “1$ game, hurry up!”. He loves that game, for nothing in the world he could miss this game! So, while he was grasping for breath, he was saying “give me some dollars! Give me some dollars!”. Then he started to dance, actually the party turned out to be a one man show, and he eventually won the game by earning heaps of dollars by doing a crazy strip-tease on the kitchen’s table...

Monday, April 10, 2006

Auckland Blues @ Sky Tower!


Hier apres-midi, les Blues étaient de sortie à la Sky Tower pour une session autographes avec leurs fans. Comme hier ils m’ont bien fait plaisir (victoire sur les Stormers 32 à 15, match que j’ai vu à l’Eden Park avec Armand), je tenais à me rendre à la Sky Tower pour les féliciter et choper par la même occase deux trois posters histoire de décorer notre chambre à Grafton qui pour l’instant est bien morose (on doit se contenter d’une mannequin dénudée qui pose pour le calendrier du Super 14 2006 ainsi que de notre superbe tour faîte de pack de bières qui bientôt touchera le plafond). Je voulais également en profiter pour voir si Nick Williams, c’est bel et bien le monstre qui fait des ravages sur mon petit écran quand je mate les matchs des Blues.
A ma grande déception, tous les joueurs étaient assis ; impossible de dire lequel était le plus grand et le plus costaud ! Tous étaient présents, à l’exception de Mealamu qui avait rendez-vous avec les sélectionneurs des All Blacks si j’ai bien compris.
Quand je me suis adressé à Doug (Doug Howlett, l’une des vedettes des All Blacks), il a tout de suite remarqué mon accent français. Quand j’ai affirmé être Français, il m’a dit « ah ouais ?! et tu joues au rugby ?! ». C’est alors que je lui ai répondu, « ouais, en fait j’ai arrêté mais j’étais ailier, comme toi… », puis j’ai enchaîné en rigolant : « d’ailleurs tu devrais venir jouer en France pour finir ta carrière, on formerait une paire d’ailiers redoutable ! ». Et là, c’est trop bon, y avait Ali Williams (deuxième ligne des Blues et des All Blacks) qui se tenait à côté et qui avait tout capté de la conversation, il s’est rapproché de moi et m’a chuchoté « non c’est pas à lui qu’il faut proposer, il demande trop d’argent lui ! Par contre moi j’suis chaud pour venir en France ! ». Avis aux intéressés…
Ensuite, y’avait Joe la star, je veux parler de Joe Rokocoko, lui aussi a l’air bien cool, bien décontracté et super souriant, mais j’me suis pas trop attardé car j’avais eu l’occasion de le voir à plusieurs reprises en 2004 (oh le gars blasé !). En fait j’me suis pas attardé car derrière ça poussait, tout le monde voulait approcher Joe, et puis, surtout, le mec après Joe, c’était Rua Tipoki…
Comme je l’avais promis à mon cousin Laurent (trois-quart aile RC Toulon, hey, salut Lolo !) un peu plus tôt dans la journée sur MSN, j’suis allé voir Tipoki pour lui dire qu’il devrait venir jouer à Toulon ! Après m’être présenté, je lui ai dit « Hey, Rua, mon cousin joue à Toulon dans le Top 14 français, il se plaint de ne pas avoir suffisamment de bons ballons… il m’a dit ‘si tu vois Tipoki, dis lui de venir jouer à Toulon !’ ». Le Tipoki, il est trop sympa, il était mort de rire mais en même temps il avait les yeux qui brillaient, il m’a répondu qu’il aimerait trop jouer en France ! Quand j’suis parti il me faisait des grands signes, en me disant « Stay in touch ! ».
Rua Tipoki, je n’en ai pas parlé dans mes posts précédents sur le rugby, mais je dois dire que depuis le début de la saison, c’est certainement le meilleur joueur des Blues (avec Mealamu qui fait une saison exemplaire, malgré les critiques et les défaites). L’autre jour, j’ai fait l’éloge de Tuitavake, certes il est très bon, mais s’il brille parfois, c’est dû avant tout à l’excellent boulot de Tipoki, son partenaire au centre de l’attaque des Blues. Ce gars là, il sait exactement quoi faire avec un ballon, il a définitivement atteint la maturité pour son poste de numéro 12, et le voir jouer, c’est un régal pour les yeux… Il redresse toutes les attaques, bonifie tous les ballons, rassure ses coéquipiers et fait mal aux défenses adverses (tout comme aux attaquants adverses, même s’il n’est pas le plus gros plaqueur des Blues !). Il joue avec beaucoup d’intelligence et de lucidité, la plupart du temps il patiente jusqu’à trouver une brèche dans le cas opposé, mais en même temps, à n’importe quel moment, il peut faire exploser la ligne défensive adverse grâce à son explosivité et ses instincts. Ses crochets et ses accélérations sont déroutants pour n’importe quelle défense, et, s’il n’a plus les jambes pour conclure les actions, c’est en revanche relativement aisé de le suivre, de récupérer ses passes, et d’aller marquer les essais… En clair, à ses côtés, c’est facile de briller ! Si un jour Tuitavake porte le maillot des Blacks, il ne remerciera peut-être jamais assez son compère Tipoki… Ce n’est pas un hasard si les Blues ont remporté (et ce de belle manière) trois de leurs quatre derniers matchs, avec un Tipoki omniprésent et décisif. Lorsqu’ils ont pris l’eau chez les Waratahs, Tipoki était absent… Il n’aurait pas changé le cours du match à lui tout seul, mais le rendement de la ligne de trois-quarts des Blues n’est vraiment pas le même lorsque Tipoki ne joue pas…
Bref. J’ai fini la visite en serrant la louche à quelques joueurs dont la réputation n’est plus à faire, tels que les All Blacks (anciens ou récents) Troy Flavell (lequel revient en grande forme après son exil au Japon), le demi de mêlée Steve Devine (toujours convalescent), le troisième ligne Daniel Braid, ainsi que les piliers John Afoa et Tony Woodcock…
Le dernier que j’ai pu saluer, c’était ma nouvelle idole : Nick Williams. Je lui ai dit qu’il avait fait un très bon match la veille, il m’a remercié, et à ce gars-là, je lui prédis un avenir brillant, avec un beau maillot noir sur les épaules… Il a encore du chemin à faire, mais la marge de progression de ce jeune numéro 8 de 22 ans est franchement énorme…Mon seul regret, c’est de ne pas avoir parlé à Tuitavake. Il est tellement discret que ce n’est qu’en partant que j’ai réalisé qu’il se tenait en fait entre Rokocoko et Tipoki… Honnêtement, je ne l’ai pas reconnu. Autant, sur le terrain, on a l’impression qu’il a trois tonnes de dynamite enfouies dans le short, autant à la Sky Tower cette aprèm’ on aurait dit qu’il se préparait pour sa première communion…
Avant de partir, je me suis dit que je devrais quand même prendre quelques photos avec les cheerleaders des Blues… Y en a plusieurs qui sont vraiment sexy, et en particulier une blonde, qui elle est divinement belle et ultra souriante ! Je me suis pris une photo avec elle, et j’en connais qui vont regretter d’être aller bosser aujourd’hui quand ils vont voir les photos… N’est-ce pas Armand ?! (avant-hier, pendant le match, il a passé plus de temps à mater les pom pom girls que le match, mais de toutes façons, quand Richie n’est pas sur le terrain, son intérêt pour le rugby n’est plus le même…).
Yesterday, the players from the Auckland Blues were signing autographs at the Sky Tower. After the good game they had yesterday (a 32-15 victory over the Stormers, a game that I watched with Armand at the Eden Park), I wanted to go there to tell them they played very well. I also wanted to grab a couple of posters in order to decorate our room in Grafton, which looks desperately empty since there’s nothing inside but the Super 14 2006 calendar with a naked woman and an impressive tower made of empty packs of beers (tower that should reach the roof very soon...).
Anyway, it was a great day as I could approach many emblematic figures from the All Blacks, such as Joe Rokocoko, Ali Williams, Doug Howlett, Troy Flavell, Tony Woodcock, etc. (Mealamu, the captain, wasn’t there as he was on duty for an All Blacks meeting).
It was very funny when I saw Howlett. After he signed my poster and I said “thank you’, he asked me if I was French (did he notice my accent or did he recognize me, after I previously saw him a couple of times two years ago?). I confirmed, then he wanted to know if a was a rugby player. I told him, “yes, I used to play rugby, and I was a winger, just like you!”, before adding in a big laugh: “by the way, you should come & play in France, we could form a terrific pair of wingers!”. Ali Williams, who was sitting just beside Dougie, heard everything and said to me: “No, don’t ask that to him, he asks for too much money! But I’d love to play in France!”.
Rua Tipoki is very friendly as well. As I had promised to my cousin Laurent a bit earlier in the day through MSN, I came to Tipoki and told him he should come in France to play for Toulon! Indeed, my cousin plays as a winger for Toulon in the French Top 14, and he often complains he doesn’t get good attacking balls enough... So I told Tipoki that the French club Toulon needed his skills! He replied: “oh yes, i’d like to play in France someday! Keep in touch!”.
Last time, I wrote a lot about Anthony Tuitavake. Sure he’s an excellent player, but I forgot to mention the influence Tipoki has upon Tuitavake’s game. Most linebreaks are made by Tipoki, so after it’s quite easy to follow him, score the try and shine. Tipoki is a very mature second five-eights, he plays with heaps of confidence and intelligence, most of the time he’s a very patient player, looking for holes in the opposite side, but at the same time, every time he touches the ball, he can break any defense’ line with his explosiveness. His first step is so quick! It’s not every day that we see a player that clever and that instinctive... I envy the guys playing alongside him...
I’m glad i could shake Nick Williams’ hand before I leave. I told him he played very well on Saturday... I’m sure this guy will have a brilliant future, as well for the Blues as for the All Blacks... At 22, he’s a very young number 8, powerful and talented, and he’s got plenty of room to improve... actually the sky’s the limit for him!My only regret is that I didn’t talk to Tuitavake... I actually didn’t recognise him, as I looked so discret between Rokocoko and Tipoki...
Before leaving, I took some pictures with the Blues’ cheerleaders. They’re so cute! So sexy! A blonde girl, in particular, is incredibly beautiful! So I took a picture with her, and I know some people who will regret having been to work today... (I think about Armand, who spent more time looking at the cheerleaders than watching the game at the Eden Park... But the fact is that when Richie’s not on the field, his interest for rugby decreases a lot...).
Jey

Friday, April 07, 2006

Auckland Central Police Station!


2h15 du mat’, dans la nuit du mercredi 5 au jeudi 6 avril 2006. Trois minutes après que Wasseem les ait appelés, les flics étaient déjà là. Trois voitures de la Auckland Police au 129 Grafton road. Du jamais vu.
A notre accent, les flics ont immédiatement compris qu’Armand et moi, on était les deux Français victimes d’une agression quelques minutes plus tôt. Wasseem était sur Internet, quand les flics sont montés on lui a fait « arrête de mater du porno sur le net Wasseem ! ». Les flics ont ri, puis ont demandé pourquoi c’est Wasseem qui les avait appelés. Il leur a répondu qu’on ne comprenait pas très bien l’Anglais (en fait, on était trop bourrés pour les appeler…). Les flics ont demandé à Wasseem s’il comprenait le Français. Il leur a dit, « oui, je comprends un peu » (alors qu’en fait, il ne sait dire en Français que « putain », « merde » et « fait chier » !). Les flics ont eu l’air rassuré, ils ont dit à Wasseem, « parfait, tu seras notre traducteur, viens avec nous au poste ! ».
Je ne sais pas pourquoi, mais on est restés des heures et des heures au commissariat central d’Auckland, moi dans une pièce et Armand et Wasseem dans une autre, à rabâcher la même histoire, une histoire dont tous les détails importants nous échappaient. On était au level 5, celui réservé au Crime Squad… La classe. On était trop contents d’être là !
Au moment des faits, j’étais bourré, j’ai rien compris à ce qui se passait, me souvenais même pas de la gueule de nos trois agresseurs et là le gars il voulait savoir exactement à quoi ils ressemblaient, comment ça s’était passé, où ils sont allés après, etc. Je lui ai simplement dit que l’incident avait eu lieu au bout du Grafton bridge, que je m’étais pris un gros punch dans la gueule (ça je m’en souvenais hyper bien car ça faisait encore super mal quand je discutais avec l’inspecteur Constable Keogh), et aussi que je ne m’étais rien fait volé car j’avais foutu mes mains dans les poches pour protéger mon nano i-pod ainsi que mon appareil photo qui contenait quelques photos délirantes que je venais de prendre au Margaritas. Le gars m’a demandé si les agresseurs étaient armés. J’ai dit « non », mais bon comme j’étais bourré je ne m’en souvenais plus.
Une fois ma déposition signée, j’ai pu rejoindre Armand et Wasseem dans l’autre bureau. Et là, c’était carrément magique ! Confortablement installé dans mon fauteuil, le taux d’alcool toujours pas redescendu, je me suis régalé à entendre la version des faits d’Armand, dans son franglish inimitable. Wasseem aussi d’ailleurs s’est régalé, lui qui a éclaté de rire quand Armand racontait à l’inspecteur comment il s’était fait dépouillé. Armand a dit au gars qui était armé, à savoir celui qui venait de lui chourer sa montre (une montre d’une valeur inestimable, une montre qui se transmet de génération en génération dans sa famille), son portable et son argent, « euh, are you sure you really want my cell phone ?? ». Et quand Armand a demandé aux agresseurs s’ils voulaient prendre sa carte EFTPOS (carte de crédit), les types ont dit « non, c’est pas la peine ».
Apparemment donc, l’un des gars avait une arme à feu. Quand le flic a demandé à Armand (qui était peut-être encore plus bourré que moi) si les types étaient armés, il lui a assuré que l’un d’entre-eux avait un flingue, qu’il avait camouflé sous une écharpe. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’il a dû céder sa montre, son téléphone et son fric.
J’ai bien rigolé également quand l’inspecteur a demandé à Armand si on avait bu ce soir-là, au Margaritas. Armand lui a dit, « non, pas grand-chose ! On s’est juste mis deux pichets chacun ! » (Armand n’a pas mentionné les quatre ou cinq cannettes de 50cl qu’il s’était enfilées avant d’aller au Margaritas).
Je me marrais bien aussi rien qu’en voyant Wasseem, qui regardait sans arrêt sa montre, d’un air de plus en plus résigné (le pauvre, il bossait à 7h45 ! Et il n’avait rien demandé, à 2h il s’était réveillé car une fille avait fait du bruit dans la résidence, et du coup il s’était mis un coup d’Internet vite fait avant qu’on ne l’interrompe pour lui dire d’appeler la police…).
Un autre truc qui était trop bon, c’est quand le flic se levait pour aller faire des photocopies ou autres conneries dans le genre. Tant qu’il était dans la pièce, on avait l’air grave, sérieux, concentré et tout, mais dès qu’il partait, avec Wasseem et Armand on faisait « photo ! photo ! » et on se prenait en photo comme des cons dans le commissariat central d’Auckland… En même temps, je pensais à Guillaume qui aurait trop aimé être là !
Cerise sur le gâteau, le flic nous a reconduit à Grafton dans sa voiture K 2000, une voiture super équipée, on se serait cru dans un film hollywoodien, vraiment, du talkie-walkie on entendait plein de bruit, des affaires urgentes à régler, et le gars il s’est frayé un chemin à toute allure dans le parking sous terrain du commissariat central avant de foncer comme un ouf dans les rues désertes d’un Auckland qui dormait encore. Tout ça s’est terminé par un beau crissement de pneu juste devant notre résidence au 129 Grafton road, à 5h20 du matin. J’en pouvais plus, je suis vite allé me coucher car mon réveil devait sonner 4 heures plus tard pour aller bosser. Armand et Wasseem se sont mis quant à eux une dernière bière, qu’ils ont dégustée en se lançant un concours de pets.

Wednesday night, as we were returning from the Margaritas, Armand and me were the victims of an aggression. That incident occured at the crossroads just after the Grafton bridge: we came across three bad guys, very aggressive, the one in front of me punched me but couldn’t steal anything from my pocket, whereas the nervous guy dealing with Armand robbed his very expansive watch, his brand new cell phone and his money. The other one did nothing. Apparently, one of the guys had a gun, that he was hidding underneath a scarf. I was too drunk to notice that, but Armand, who was perhaps even more wasted than me, could see the gun. That’s why he didn’t resist and gave straight away all of his belongings (although he asked the robber if he really wanted the cell phone...).
Back to our hostel in Grafton (which was just a minute walk from the place where the event took place), we saw Wasseem in front of a computer, and told him to call the police (we didn’t knew the number and more than all we were too drunk to speak on the phone to a policeman!). Three minutes later, three police cars parked just before our hostel. So funny. The policemen asked to Wasseem why he had called instead of one of us. He replied that we were French and couldn’t speak English properly... Then they inquired Wasseem if he could understand French. He said, “yes, because of all those bloody French living here I know a bit of French!” (actually, he just knows a couple of bad words in french, such as “merde” and “putain”). The policemen said that this was perfect; Wasseem would come with them and us to the police station to be our translator. So funny!
At the Auckland Central Police Station, we were sent to the level 5, the level reserved for the Crime Squad. That took me ages to remember everything (I couldn’t anyway, as I was too drunk) and to tell the full story. But once my statement signed, I could join Armand and Wasseem who were in another room, Armand telling his version to another policeman.
Those minutes in this room, with the three of us and that policeman, will remain undoubtly unforgettable for the three of us! Wasseem and I couldn’t stop laughing when Armand was telling his story (and that was awful, because we knew we had to stay serious!). Actually, Armand spent more time speaking about the Margaritas and the Burger King where we went before going home than speaking about the aggression...
When the guy asked Armand if we had drunken on that particular night, Armand said “oh, not really... we only had two or three jugs of beer each!” (and he didn’t say that he drunk four or five cans of NZ Lager beer during the evening, before going out...).
It was really funny to think about Wasseem, who was there with us whereas he had to work at 8 in the morning... Unlucky Wasseem, he was in his bed before a girl woke him up by making some noise in the loundge, so he stood up, went to the computer room and put a 50 cents coin in the machine. He wanted to do some Internet, but we came home and told him to call the police... It was 2.15 am, and by that time he couldn’t imagine he wouldn’t return to his bed before 6 o’clock!
Anyway, the funniest part of that night in the Auckland Central Police Station happened when the policeman who was dealing with us in the room stood up and went in another room in order to do some photocopies. Until then, we tried everything we could do to look serious and credible. But once he disappeared, we were like children without surveillance! We took heaps of pictures, making funny faces in the office...
The policeman drove back us at 5.20 am (we were sitting in one of those true police cars, I mean the ones where the back doors are locked and where there’s always someone giving instructions or someone needing some help through the talkie-walkie ... We were like prisoners, and the guy was driving so fast, moving so incredibly between the other cars parked in the huge police station parking... We felt like we were right in the middle of an Hollywood movie!). I went straight to the bed, because my alarm clock was set to ring 4 hours later to go to work. But Armand and Wasseem found the energy to drink one more beer and start a burps contest.
Jey

La meme!

C뭙st ce que je me disais une fois sur le trottoir뀉putain Jey aurait aim??re l?et se retrouver sur la Black list뀉attention, ? veut pas dire que lui il est tranquille, il a aussi int?? ?se tenir tranquille parce que du coup Young elle a mis ?peu pr? tous les fran?is dans le m?e lot? y뭓 que deux contrats sp?iaux pour l뭝nstant, mais elle a clairement fait comprendre qu뭝l pourrait y en avoir d뭓utres뀉..
Je savais que Jey aimerait ce concept de contrat et de liste, et surtout d뭓p?o sur le trottoir?!!!!!

Qu믞 cela ne tienne, le lendemain, on prend les m?es et on recommence?!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Et puis finalement, on est carr?ent bien install?sur le trottoir, et Young peut rien nous dire ici? Et alors la Pilar qu뭙lle s뭓muse ?venir se plaindre ici?

I knew Jey would like to be on the Black list and get a special contract, but wait, he뭩 not safe at all, he has to be quiet too, Young told us clearly, for the moment there뭩 just two special contracts, but it뭩 possible to do some more....I knew Jey would like this, and especially drink
in the street!
No problem, the day after, take the same guys and let뭩 do it again!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Actually we are very good in the street, nobody can complain now (except the cops maybe)... And, the Pilar, she doesn뭪 sleep just on the other side of the street, so it뭩 safe...

Pecanio

Wednesday, April 05, 2006

Liste noire..........Black list






Cette fois on n’est pas passé loin de la correctionnelle........ !!!!!!!!!!

Hier soir, 3 h 30 du mat’, Young vient taper à la chambre d’Armand et nous annonce à tous les deux qu’on doit quitter Grafton dès demain sans remboursement de caution....


Une soirée qui se déroule comme toutes les autres : Armand, Waseem et moi, chacun armés de notre bouteille de blanc, déambulant dans le hall de Grafton, s’arrétant tour à tour dans une chambre puis dans une autre histoire de parler avec collègues...s’en suit quelques pauses clopes dans le jardin. Les bouteilles de blanc torpillées, waseem va se coucher, et Jey dormait déjà (boulot le lendemain) ; on se retrouve Armand et moi, à 2h du mat’, pas sommeil, surtout pas envie de se coucher (tous les deux en day off le lendemain)...y’en a deux ou trois ( notamment Pilar, l’argentine) qui mataient un film dans le salon ; c’est finit, ils vont se coucher, c’est cool, avec Armand on décide de se mettre deux ou trois courses de rallye sur la play ; pour accompagner tout ça on s’ouvre le pack de bières qu’on s’est chacun acheté un peu plus tôt dans l’après-midi... bon c’est cool le rallye, mais ça saoule assez rapidement quand même...
On décide d’aller se coucher, sauf qu’on y va pas, on se cale dans la chambre d’Armand histoire de se terminer la bière ensemble et discuter un peu : je sais que ça va être dur à croire parce que vous me connaissez, je parle fort, c’est vrai, spécialement quand j’ai bu ( les voisins de Fredo en savent quelque chose), mais là, je vous demanderez de me croire, vraiment, c’est peut être la seule fois où on a vraiment fait attention putain, je me suis même surpris moi-même, d’ailleurs Xavier est juste de l’autre côté, il pourra témoigner...bref...on était tout pépère, Armand décide de s’allumer une clope (Young nous a déjà serrée deux ou trois fois fumant dans la chambre d’Armand, sachant que c’est 200 $ (-100 €-) d’amendes si tu fumes ), et là…….sans prévenir.....cette putain de folle de Pilar qui dort la chambre à côté d’Armand se met à taper contre le mur comme une folle furieuse, je pensais même pas qu’une nana pourrait taper aussi fort ! et elle se met à crier « shut up fucking frenchies !!!!!!!!!! » ; il faut savoir une chose, avec Jey on est habitué à entendre Pilar taper tous les soirs au mur et crier comme une folle, elle vivait la chambre à côté de la notre pendant trois semaines ; et surtout on s’est habitué au bruit qu’ELLE fait sans arrêt et on s’est jamais plaint : putain quand tu vis ave 30 personnes tu dois t’attendre à avoir un peu de bruit, c’est logique. Je sais pas, ça doit lui plaire j’imagine de brailler à 3 h du mat’ pour se plaindre du bruit et du coup en profiter pour réveiller tout le monde , bref ; autant vous dire que sa politesse légendaire et son charme quand elle nous traite de « fucking frenchy » nous a moyen plus avec Armand…donc en gros, on s’en branle…alors mademoiselle se lève pour taper à la porte et nous insulter : la pauvre elle sait pas ce qu’elle fait, on lui a ouvert mais on lui a même pas laisser le temps de se plaindre « Quoi qu’est ce qui a !!!!!!!!!!!!! »….donc elle repart se coucher, dégoûtée, mais tellement fière qu’elle a pas pu s’empêcher de frapper le mur encore une fois (sans déconner j’espère que vous me croyez, on était putain de calme, jusqu’à présent j’avais jamais réussi à parler aussi bas !)....et voilà pas qu’elle nous refait le coup de je tape à la porte pour venir t’insulter : ultra gavé j’ouvre la porte en commençant déjà à l’envoyer chier ! sauf que là, c’était Young.....Ah...c’est pas la même........Ne croyez pas que j’ai menti et qu’on a réveillé Young parce qu’on parlait fort, rien à voir : cette petite conne est allée la réveiller !!!!!!!! à 3 h 30 du matin, elle est allée taper à la porte de Young !!!!!!! on est tellement resté cons, on a pas pu y croire, « t’es pas bien dans ta tête toi ! »
Donc Young nous tape un speech, on lui dit « oui oui ok bien sûr », elle repart....mais elle revient.....et là Armand venait juste d’éteindre sa cigarette à la moitié histoire de pas en rajouter : ça a pas louper, Young a capté le mégot dans la main d’Armand et l’a confisqué ( trop bon on se croirait à la colo !)...mais cette fois, Young était pas super contente, elle pose deux secondes son regard dans la chambre d’Armand et se remet à nous taper un speech du genre « mais qu’est qui va pas chez vous, regardez vous buvez de la bière tout le temps, regarde ta chambre Armand, comment c’est possible ?!!!!!!!! » (rapport à la chambre, sans le savoir on se faisait un concours de chambre,nous on empile nos packs pour atteindre le plafond et Armand il collectionne les canettes vides, mais quand je vous dis qu’il en a un paquet , c’est plus que ça, j’ai même rarement vu ça !) et elle nous annonce que le lendemain elle nous notifiera qu’on doit quitter immédiatement Grafton sans toucher la caution......le rendez-vous est pris......
Putain ça ça fout les nerfs, à cause de l’autre petite conne qui va la réveiller.....putain !!!!!! on s’arme de tout ce qui nous reste à boire (quelques bières et un fond de vin) et on va se caler sur le trottoir de Grafton road : « Là putain on a le droit oui ou merde !!!!!!!!!!!!!!!!!!! »…on a dû rester là jusqu'à peut être 5h 30, après avoir vu Takashi (Japon) partir au boulot, on va se coucher....on verra bien demain........
14h : j’ouvre les yeux..... jusqu’à présent pas de nouvelles de Young, elle est pas venu taper ( quoique j’en sais rien en fait...) ; je vais réveiller Armand comme c’était prévu ; après avoir taper 20 minutes à la porte il se décide enfin à ouvrir, pas vraiment de bonne humeur, et se met direct un coup de motivation pour ranger sa chambre avant que Young la voit une seconde fois dans cette état : il a quand même réussi à remplir deux sacs poubelles de 50 litres juste avec les canettes de bières (total, plus de trophée dans sa chambre mais au moins Young ne pourra rien dire). On s’dit qu’on va peut-être pas traîner trop longtemps à la maison histoire d’esquiver Young si possible ; trop tard ; elle est là, mais on a prévu d’aller faire des courses, elle nous donne rendez-vous à 18h dans la cuisine…..on est pas très serein quand même : disons qu’il faudrait pas qu’elle nous dise bye bye maintenant parce qu’à part aller chez Charlotte je vois pas trop là…….
18h : on est à l’heure, elle aussi, Pilar est là aussi ; on s’installe à table, et commence une petite mise au point entre nous quatre donc......sauf que c’est trop bon parce qu’y’a tout le monde dans la cuisine, donc tout le monde s’en mêle : Xavier dit qu’il a rien entendu du tout à part Pilar, ça déjà c’est bon pour nous ; quand Young nous parle des bières qu’on se boit, y’a Christopher ( Germany) qui s’en mêle et rajoute « quoi et alors moi aussi, c’est comme ça en Europe c’est tout » et Xavier qui rajoute « bin ouais on est français quoi ! »…ça aussi c’est bon pour nous....mais Young n’est pas pour autant super contente, elle s’est quand même fait réveiller à 3h30 du mat’, et quand Pilar tente de s’expliquer, bin pas d’bol pour elle mais Young se rappelle : nous on l’a pas du tout réveillé, par contre elle avait entendu Pilar nous insulter comme une folle.................tout se passe calmement, j’essaye de parler directement à Pilar, on est pas des sauvages merde, mais sauf qu’elle veut même pas me regarder et ne s’adresse qu’à Young ( ou plutôt à Juliano en espagnol qui traduit ensuite à Young)...............Young veut pas d’ennui, elle se casse lundi prochain et un nouveau manager arrive.....voilà sa décision : pour la première fois dans l’histoire de Grafton, elle va établir un contrat spécial rien que pour Armand et moi, et en plus de ça, on se retrouve - avec Pilar aussi, merde faut pas déconner tout est de sa faute quand même ! - sur la liste noire, créée spécialement pour l’occasion ; liste que Young remettra au nouveau manager : si quelqu’un se plaint une fois de plus de nous, c’est direct à dégager et pas de retour de caution !!!!!!!!!

Un contrat spécial et une liste rien que pour nous, ça ça m’plaît, on en attendait pas tant !!!!!!!!!! ouais mais bon dans l’histoire on a quand même perdu le trophée d’Armand : y’a toujours des sacrifices à faire...

This time was really close to the punishment !!!!!!!

Last night, 3.30 in the morning, Young came to the Armand’s room and tell us that we have to leave from Grafton tomorrow without refund....

An evening like the others, Armand, Waseem, and me, armed with a white wine bottle each, walking in the hall and talking with the people we find....bottles ending, Waseem got to bed and Jey was already sleeping (work tomorrow); so left just Armand and me...some cigarettes and beers in the garden...2 am, some people (whom Pilar, argentina) was watching a movie, it’s finished, everybody go to bed; we are not tired and off the day after: we took some beers and start to play a video games....boring....we stop and decide to go to bed....but we didn’t, we just went to the Armand’s room to finish the beers and talking......3 am, we were so fucking quiet, but without say anything first, this crazy Pilar start to kick the wall so fucking loud and scream “shut up fucking frenchies!!!!!”.....you have to know that with Jey, we used to hear pilar screaming, she was the next room 3 weeks ago and apparently she likes scream and kick the wall...when she does some noise, nobody complains...anyway, she was so polite and friendly, so we didn’t care at all......so miss came to knock the door: poor girl, you don’t know what you’re doing, she didn’t have time enough to talk, we were so angry after such nice words like these “fucking frenchy”: “so what do you want, go back to bed!!!!!!!”, that’s what she did.....and maybe 10 minutes later, she came to knock again: i was so fucking angry, i was ready to kick her ass.....but this was not pilar, this is Young.........AH......not good......do not believe we were so loudy that we woke young up, not at all, this crazy argentinian went to knock the Young’s door (AT 3.30am!!!!!!!!!!!) to complain.....so Young warned us and go back to her room......but she came back 5 minutes later, Armand was just finished the cigarette (forbidden in the room!) but it was ok,no smell, but Young, this time, looked the Armand’s room and was so....i don’t know, upset maybe : “what’s all these beers, what the matter with you guys, why are you drinking like this”, i have to say that the Armand’s room was full of empty beers, maybe hundred or two hundred i don’t know!!!! So after to see this, she told us : “ok guys, tomorrow i will notify to you that you have to leave from Grafton immediately without any refund!”....rendez-vous taken....
2 pm : i open the eyes..... good,not news from Young......i went to wake Armand up like wesaid in the night.....he started right now to clean the room: he filled two enormous rubbish bag just with the beers......we decided to go in town, if we can avoid to see Young today it’s good....too late, she’s there and give us a rendez-vous at 6 pm in the kitchen......we’re not so fine, if she tell us to leave,except to go in Charlotte’s house, i have no idea......
6 pm : she’s there, we too, and Pilar is there too; start a kind of briefing between us........us, but all the residents of Grafton and everybody was listening and talking actually.....so funny.....Xavier start to tell he didn’t hear anything except Pilar screaming (good for us), and when young begin to talk about the beers, Christopher (germany) said “and so what it’s like this in Europe” and Xavier added “ Yes, what we are french, that’s all!”.......but young still to be not really happy, and when Pilar tried to explain, well no luck for her, but young said she heard Pilar screaming and insulting us!...........we don’t like situation like this, we are friendly people, so i tried to talk directly topilar, she didn’t even to look at me and didn’t answer ...... Young will leave next week and a new manager is coming, she doesn’t want any trouble and she like everybody in the house...... So, that is her decision: For the first time in the Grafton’s history, she will make a special contract just for Armand and me to stay in Grafton!!!!!! And more than this, we enter – with pilar, she is responsible of all this story – on the black list, created just for us! And Young will give this list to the new manager, and if anybody complains about one of us, get out and no refund!

A special contract and a black list, just for us, shit i like this idea!!!!!!! Well ok , in this story we lost the Armand’s trophy (all the beers in his room), yes, we did a contest, we stack the empty box of beers to reach the ceiling and Armand tried to keep all his emplty beers in his room.....next time for the contest, we have to do some sacrifice sometimes...

Pecanio
p.s: ok je dois dire quand meme que j'etais super enerve contre Pilar quand j'ai ecris ca, maintenant tout va bien, Pilar est sympa, mais juste ca depend quoi, elle a ses jours avec et ses jours sans...
well ok i have to say, i was so angry with Pilar when i wrote this, now all it's alright, Pilar is nice, it depends just on the day, she has some days with and some others days without...

Big Party chez Char samedi dernier !


Rarement un réveil n’a été aussi difficile que celui de dimanche matin, depuis que je suis ici…
Pourquoi une telle gueule de bois ? Il ne me semble pas avoir tant bu que ça, samedi soir chez Charlotte… Quoique, si, quand même, un peu… Et puis surtout je n’avais pas mangé… Enfin, bref !
Donc samedi soir, nouvelle soirée de folie dans la maison de Char, on était, ouf ! un certain nombre, à savoir les habitués tels que Char, Alisa, son copain sud-africain, Mike, Becs, Alex le Frenchy, d’autres potes à Char dont je ne connais les noms, Pilar, les trois Brésiliens (Juliano, Rodrigo et Vinnie), Diana, Pecanio et moi, ainsi qu’une ribambelle de têtes inconnues (des potes à Char, Mike et Alisa) plus une poignée de nouveaux venus à Grafton (Olgund l’Allemande, Raul l’Argentin, et deux autres Argentines je crois).
Raison de la soirée : départ de Mike, le plus Kiwi des Allemands ayant vécu au Canada. Il s’en va en Australie pour quelques semaines de vacances avant de remettre le cap vers son Canada adoptif. Il va bien nous manquer !
Je suis arrivé là bas, j’étais déjà plein après m’être enfilé quantité incroyable de bières dans l’aprèm’, à l’occasion de la rediffusion du match des Blues que j’avais raté la veille (à cause du boulot) et durant le match des Crusaders (que j’ai maté avec Armand au SPE bar), et une bouteille de vin, en début de soirée à Grafton…
Chez Charlotte, comme d’hab’, Coruba à volonté et moult litres de bières, chez Charlotte comme d’hab’ j’ai pas vu la fin de la soirée… avant que je m’effondre sur son lit, je me souviens on rigolait bien… Le but du jeu de la soirée, c’était de récolter le plus de bisous possibles pour remporter un cadeau. La bière et le rouge à lèvre coulaient à flot, Diana s’en donnait à cœur joie, embrassant à tour de bras tout le monde y compris les filles surtout les filles, Mike pour une fois était ivre, totalement ivre, et les Brésiliens comme chaque soir dansaient torse nu et je prenais des tas de photos tellement c’était amusant, mais il manquait quelque chose… ou plutôt, deux personnes : Carlos et Eneko ! Et deux autres : la fille au chapeau et sa copine sud-africaine ! Sans eux, la fête forcément ce n’est pas pareil… Allons, ne jouons pas les rabat-joie, vivement la prochaine fiesta chez Char !
Last Saturday, there was another crazy party at Char’s place! A party was organised in honour of Mike, who was going to leave New Zealand a couple of days later... Oh Mike, we gonna miss you!
Everybody was there, from well-known faces such as Char of course, Alisa, her south-african boyfriend, Mike, Becs, Alex the Frenchy, the three Brazilians (Juliano, Vinnie and Rodrigo), Diana the German girl, Pecanio and me, to unknown people like the three Asian girls that Mike had brought, and plenty of other Char’s friends...
I was totally pissed when I arrived at Char’s, because of the beers and the bottle of wine I had drunken before the party started (I drunk the beers at the SPE bar while watching with Armand the rugby game involving the Crusaders and the bottle of wine at Grafton while waiting for the Brazilians who had said they would drive us to the party).
At Char’s place, as always there was a massive amount of alcohol, especially Coruba (because of the contest they had won some months ago...) and beers (everybody brought some beers, and because we were many people, it was impossbile to count all the beers we could have!). This time, a new game was set. The aim was to collect as many kisses as possible. Girls were full of lipsticks, kissing every one else... Heaps of fun! But Guillaume and me, we missed Carlos & Eneko a lot… Without them, parties are not the same ! We also missed the girl with the hat... She was so hot last time! Anyway, I can’t complain anymore, whatever happens and whoever comes, parties at Char are always the greatest ones! Thanks a lot Char!
Jey

Monday, April 03, 2006

Happy Birthday Vince!

Bon je sais j'ecris a la date du 3 avril, mais en France c'est bon vous etes toujours le 2 avril, donc c'est pas trop tard, happy birthday Vince !
26 ans mesdames et messieurs, wowowow c'est jordaaaaaneeesque !! Enfin non, pas vraiment, mais bon c'est beau quand meme ! Putain, si les All Blacks avaient joue ce week end, ils auraient fait un haka special rien que pour toi, j'en suis sur ^^
Et bon c'etait egalement l'anniversaire de Stef, dite l'eponge, mais comme elle n'a pas acces a internet je me demande si ce blog est le meilleur endroit pour lui souhaiter un joyeux anniversaire... allez, peu importe, happy birthday stef !! 21, c'est une belle occasion pour se mettre cher dans la gueule ! D'ailleurs j'ai eu des echos de votre derniere soiree au VG, apparemment vous vous etes mis bien gros avec les Chihuahuas a 1 euros... Fais gaffe Stef, bois pas trop, garde des forces pour te mettre des races en equateur !!
Jey (Pecanio dort encore, mais il vous souhaite aussi un joyeux birthday a tous les deux !)
I just wish a happy birthday to my long time friend Vince who turned 26 on the 2nd of April, and also to Stef the sponge, who had her 21st birthday this week end ! I miss you !

Sunday, April 02, 2006

Les fous sont de sortie

J’comprends pas…y’a que des fous ce soir à Auckland ou quoi ?

Tout commence par une soirée des plus banales, au boulot, avec ce putain de remix honteux de « cette année là » de Clo Clo, mais quand je dis honteux c’est encore au-dessus de ce que c’est, quoiqu’il en soit, je me cale devant la porte du resto (vous savez comme tous les commerçants font quand ils attendent le client), y’a personne donc j’ai été autorisé à me mettre un Pernod (tiens d’ailleurs au passage c’est le dernier verre de la bouteille, oui c’est moi qui l’ai fini, ça devait faire 4 ans qu’elle était là. Et tiens au fait, je peux vous dire qu’on est bien rassuré parce qu’en fait on a moyen d’acheter du Ricard, pas trop cher, par l’intermédiaire du resto et ça c’est vraiment bon !), et là, depuis la porte - haha il est trop bon – j’aperçois un Maori mais énorme, une putain de masse comme on en a pas souvent vu, tout bourré, qui crie qui chante. Je rigole bien puis je retourne à mes verres que je dois nettoyer…5 minutes plus tard je reviens, et là je vois le gros Maori qui enlace tout le monde au bar, mais quand je dis enlacer, j’me suis pas approché du bar sinon il m’aurait broyé tout simplement, et puis il se commande une bière. J’ai rien dit au Barman parce que c’était l’autre Brésilien qui me gonfle qui fait toujours « moi je sais mieux que toi », mais perso je l’aurais pas servi, il était vraiment trop imbibé l’copain…il l’a servi…j’me recale devant la porte…et ce qui devait arriver arriva : j’entends du bruit dans la salle du resto, j’me retourne et là mais putain, il était trop marrant le gros, il était monté dans le resto et il a fait venir toute la décoration en bambou qui sépare le resto du bar ( les barres de bambou j’arrive même pas à les faire bouger, pour lui c’est des cotons tiges !)…Bref, tout ça moi ça m’a bien fait rire, le gros maori il est trop bon, tout souriant tellement dépouillé : et puis oui ça va les trucs de bambou avec de la glue 3 c’est comme neuf et il restera 2 verres de cassé au bilan ; sauf qu’ici ils sont sympa mais pas coulant ! Le gars ils lui ont pris son nom, carte d’identité, tout le bordel quoi…j’en revenais pas, je leur demande : « mais là vous allez le faire payer ça au gars ? », et sans aucun scrupule ils me disent qu’il a intérêt à tout rembourser, donc sur ce, connaissant l’endroit, je me permets de placer un p’tit : « mais vous avez bien une assurance pour ça non ? », et toujours sans aucun scrupule : « bin oui bien sûr mais c’est plus marrant de le faire payer, peut-être comme ça il fera attention ! »… j’étais écoeuré, j’ai eu une putain de montée, une putain d’envie de péter ma gueule, ces espèces de porcs vont faire payer des trucs neufs (qu’il faut juste réparer putain !!!!!) et deux verres (j’en pète au moins 4 par jour !!!!!) à un gars qui a peut-être pas des masses de sous (surtout vu comme il était fringué, ça respirait pas le pognon !), et qui, si il se remet une race pourra refaire la même (merci pour la leçon !)…la goutte d’eau, c’est quand un des deux manager a trouvé un portable (et il me semble bien que c’est celui du gros Maori) et qu’il se battait presque pour savoir qui allait le garder… écoeurant…

Sur ce on a fermé le bar. J’me la rentre à la maison en passant par Queen Street, il est 4 heures du mat’, et là, c’est n’imp : y’a un gros, pas Maori mais des îles sûrement, qu’était en train de jouer de la gratte, du Satriani je crois, mais putain le son il était à bloc !!!! Quelques personnes l’écoutaient jouer, mais putain c’est à bloc et il est 4 h du mat, Queen street c’est un peu l’équivalent de notre Jean Med ! C’est ça qu’est bon…

La cerise ce soir là, c’est quand j’ai vu ce gars sortir de sa voiture pour se faire des étirements ! ok c’est normal, mais seulement quand tu fais un long trajet ou que tu es sur l’autoroute, pas en pleine ville, à 4h ! ou sinon c’est moi qui n’ai plus de repères !

Apparemment ils s’étaient tous donnés rendez-vous à Auckland ce soir là…

Pecanio