Virés de Grafton! Kicked out of Grafton!
Guillaume s’est fait virer de Grafton suite aux ‘incidents’ de mardi soir (une fameuse soirée dont Pécanio relate les faits principaux dans son précédent post, mais je vais y revenir également…), la nouvelle manager nous donne jusqu’à mercredi midi pour quitter les lieux (c’est énorme, la meuf elle a remplacé Young le lundi matin, et le mercredi matin elle nous virait déjà ! Comme quoi, la ‘blacklist’, ce n’était pas du mytho !).
Moi, j’suis dèg’ car je dois partir aussi alors que je n’ai pas eu le temps d’être ‘blacklisté’. Pourtant, j’ai tout fait pour, j’ai pissé dans le jardin comme les autres, réveillé les voisins et nos colocataires à Grafton à maintes reprises évidemment, j’ai aussi cassé pas mal de trucs dont l’étagère de notre chambre, me suis mis tous les Argentins à dos (Guillaume m’a bien aidé en cela, en fait je n’ai rien eu à faire, juste à leur faire comprendre que j’étais un ami de Pécanio…), mais peut-être que je ne parle pas aussi fort que Guillaume, et puis aussi je ne me suis jamais ‘battu’ avec Pilar, et ça, ça a dû jouer en ma défaveur. En outre, je ne fume pas, et un type comme Armand qui passe son temps à fumer dans sa chambre alors que c’est interdit bénéficie d’un gros avantage par rapport à moi. Surtout, je n’ai pas été présent aux moments clés, les moments qui ont tout fait basculer, les moments où la goutte d’eau a fait couler Grafton et le voisinage…
Mardi soir, c’était franchement énorme. Quand Guillaume et Armand sont revenus du port où ils avaient bu quelques verres (j'ai su par la suite que c'est une race d'anthologie qu'ils se sont mis ce jour-là dans divers bars de la ville !), j’ai eu l’impression qu’ils n’étaient plus sur la même planète que nous… Guillaume, ça fait environ 7 ans que je le connais, et honnêtement, je ne l’avais jamais vu comme ça ! La première chose qu’il m’a dite, avant d’enfoncer la porte déjà ouverte de notre chambre, et de démolir la nouvelle étagère qu’on avait récupérée dans la chambre de Marco le jour de son départ, c’est : « putain, mais cette Pilar !... mais putain, mais elle, mais alors elle, putain, elle va se prendre des coups !... mais putain, mais qu’est-ce qu’elle est conne ! », puis il gueulait dans le couloir « Armand ! Armand ! mais elles sont où les bières ??! ». Mais Armand n’était pas là, Armand si tôt arrivé était déjà reparti acheter un pack de 12 NZ Lager et une bouteille de blanc.
Après avoir réveillé toute la résidence (sans exception ! Tous ceux qui bossaient le lendemain et qui dormaient déjà venaient d’être réveillés), et tout le voisinage, et après s’être longuement chamaillé avec Pilar (au point de la mettre en larmes, mais Pilar, c’est une gamine, elle pleure pour un rien sans arrêt…), Guillaume nous a rejoint dans la rue pour notre traditionnel squat de fin d’apéro. Armand s’est posé, m’a filé une bière et on a trinqué. Xavier et Wasseem, qui avaient été réveillés par le vacarme de Pécanio, se sont ramenés eux aussi, l’un avec sa gratte, l’autre avec mon appareil photo histoire de ne rien rater de l’euphorie qui s’était emparée du trottoir…
Ce soir-là, j’étais rentré tard du boulot, aux alentours de 21h30, et donc je n’avais quasiment rien bu quand Armand et Guillaume sont revenus à Grafton. J’étais en décalage par rapport à eux, mais putain, qu’est-ce que c’était bon de rester avec eux sur le trottoir, à dire des conneries et faire n’importe quoi…
Pécanio, il était incontrôlable ce soir-là, rien, strictement rien ne pouvait l’arrêter… Que ce soit la voisine qu’il a remballé direct, lorsqu’elle nous a dit de se la fermer, en la traitant de grosse connasse, que ce soient Armand et Olgund, qui n’ont pas pu l’empêcher de pisser en plein milieu de la route, au milieu du trafic, ou encore que ce soit la Police, dont une voiture s’est arrêtée juste devant la résidence alors qu’il insultait les conducteurs qui le frôlaient sur la route… Les trois policiers, hyper sympas, nous ont dit de rentrer, car on foutait le bordel sur la voie publique, on n’a pas insisté, on a récupéré nos affaires pour remonter mais Pécanio est resté, il a levé sa bière vers les flics et a gueulé « Salouté ! »…
Avant de se coucher, Armand et lui se sont faits une omelette avec douze œufs et des pommes de terre. Ils avaient faim. Et comme ça, ils ont pu réveiller à nouveau Raul, un Argentin pas bon qui dort dans une chambre à côté de la cuisine…
Moi, j’suis dèg’ car je dois partir aussi alors que je n’ai pas eu le temps d’être ‘blacklisté’. Pourtant, j’ai tout fait pour, j’ai pissé dans le jardin comme les autres, réveillé les voisins et nos colocataires à Grafton à maintes reprises évidemment, j’ai aussi cassé pas mal de trucs dont l’étagère de notre chambre, me suis mis tous les Argentins à dos (Guillaume m’a bien aidé en cela, en fait je n’ai rien eu à faire, juste à leur faire comprendre que j’étais un ami de Pécanio…), mais peut-être que je ne parle pas aussi fort que Guillaume, et puis aussi je ne me suis jamais ‘battu’ avec Pilar, et ça, ça a dû jouer en ma défaveur. En outre, je ne fume pas, et un type comme Armand qui passe son temps à fumer dans sa chambre alors que c’est interdit bénéficie d’un gros avantage par rapport à moi. Surtout, je n’ai pas été présent aux moments clés, les moments qui ont tout fait basculer, les moments où la goutte d’eau a fait couler Grafton et le voisinage…
Mardi soir, c’était franchement énorme. Quand Guillaume et Armand sont revenus du port où ils avaient bu quelques verres (j'ai su par la suite que c'est une race d'anthologie qu'ils se sont mis ce jour-là dans divers bars de la ville !), j’ai eu l’impression qu’ils n’étaient plus sur la même planète que nous… Guillaume, ça fait environ 7 ans que je le connais, et honnêtement, je ne l’avais jamais vu comme ça ! La première chose qu’il m’a dite, avant d’enfoncer la porte déjà ouverte de notre chambre, et de démolir la nouvelle étagère qu’on avait récupérée dans la chambre de Marco le jour de son départ, c’est : « putain, mais cette Pilar !... mais putain, mais elle, mais alors elle, putain, elle va se prendre des coups !... mais putain, mais qu’est-ce qu’elle est conne ! », puis il gueulait dans le couloir « Armand ! Armand ! mais elles sont où les bières ??! ». Mais Armand n’était pas là, Armand si tôt arrivé était déjà reparti acheter un pack de 12 NZ Lager et une bouteille de blanc.
Après avoir réveillé toute la résidence (sans exception ! Tous ceux qui bossaient le lendemain et qui dormaient déjà venaient d’être réveillés), et tout le voisinage, et après s’être longuement chamaillé avec Pilar (au point de la mettre en larmes, mais Pilar, c’est une gamine, elle pleure pour un rien sans arrêt…), Guillaume nous a rejoint dans la rue pour notre traditionnel squat de fin d’apéro. Armand s’est posé, m’a filé une bière et on a trinqué. Xavier et Wasseem, qui avaient été réveillés par le vacarme de Pécanio, se sont ramenés eux aussi, l’un avec sa gratte, l’autre avec mon appareil photo histoire de ne rien rater de l’euphorie qui s’était emparée du trottoir…
Ce soir-là, j’étais rentré tard du boulot, aux alentours de 21h30, et donc je n’avais quasiment rien bu quand Armand et Guillaume sont revenus à Grafton. J’étais en décalage par rapport à eux, mais putain, qu’est-ce que c’était bon de rester avec eux sur le trottoir, à dire des conneries et faire n’importe quoi…
Pécanio, il était incontrôlable ce soir-là, rien, strictement rien ne pouvait l’arrêter… Que ce soit la voisine qu’il a remballé direct, lorsqu’elle nous a dit de se la fermer, en la traitant de grosse connasse, que ce soient Armand et Olgund, qui n’ont pas pu l’empêcher de pisser en plein milieu de la route, au milieu du trafic, ou encore que ce soit la Police, dont une voiture s’est arrêtée juste devant la résidence alors qu’il insultait les conducteurs qui le frôlaient sur la route… Les trois policiers, hyper sympas, nous ont dit de rentrer, car on foutait le bordel sur la voie publique, on n’a pas insisté, on a récupéré nos affaires pour remonter mais Pécanio est resté, il a levé sa bière vers les flics et a gueulé « Salouté ! »…
Avant de se coucher, Armand et lui se sont faits une omelette avec douze œufs et des pommes de terre. Ils avaient faim. Et comme ça, ils ont pu réveiller à nouveau Raul, un Argentin pas bon qui dort dans une chambre à côté de la cuisine…
Guillaume has been kicked out of Grafton, because of last Tuesday’s incidents... The new manager gave him a notification, he had one week to move out... So we have to leave on next Tuesday, by noon... It’s awesome: the new manager arrived on Monday morning, and on the very next day we were already kicked out! Apparently, that ‘blacklist’ stuff, it was something serious...
As far as I’m concerned, I’m very disappointed because i’ll have to leave as well whereas I couldn’t be on the blacklist... I wish I was! I did everything to be included: I pissed in the garden like the others, I woke the neighbours and our flatmates up many times at night, I broke a couple of things in the room, I made all the Argentinian people angry at me (simply by being Pecanio’s friend!), but maybe I don’t talk loud enough in the garden at night to be on the blacklist... Furthermore, I don’t smoke, so I can’t smoke in the room like Armand does, knowing that it’s strictly forbidden...
But mostly, I wasn’t there at the key moments, those moments where Armand & Guillaume pushed the limit...
On Wedenesday morning, after a new complaint by the neighbours, Young, the new manager, and some of our flatmates agree it had been “too much” on the previous night. I don’t really understand why... It was so cool!
Indeed, when Armand & Guillaume came back from the city, they were totally wasted (especially Guillaume, whom I had never seen like that before, in more than 7 years!). Guillaume was talking very loudly, and it was impossible to catch what he was trying to say... I just understood he wanted to kick Pilar’s ass and also that he wanted some beers more...
Fortunately for him, Armand went to the nearest Liquor store to buy a pack of 12 NZ Lager and a bottle of wine.
After having waking all the neighbours up by screaming in the garden and our flatmates by knocking at their doors, and after having “fought” a bit with Pilar, Pecanio came down in the street to join Armand, Xavier, Wasseem & me. Xavier had a guitar, he was playing some popular French tunes, while Wasseem was taking some pictures with my camera, not to miss anything of that very special moment...
Nothing, nobody, could stop Pecanio on that night. When a wowan in the neighbours shouted through her window that we should stop the noise, Pecanio told her: “Shut your mouth, you fuckin’ bitch!”... When Armand & Olgund tried to avoid him to have a pea in the middle of the road, he violently pushed them away... When a police car stopped in front of us, he said to the three policeman telling us we weren’t allowed to drink in the street like that, “cheers! Salouté in my city! Want a beer?”.
As far as I’m concerned, I’m very disappointed because i’ll have to leave as well whereas I couldn’t be on the blacklist... I wish I was! I did everything to be included: I pissed in the garden like the others, I woke the neighbours and our flatmates up many times at night, I broke a couple of things in the room, I made all the Argentinian people angry at me (simply by being Pecanio’s friend!), but maybe I don’t talk loud enough in the garden at night to be on the blacklist... Furthermore, I don’t smoke, so I can’t smoke in the room like Armand does, knowing that it’s strictly forbidden...
But mostly, I wasn’t there at the key moments, those moments where Armand & Guillaume pushed the limit...
On Wedenesday morning, after a new complaint by the neighbours, Young, the new manager, and some of our flatmates agree it had been “too much” on the previous night. I don’t really understand why... It was so cool!
Indeed, when Armand & Guillaume came back from the city, they were totally wasted (especially Guillaume, whom I had never seen like that before, in more than 7 years!). Guillaume was talking very loudly, and it was impossible to catch what he was trying to say... I just understood he wanted to kick Pilar’s ass and also that he wanted some beers more...
Fortunately for him, Armand went to the nearest Liquor store to buy a pack of 12 NZ Lager and a bottle of wine.
After having waking all the neighbours up by screaming in the garden and our flatmates by knocking at their doors, and after having “fought” a bit with Pilar, Pecanio came down in the street to join Armand, Xavier, Wasseem & me. Xavier had a guitar, he was playing some popular French tunes, while Wasseem was taking some pictures with my camera, not to miss anything of that very special moment...
Nothing, nobody, could stop Pecanio on that night. When a wowan in the neighbours shouted through her window that we should stop the noise, Pecanio told her: “Shut your mouth, you fuckin’ bitch!”... When Armand & Olgund tried to avoid him to have a pea in the middle of the road, he violently pushed them away... When a police car stopped in front of us, he said to the three policeman telling us we weren’t allowed to drink in the street like that, “cheers! Salouté in my city! Want a beer?”.
Jey
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