Wednesday, May 31, 2006

Tout seul, dans l'île du sud... mais pas pour longtemps!


A l'heure qu'il est, 10 heures du mat' environ, notre cher Pécanio dort confortablement dans son lit, il est bien au chaud, chez lui dans notre beau pays, chez lui dans notre belle ville de Nice ; c'est le printemps.
A l'heure qu'il est, j'enchaîne les verres de blanc, c'est 8 heures du soir ou un truc dans l'genre et j'sais pas quoi faire en attendant Armand et surtout j'me gèle les couilles, vraiment on s'les pèle à Christchurch ! C'est l'automne. Vivement l'hiver, qu'au moins j'aille skier !
Donc Pécanio est rentré, l'avez-vous revu au moins ?! s'il vous plaît, laissez des comments et faîtes-moi part de vos impressions ! A-t-il changé ? L'avez-vous reconnu ? Vous parle-t-il en anglais ? En maori ? Vous a-t-il montré comment les maoris s'y prennent pour mettre à terre un grand gaillard ?
By now, our dear Pecanio must be sleeping in his bed, he must be warm, back to our beautiful country, back home in our beautiful city of Nice... It's spring time.
By now, I drink a glass of white wine, it's 8 pm or something like that & I don't know what to do while waiting for Armand, & most of all I'm freezing! Christchurch is amazingly cold, and we're still in autumn... Can't wait for the winter season, so that I could at least go skiing!
Jey

Tuesday, May 30, 2006

"Un-fog-attable" ! (comme l'a titré "The Press " lundi matin)


Ne lisez pas ce qui suit si vous n’êtes pas un fan de rugby ! Autrement ça va vite vous barber, car je vais revenir en détail sur la finale du Super 14 qui a eu lieu ce samedi 27 mai…
Les Crusaders viennent donc de remporter pour la sixième fois la compétition majeure dans l’hémisphère sud, anciennement appelée Super 12, et avec Pécanio, on faisait partie des petits veinards à avoir assisté dans le Jade Stadium à ce nouveau triomphe de la province de Canterbury !
Certes, le brouillard était tel que l’on n’a rien vu du match (les joueurs non plus d’ailleurs), mais au moins, on peut dire que l’on y était ! En arrivant au stade, on a pensé que le match n’aurait jamais lieu, on ne voyait pas à plus de 20 mètres ! Mais, pour cause de calendrier trop chargé et de problèmes évident de logistique, il n’y avait d’autre solution que de jouer ce match… Le coup d’envoi fut donc bel et bien donné à 19h30 (cela n’aurait servi à rien de repousser le début du match car la météo ne prévoyait pas d’amélioration…). Vu des tribunes, on ne voyait même pas une moitié du terrain. Dès qu’il y avait une chandelle, le ballon disparaissait, et quand l’arbitre sifflait, il fallait attendre que la tribune la plus proche de l’action manifeste son mécontentement ou sa joie pour que l’on sache si l’on devait huer ou applaudir ! C’était complètement surréaliste !
Plus tard, la plupart des joueurs ont reconnu qu’ils n’avaient jamais joué dans de telles conditions ! Parfois, ils voyaient un ballon tomber du ciel, sans même savoir d’où il provenait ! Entre le brouillard, le froid et le ballon qui avait été rendu ultra-glissant, toutes les conditions étaient réunies pour que l’on assiste à une bouillie de rugby… Certes, ce fut une bouillie de rugby, mais ce fut tout de même un vrai match de rugby, avec son lot de coups de pied tactiques, de mêlées écroulées, de plaquages diablement féroces et de suspense insoutenable (pour les cardiaques et les supporters des Hurricanes). C’est dans ce genre de match que l’on distingue les vrais champions des très bons joueurs occasionnels. C’est dans ce genre de match, bien pourri à bien des égards, que l’on peut apprécier à sa juste valeur toute la classe d’une équipe comme celle des Crusaders… C’est l’équipe la mieux préparée : quel que soit le terrain, quel que soit la stratégie de l’équipe adverse, quelles que soient les conditions météorologiques, les Crusaders se présentent sur la pelouse en sachant qu’ils sont préparés pour gagner ; rien, absolument rien ne peut les contrarier ou ébranler leur confiance… Les Crusaders disposent de suffisamment de leaders (avec notamment l’ancien capitaine des All Blacks, Reuben Thorne, l’actuel capitaine des Blacks, Richie McCaw, et Aaron Mauger qui conduisit les Blacks à une reprise) et de joueurs expérimentés (à ceux précités, rajoutons le pilier Greg Somerville qui compte plus de 50 sélections avec les Blacks, Caleb Ralph qui a fêté il n’y a pas longtemps ses 100 matchs de Super rugby, ainsi que les valeurs sures des All Blacks que sont Chris Jack – l’un des meilleurs deuxième ligne au monde, si ce n’est le meilleur –, le numéro 8 Mose Tui’ilai, le prodige Dan Carter – sacré meilleur joueur du monde aux derniers IRB awards – la fusée Rico Gear à l’aile – meilleur marqueur d’essai du Super 12 l’an dernier –, ou encore l’arrière Leon MacDonald – probablement le meilleur arrière de la compétition, étant donné les prestations en dents de scie de Mils Muliaina et de Chris Latham) pour que les fondations tiennent quels que soient l’environnement et les joueurs impliqués. C’est ainsi que Wyatt Crockett, le jeune pilier des Crusaders (23 ans) qui effectuait là sa première finale, a avoué à la fin du match que durant la semaine précédent le match, il était extrêmement nerveux, mais qu’au contact de types comme McCaw ou Thorne, il sentait que rien ne pourrait lui arriver…
Le brouillard était peut-être d’une épaisseur incroyable, mais le plus incroyable, c’est qu’on aurait dit que les Crusaders s’étaient préparés toute l’année à jouer une finale dans un tel brouillard ! Même si le score fut serré jusqu’au bout (19-12 au coup de sifflet final), il ne faisait aucun doute que les Crusaders allaient remporter un nouveau trophée. Jamais la finale n’a semblé leur échapper, leur domination fut totale, du début à la fin. Certes, les Hurricanes ont tout tenté sur le plan offensif (mention spéciale à l’ailier Shannon Paku qui a démontré que sa place dans les rangs du XV de Wellington n’était pas usurpée) et bravement défendu leur ligne (de ce que j’ai pu voir, Jerry Collins, fidèle à lui-même, a été épatant), n’encaissant qu’un seul essai (à 20 minutes de la fin), mais contre ces Crusaders-là, il n’y avait rien à faire… Ils ont étouffé leurs adversaires du jour, comme ils le font très bien chaque week-end, et ce n’est pas la météo qui a contrarié leur plan… La frustration dans le camp de Wellington s’est rapidement faite sentir, Tana Umaga plaquant à retardement, Isoa Toeava perdant son calme sous les chandelles adverses, l’encadrement refusant de faire sortir le demi de mêlée Piri Weepu qui s’était pris un KO en début de partie (il confiera plus tard qu’il ne se rappelle pas avoir joué la finale !), et Ma’a Nonu échangeant quelques coups de poings avec Richie McCaw… Mais ce ne fut pas suffisant pour faire sauter les nerfs du magnifique capitaine des Crusaders et des All Blacks ! En effet, une fois de plus, Richie McCaw a donné l’exemple, étant à la pointe du combat tout au long de la partie, sans se laisser intimider, résistant aux provocations adverses sans jamais relâcher la pression sur ces malheureux Hurricanes… L’énergie qu’il a déployée dans les deux dernières minutes pour anéantir l’ultime offensive des Hurricanes – alors que la plupart des acteurs de cette finale était sur les genoux et que les Hurricanes jetaient vainement leurs dernières ressources dans la bataille – m’a impressionné plus que tout, bien que je connaisse depuis fort longtemps la valeur du formidable Richie. Chris Jack quant à lui fut impérial en touche, récoltant pas moins de 10 ballons dont 8 dans le second acte, tandis que Leon MacDonald et Dan Carter ont donné une leçon de coups de pied tactiques à tous les amateurs de ce sport. Ce même Dan a inscrit 14 points au pied (quatre pénalités et une transformation pour un seul tir raté me semble-t-il), ce qui relève de l’exceptionnel étant donné l’infime visibilité que l’on avait ce soir-là… La lucidité, le sang-froid et l’intelligence de jeu d’Aaron Mauger sont également à souligner (joueur dont on ne répètera jamais assez l’importance capitale qu’il a, aussi bien dans l’organisation du jeu des Crusaders que dans celui des All Blacks), tout comme la capacité à faire basculer un match de Casey Laulala qui a prouvé en y allant de son essai qu’il n’avait pas volé sa place chez les All Blacks.
Après avoir perdu sept anciens All Blacks au début de la saison (des joueurs tels que Justin Marshall, Andrew Mehrtens, etc.), la conquête d’un sixième titre semblait loin d’être gagnée d’avance pour les Crusaders.
Pour moi, et pour bon nombre d’observateurs, dès les premières journées, il ne faisait déjà plus aucun doute que l’équipe du Canterbury allait à nouveau s’imposer dans cette compétition. Lors de la deuxième journée, vers la mi-février, les Crusaders se déplaçaient chez les Reds, en Australie. J’étais au Fiddler’s, un pub irlandais à Auckland, pour suivre la rencontre. J’ai sympathisé avec le type qui buvait sa bière a côté ; il venait de Christchurch. Alors que les Crusaders étaient menés à la mi-temps, et qui plus est largement dominés dans tous les compartiments du jeu, j’ai dit à mon collègue d’un soir, « ça n’a pas l’air d’aller pour les Crusaders cette saison ! ». Le type buvait sa bière tranquille ; il n’avait pas du tout l’air affolé. Il m’a répondu, « non je ne me fais aucun souci ; notre équipe est la mieux préparée, on use l’adversaire et on fait la différence sur la fin… ». Le bougre avait raison : dans les 18 dernières minutes, les Crusaders ont scoré la bagatelle de 31 points, sans en rendre un seul, pour finalement s’imposer largement 47 à 21, avec le point de bonus à la clé !
M’étant régalé du spectacle offert par les rouge-et-noirs (chose dure à avouer pour un supporter des Auckland Blues comme moi !), je suis retourné au Fiddler’s le samedi suivant, pour assister au match entre les Crusaders et les Sharks de Durban. Mon pote de la dernière fois n’était pas là, mais ce qu’il m’avait dit était resté ancré en moi. C’est ainsi que j’avais un petit sourire en coin lorsque j’entendais la conversation entre les deux gars derrière moi, qui se régalaient de voir les Crusaders galérer de telle manière face à la modeste équipe des Sharks. Certes, les Crusaders étaient menés d’une dizaine de points à dix minutes de la fin, certes ils ne produisaient pas de jeu, mais au fond de moi, je savais qu’ils allaient finir par s’imposer… Les Crusaders eux aussi le savaient très bien : bien que leur jeu fut abominable plus d’une heure durant ce jour-là, ils n’ont jamais paniqué, jamais abdiqué, et n’ont pas changé leur stratégie, persuadés que les efforts qu’ils avaient fournis jusque là allaient s’avérer payant au bout du compte et que leur plan de jeu allait les mener à un nouveau succès… C’est cette inébranlable confiance qui leur a permis lors de cette rencontre d’inverser la tendance et de revenir au score grâce à un essai de Rico Gear en bout de ligne. Il restait alors cinq minutes à jouer, les Sharks n’avaient plus qu’un point d’avance, et même s’ils défendaient corps et âme leur maigre avance, l’issue de la rencontre ne faisait plus aucun doute… Lorsque Dan Carter claqua un drop de plus de 40 mètres à une poignée de minutes de la fin pour offrir la victoire aux siens, il n’y eu aucune manifestation de joie superflue dans le camp des Crusaders. La victoire leur avait semblé logique – les joueurs des Sharks ne partagèrent pas cet avis, à en croire leurs têtes déconfites au coup de sifflet final, têtes qu’ils ont laissées traîner dans l’herbe du Canterbury pendant de longues minutes – mais ils savaient que ce n’était qu’une étape à franchir et que la route serait encore longue avant de soulever un nouveau trophée…
Depuis ce jour-là, je voulais écrire un message sur le blog en expliquant pourquoi les Crusaders allaient être à nouveau champions, en dépit de tous les changements intervenus à l’intersaison. Je ne l’ai pas fait, mais leur saison a été si exemplaire (tant au niveau du jeu proposé, que de la gestion de l’effectif et de la maîtrise de tous les éléments extérieurs) que je me sentais d’écrire un message pour dire à quel point les Crusaders sont sublimes ! Et je peux à présent dire que je les ai vus, pour de vrai ! (Enfin, presque…).

If you don’t understand french, read this!


I’m really sorry, we hadn’t time (to be honest, we didn’t find the motivation...) to translate in english all the events that occured since we arrived in Christchurch!
But some people (Char, Hin... good to know that there’s at least two people who read the english version of this blog!) requested us to write in english... so, let’s go, I’ll try to sum up quickly what we wrote in our previous posts!
During our first few days here, we stayed at Manu’s place. Manu is one of my cousin Fred’s best friends. Although Guillaume & I have known him for a long time now, we hadn’t expect him to be that nice with us! He even gave us his car during a week-end, a car that we gave him back with a tyre missing after Pecanio fucked up a u-turn...
After four nights or so spent at Manu’s, we moved in a house on Gloucester street. It’s well located, just a few blocks from the city center... We used to share the house with a Japanese girl & a German girl called Madlen. Madlen’s friend, Cat, stayed here as well, although the landlord didn’t know. Anyway, it was very nice to live with those two German girls, we had a great time with them, especially on the day we went to Kaikoura, and on that evening we did some cocktails with the 42 Below, but they left on Sunday.
The house is also well located because it’s near the houses of some other friends of us: at the corner lives the “argentinian community”, led by Toto & Pilar, the couple of great Argentinians we had met in Grafton three months ago... There are so nice! The two of them are lucky as well because they work at the Jade Stadium every time there’s a game; they serve beers & wine in the VIP room and can see all the games this way!
On the other side of the street, there’s a house where Sophia & Caro live. Sophia is a french girl we met thanks to Manu (they know each other since they both play handball), while Caro is another very friendly french girl we met because she was sharing Sophia's flat. Thanks to those two girls, we met other friendly people living in Christchurch, such as Michel, the Dutch guy who has become a Crusaders die-hard fan since he's here (although he knew nothing about rugby before coming in New Zealand...), Guillaume (a French guy from Savoy, friend of Sophia) and Mia, an amazingly lively Canadian girl.
Sophia is in love with Richie McCaw, really, she’s totally crazy everytime she sees him! She managed to take a picture with him a few weeks ago, and talked a bit to him at the Holy Grail on Saturday, after the Super 14 final...
Let’s talk a bit about the Super 14 final: it was played under a massive fog, so we saw nothing... We were in the stadium, we could just hear the referee’s whistle & the Hurricanes’ fans cheering (where were the Canterbrians?)...
OK... Pecanio now... on the posts he wrote, he talked a bit of the fantastic “army lady” from Wellington, he said that we drank way too much on the day we did that wine tour in the Marlborough, and he thanked Manu for all the things he did for us...
Most of all, Pecanio wrote that he had no more money, and that he was thinking seriously about leaving this country... He wrote that he wouldn’t have the motivation to work hard here in order to make some money & keep travelling... He said he didn’t want to have habits in New Zealand, he didn’t want to find a place here where he could feel like home... He also said that the 1000$ we lost because of the van did nothing good for us (that’s totally true!), and that the months we spent in Auckland were so intense that he felt this trip has been enough for him so far...
So, Pecanio left on Sunday. By now, he must be back in Nice. Back home, with his family & our friends... I miss them as well, but couldn’t imagine to come back in France that early!
Pecanio had his reasons; I guess he will write a post very soon to tell you the reasons why he left... He will explain that better than me! I simply hope he took the right decision. I mean, I hope he won't regret! He can still return to New Zealand, his visa is valid until mid-february 2007, but it's quite a long way & the plane ticket is expansive! Anyway, I enjoyed a lot all travelling with Pecanio, we had some unforgettable moments; it's been an awesome experience! We knew each other very well before leaving France, but now we know each other even better! I didn't expect him to leave after just three months or so, but that's life, "c'est la vie" comme on dit en français ;).
Now, I’m waiting for Armand... That crazy guy is expected to be in Christchurch on Wednesday... If everything’s ok, he should take over Pecanio’s room in the house (Pecanio before leaving found an agreement with the landlord, so that Armand could stay in the room for the 2 weeks & a half remaining he had already paid for...).
Armand can’t wait to leave Auckland; lots of bad things happened to him in that big city... Last trouble: he was kicked out of the house where he was living since he had been kicked out of Grafton... A Malaysian girl was expected to host him until the day he could leave Auckland, I don’t know how he knew her, but when he arrived, she told him “act like you were home”. So he didn’t hesitate to open a bottle of red wine that he found somewhere in the house, but it turned out that it was a 200$ bottle! Armand has no money, he can’t pay back the Malaysian girl; he was kicked out, one more time...
Well, he’ll be here tomorrow, I hope he could quickly find a job! Oh, by the way, I still haven’t found a job... I have to find one soon because I’m getting bored of eating disgusting noodles & drinking awful cheap beers!
See you soon,
Jey

Friday, May 26, 2006

Qui a parié que je rentrerai plus tôt que prévu ?

Rien n’est fait, mais y’a un truc qu’est sûr… à l’heure d’aujourd’hui, j’ai pile poil assez de tunes pour passer le mois, une fois le mois écoulé, bin faut voir… et alors avec l’arrivée imminente d’Armand, c’est pas dit qu’on économise des masses… putain oui y’a des choix à faire, mais on va pas rester dans la maison à se regarder dans le blanc des yeux non ? Trouver un boulot, évidemment que c’est ce qu’on va essayer de faire, mais là encore on en sais rien… A Christchurch c’est carrément la basse saison, on va voir… En fait, deux choses : d’abord financièrement, le van, 1000 $ en moins dans la besace, ça fait mal au cul... et ensuite, et bin psychologiquement, ces deux mois à Grafton, je vous l’ai peut-être déjà dit, mais pour moi en tout cas c’est comme si 6 ou 7 mois s’étaient écoulés, c’était tellement intense, et même depuis qu’on est partis, il s’est passé tellement de choses, y’a pas un jour ou il s’est pas passé un truc… Alors, oui, y’en a peut-être qui veulent se casser de Nice, de France et vivre ailleurs, moi ce que je veux c’est voyager, découvrir, c’est pas m’installer ailleurs… j’ai déjà un chez moi, et ça me suffit…si c’est pour galérer et rien pouvoir faire, autant galérer chez moi…
Je le répète, rien n’est fait, déjà on attend Armand ; mais en attendant de voir, Fredo ? si tu pouvais mettre un ou deux packs de Kro ou de Maître Kanter et un p’tit Listel gris au frais, je pense qu’après un petit square avec Ricou j’aurais bien envie d’une bière et d’un rosé; juste au cas où…
Au fait je rappelle à tout le monde qu’Armand avait démarré une collecte… si vous pensez qu’il vient à Christchurch parce qu’il a remboursé tout le monde, bin alors rien à voir ! il doit encore 200 $ à son pote Seb et alors la cerise : 600 $ à la manager de Grafton ! Plaquer des bennes à ordure ça rapporte plus des masses de nos jours…….. si vous connaissez un gars meilleur que notre Armand, j’attends de voir !....... Qu’est ce qu’il est bon !
Pecanio

Arrivé en terre inconnue, celle des Crusaders

Ici je ne voudrais dire qu’une chose, que Jey a déjà dit mais il le mérite : Merci Manu ! Sans déconner on est resté cons tellement Manu s’est mis en quatre pour nous… Je vais pas répéter ce que Jey a dit, mais en tout cas j’ajouterai que le week-end dernier, il nous a laissé sa caisse pour qu’on déménage… on la lui a ramené dimanche soir ; pour le remercier, on n’a rien trouvé de mieux que lui éclater un pneu sur le trottoir… super… Merci pour tout et bonne soirée…Pecanio

Putain enfin, on commençait sérieusement à s’encroûter…


Ok, ça fait un moment que j’ai pas donné mes impressions… Pourquoi ? putain j’en sais rien, tout le monde sais que je suis plus ou moins feignant, mais bon là en l’occurrence c’est juste que je voyais pas grand-chose à rajouter… Jey a bien résumé… Je peux au moins confirmer que la « army lady » est exceptionnelle ; Ok on n’a pas pu prendre de photos, mais entre ses réunions secrètes avec « la guerre » et « l’éclaireur » rencontré à Hamilton (qui, soit dit en passant, n’a plus posé les talons par terre depuis 12 ans), elle est vraiment furtive… Bref, y’a quelque chose qui se trame, donc même si on est pas patriotes dans l’âme, on a intérêt à se préparer…au cas où…
En tout cas, on est arrivé à bon port à Picton…… la route des vins ? ça fait 2 semaines qu’elle nous faisait baver ! On l’a pliée ! … A raison de 6 à 7 bouteilles par domaine (en général 3 ou 4 blancs et 2 ou 3 rouges, plus un bonus de « dessert wine »), et vu qu’on a fait 6 domaines différents… bin ouais on s’en est mis une belle. Mais contre toute attente (savoir si c’est l’habitude ou juste que cette journée là était particulière, j’en sais rien), on a tellement bien tenu, que, comme l’a dit Jey, on a continué sur la lancée : on s’est remis une bouteille de blanc pour Jey, et deux bouteilles de rouge pour moi, et donc bien volontiers on en a fait profité le danois ; c’était bien cool cette soirée… en fait j’me suis rendu compte qu’on a bien picolé une fois que je suis allé me coucher, en effet ça tournait… mais au moins j’ai bien dormi…….. Bon, alors la route des vins, ça, c’est fait…
Pecanio

Premiers jours a Christchurch...

Notre première semaine à Christchurch a été incroyable : on a été plutôt bien gâtés par le temps (pas trop de pluie, mais par contre il fait un froid polaire de ce côté-ci du globe !) et on a rencontré toute une série de gens hyper sympas. Cette arrivée réussie à Christchurch est notamment due à Manu, chez qui on a passés nos quatre premiers jours ici et qui nous a vraiment bien accueillis. On le connaissait de Nice, et ce depuis des années, mais pas si bien que ça en fin de compte, et là, on est restés sur le cul ! Il est venu nous chercher à l’arrivée du bus mardi dernier, nous a laissé sa chambre (il est parti chez sa copine, mais la fille ça ne l’arrangeait pas des masses étant donné qu’elle était en révisions, et donc il a fini chez un autre pote à lui le dernier soir – hors de question pour lui qu’il récupère sa chambre !), nous a présenté à ses potes franchement cool (Angie l’Allemande, Antoine le Français du Poitou, Sophia la Lyonnaise folle de Richie, etc.), nous a sorti dans les bons endroits de Christchurch (le ‘Dux de Lux’ qui brasse sa propre bière, le ‘Barn on Avon’ où Sophia chante les mercredi soir, le Holy Grail, temple sacré des Crusaders où tous les fans se retrouvent pour suivre les matchs sur écran géant, etc.), nous a dit qu’on pouvait bouffer tout ce qu’on voulait chez lui pendant son absence, et nous a prêté sa voiture pour ce week-end (il est parti pour une course d’orientation qui devait durer 24 heures…). Merci Manu !
Là, on est installés dans une maison sur Gloucester street, non loin du centre-ville. On partage la baraque avec Madlen, une Allemande qui bosse dans un pub anglais. Kat, une copine à elle, a passé plusieurs jours ici de façon clandestine mais s’est faite virer – la proprio nous avait précisé qu’il était strictement interdit d’héberger des gens dans sa maison. Y avait aussi une Japonaise, elle parlait très très doucement alors on comprenait rien à ce qu’elle racontait, mais là elle a déménagé (sur la fin elle avait l’air de râler – peut-être faisait-on trop de bruit).
Les apéros vont bon train ; les gens qu’on connaît ici n’habite pas loin. En effet, à deux blocs d’ici se trouvent Toto et Pilar (pas la chiante, mais l’autre), des Argentins qu’on avait rencontrés à Grafton, tandis qu’une maison sur la rue d’à côté est occupée par Sophia, une autre Française qui s’appelle Caro, et leurs colocs plutôt sympas. Mia, la Canadienne débordante d’énergie, habite pas loin non plus. Matt, un Français connu sur le site des Frogs in NZ, est assez mobile et disponible quand il s’agit d’apéro, tout comme Louise, la Kiwi qui bosse à Real Groovy, le magasin de disques.
Il ne manque plus qu’Armand. Celui-ci arrive à Christchurch mercredi prochain. Il est pressé de quitter Auckland, une ville où il n’a plus d’endroit où dormir. Comme il n’a plus un rond (il doit toujours quatre semaines de loyers à la nouvelle manager de Grafton – il a dû signer un papier pour affirmer qu’il la remboursera un jour – et c’est moi qui ai dû lui avancer son billet d’avion Auckland-Christchurch car sa carte bleue est bloquée), il est obligé de chercher des canapés à squatter via le site de Couchsurfing en attendant de débarquer ici, et ce depuis qu’il s’est fait virer de chez la Malaisienne qui l’hébergeait après qu’il eût été mis à la porte de Grafton. Le truc, c’est qu’en arrivant, elle lui avait dit « fais comme chez toi », alors tout naturellement, un soir il s’est mis une bouteille de vin qui traînait dans les parages, mais quand la Malaisienne a réalisé qu’Armand avait touché à sa bouteille à 200$, elle n’a pas hésité à sortir le carton rouge !
Sophia quant à elle confectionne des cartons rouge et noirs, couleurs des Crusaders. Elle en veut neuf, de sorte qu’on puisse y lire « Champions » d’un côté, et « Crusaders » de l’autre ! Et oui, demain on y va en masse, au Jade Stadium, pour la finale du Super 14 ! Pas dit cependant que Pécanio et moi on accepte de se ridiculiser avec ces cartons-là…
Pécanio est neutre, il veut un beau match, même si je sais qu’il sera bien content si les Hurricanes de Tana Umaga soulèvent le trophée. Mon cœur penche pour les Crusaders, car d’une, c’est l’équipe qui représente la ville où je vais passer les deux mois à venir, et de deux, c’est l’équipe qui pratique le plus beau rugby à l’heure actuelle, dans le sillage de l’emblématique capitaine Richie McCaw et du génial Daniel Carter (même si les Hurricanes ont parfois leur moment de flamboyance, par l’intermédiaire de joueurs exceptionnels tels qu’Umaga, Ma’a Nonu, Isaia Toeava, ou encore Jerry Collins…).
Samedi dernier, j’suis allé au Jade Stadium pour voir la demi-finale du Super 14 entre les Crusaders et les Bulls. A ma grande surprise, le stade n’était pas rempli, mais les gens d’ici doivent commencer à s’en lasser, des matchs des Crusaders. Samedi encore, ils n’ont fait qu’une bouchée des Bulls, dans un match à sens unique dès les vingt premières minutes passées... En finale contre les Hurricanes, demain, ça ne devrait pas être la même chose ! Autant sur le terrain que dans les tribunes et les bars de la ville. Ah, si Armand pouvait être là pour la finale !
Jey

Thursday, May 25, 2006

We need to update this blog!

Salut a tous, desole ca fait un bail qu'on n'a pas mis a jour le blog...
bon le truc c'est que dans la maison qu'on a trouve a Christchurch, on n'a pas encore internet... avant ce n'aurait pas pose de probleme, dans la mesure ou l'on ecrivait les messages sur mon ordi portable avant de les enregistrer sur ma cle USB et d'aller dans un cyber...
Mais voila, ma cle USB, je l'ai paumee ! Un gars l'autre jour m'a appele, il venait de trouver la cle sur un trottoir, il m'a dit qu'il me l'enverrait mais bon j'attends toujours...
Bref ! On a enormement de choses a raconter, j'espere qu'on va pouvoir le faire bientot ! (et mettre des photos !).
Samedi, c'est la finale du Super 14 entre les Canterbury Crusaders et les Wellington Hurricanes. J'ai reussi a chopper deux places, pour Pecanio et moi, on a eu du cul car tout s'est vendu en quelques heures, et la j'en peux plus d'attendre, ca va etre un match enorme ! D'un cote, Mc Caw, Dan Carter et les Crusaders, de l'autre Umaga, Jerry Collins et les Hurricanes ! Wow :)
En attendant, vous pouvez aller faire un tour sur le nouveau blog d'Armand, dedie a Richie Mc Caw ! Voici le lien : http://www.richie-mccaw.blogspot.com
Hi! We're really sorry, we haven't updated this blog for a while! The thing is we don't have any access to internet in the house yet, and I lost my USB drive, so there's no way to save all the stories we have to tell and to post the pictures we have to post!
Anyway, we're in Christchurch right now, it's a nice city although it's getting colder & colder...
It's the Super 14 final on Saturday, between the Canterbury Crusaders and the Wellington Hurricanes! I could buy 2 tickets, for Pecanio & I. I can't wait to see that game! It should be very exciting.
Before, you can check Armand's new blog; it's dedicated to Richie McCaw... Here's the link: http://www.richie-mccaw.blogspot.com
Jey

Thursday, May 18, 2006

Picton & la route des vins

Nous voilà dans l’île du sud ! On a débarqué à Picton le dimanche 14 mai, après cinq journées bien tranquilles passées à Wellington & une traversée de trois heures en ferry des plus paisibles (avant de partir, on avait rempli nos sacs à dos des bières qu’on n’avait pas finies à Wellington – sur les 3 packs de 20 Lion Brown achetés en l’espace de cinq jours, il nous restait quelques bouteilles – et on se les est sirotées sur le pont arrière du ferry)…
A Picton, on s’est arrêtés au Sequoia Backpacker ; c’était la première fois qu’on payait un hébergement depuis qu’on avait quitté Grafton (mis à part les trois nuits que j’avais passées à l’hôtel De Brett…).
Pas très bavards, les gens dans ce backpacker. A l’exception de Bjarke, un Danois qui loge là bas gratos en échange de quelques heures de boulot (ménage, taxi, etc…).
Le lundi, on s’est fait la route des vins. Cette journée-là, on s’est mis gros ! ça faisait longtemps. Non seulement on a testé des dizaines de vins sur place (Pécanio ne sera pas de mon avis, mais les Sauvignon Blancs du Marlborough sont pour moi les meilleurs au monde !), mais en plus, on a continué en rentrant… A 16h on était déjà de retour au Sequoia, le bide plein de vin et la tête tournante. Guillaume m’a alors dit, « bon, j’vais acheter une p’tite bouteille ».
- t’as pas assez bu ?!
- ben c’est soit ça, soit j’vais m’coucher cash ! donc autant continuer à boire !
- ok, ben tu m’diras combien ça fait, j’te rembourse après
- comment ça ?! on va pas partager une bouteille, c’est même pas 17h ! tu veux te coucher à 18h ou quoi ?!
- ok, j’vais aller en acheter une moi aussi…

C’est ainsi que l’apéro commença, pour de bon. Bjarke s’est infiltré dans notre dortoir ; il rigole apparemment plus avec nous qu’avec les autres gars du backpacker. On lui a proposé un verre, il n’a pas dit non. En échange de deux autres verres, il était prêt à nous conduire au départ du bus le lendemain matin à 9h. Parfait ; on lui a même servi un quatrième verre pour le coup. Pécanio s’en est allé ramener une autre bouteille un peu plus tard, bouteille qu’on s’est bue dans le dortoir en bouffant des noodles & en écoutant des vieux classiques des seventies, ainsi que les Strokes & The Bravery pendant qu’un vieil Hollandais peinait à trouver le sommeil sur son lit superposé. Tous les autres se trouvaient dans la salle vidéo ; y avait une soirée ‘spéciale’ : movie/pop corns. J’vous avais dit qu’ils n’étaient pas rigolos, les autres…
Le lendemain, on a réveillé le Danois à 8h50. Il était temps de partir ; Christchurch devait être atteinte d’ici la fin de journée…

Here we are, in the south island ! We arrived in Picton on Sunday, may 14th, after having spent five quiet days in Wellington & taken a ferry through the magnificient Marlborough Sounds.
In Picton, we stayed at Sequoia Backpacker, a nice one a bit far away from the town center. It was actually the first time we were paying for an accomodation since the day we left Grafton!
People there were not really talkative nor friendly, except Bjarke, a Danish guy who was working there a few hours a day in exchange of free accomodation.
On Monday, we did a wine tour. Oh, it was great! We tasted heaps of wines, some of them being very good (I know Pecanio wouldn’t agree, but in my opinion, the Sauvignon Blancs from the Marlborough region are the best in the world!).
We came back quite early, about 4 pm. We were full of wine; our heads were turning a lot... 4 pm, that’s when the drinking really started!
Back at the hostel, Guillaume told me he was going to buy a bottle.
- But you haven’t drunken enough, so far?
- Hey man, if I don’t keep drinking I’d rather go to bed, & it’s only 4 pm!
- Well... tell me how much it was; I’ll give you some money afterwards...
- Are you joking?! we’re not gonna share a bottle, it’s not even 5 pm! you want to go to bed at 6 or what?
- Ok, i’m gonna buy a bottle as well...
So the ‘apéro’ started this way. Bjarke joined us in our dorm, as he got bored with the other people. We offered him a glass; he didn’t refuse. Then, in exchange of two other, he told us he would drive us to the bus terminal on the following day. We even gave him a fourth glass.
Pecanio went out one more time to buy another bottle, that we drank while listening to some 70’s classics & to The Strokes & The Bravery. Bjarke appreciates good music; but it seemed that it wasn’t the case of the old Dutch guy trying to sleep in its bunk bed...
Anyway, on the next morning, we woke the Danish guy up at 8.50 am; it was time for us to leave – Christchurch was to be reached by the end of the day...
Jey

Saturday, May 13, 2006

L'hôtel De Brett, à Auckland


C'est donc à l'hôtel De Brett que j'ai passé mes derniers jours à Auckland, le mois dernier...
L’hôtel De Brett est un vieil immeuble, à la façade totalement délabrée (qur la photo il parait propore et joli, mais ce n'est qu'une illusion, un attrape-touristes ! La véritable façade, c'est celle que vous ne voyez pas, dans l'obscurité...). L’intérieur est sombre, pour ne pas dire glauque, et le patron est le type le plus antipathique d’Auckland, sans aucun doute.
Pour aller à De Brett, faut avoir des tripes, j’peux vous l’assurer ! (et surtout rien d’autre que les quelques dollars nécessaires pour payer la chambre). Quand j’y suis allé pour prendre ma chambre, j’étais avec Armand qui m’avais accompagné par curiosité (le mythe De Brett nous intriguait depuis bien longtemps). Il m’a avoué que jamais, ô grand jamais il ne passerait une nuit dans un endroit pareil ! J’en ai passé trois. Là bas, on n’a pas le droit de voir les chambres avant de s’installer. Mais bon, à 10$ la nuit, on ne peut pas faire les difficiles… Ma chambre contenait quatre lits, des lits superposés. Des lits, c’est tout, des lits minuscules et durs comme du fer. Pas de table, pas de chaise, pas d’armoire, une fenêtre à la vitre brisée et une odeur pestilentielle dans la salle de bain (un évier, une douche à l’ancienne, de l’eau froide, de la pisse sur les murs). L'après-midi, en montant dans la chambre, je me suis perdu (l'hôtel De Brett regorge d'escaliers, de portes coupe-feu et d'obscures salles entièrement vides). Dans une cage d'escalier reculée, j'ai vu un type complètement défoncé, qui reprenait "Fake Plastic Trees" de Radiohead avec sa guitare. La première nuit, je n’ai rien compris, j’étais malade comme un chien (trop de mélanges vraisemblablement…) après une soirée un peu folle au Margaritas, je me suis réveillé à 5 heures du mat’, par terre au milieu de la chambre… Je suis remonté sur mon lit superposé, mais ça n’a pas changé grand-chose, je n’ai pas mieux dormi car à De Brett, les volets sont fracassés, et donc on a droit à une agression lumineuse dès le lever de soleil ! Ce jour-là, c'est affreux, je n'ai pas bougé de l'hôtel De Brett. J'ai passé ma journée à vomir dans les chiottes. Le second matin, au réveil, j’ai aperçu une blonde sublime qui sortait de la douche. J’aurais aimé lui parler, mais j’étais trop fracassé. Sur le lit d’en face dormait le type qui venait faire le ménage. Ce jour là non plus, je ne pus dormir guère longtemps ; un Asiatique aux aurores débarqua, il s'installait pour une longue période apparemment. Il a monté ses affaires pendant dix minutes, affaires qui consistaient en 23 sacs en plastique et deux gros cartons. J'ai essayé de lui parler mais il ne comprenait pas un mot d'Anglais. Le troisième matin, j’ai encore aperçu la blonde qui sortait de la douche. C’était 9h55 ; à 10 heures je devais rendre la chambre…
Jey

Armand : objectif Christchurch !



« Armand : objectif Christchurch », c’est le pseudo d’Armand sur MSN. Il est fort probable qu’Armand arrive bien plus tôt que prévu dans l’île du Sud, à en croire ce qu’il nous a dit hier sur MSN…
Car Armand s’est fait virer de Grafton, lui aussi ! En fait, il a prévenu la manager au moment où elle venait le voir pour lui apprendre qu’il était viré. C’est énorme. Ça fait plus de quatre semaines qu’il n’avait pas payé son loyer à cette nouvelle manager coréenne (ici, les loyers doivent être payés chaque semaine), il lui a raconté des gros ‘mythos’, il lui disait que la semaine prochaine ça serait bon, mais sinon il faisait tout pour l’éviter, enfermé à double tour dans sa chambre ou s’esquivant à toute allure pour aller bosser, elle lui balançait des petits mots légèrement menaçants sous sa porte mais Armand n’en avait cure, tout ce qu’il voulait c’était se casser d’Auckland ! Bref, là, il s’est fait ‘serré’, maintenant il n’a plus le choix ! (Il voulait partir depuis belle lurette, mais tenait à rester le plus longtemps possible afin de se refaire une santé financière).
Pilar, qui n’en pouvait plus d’avoir Armand dans la chambre à côté, a décidé avant-hier de changer de chambre (alors que sa chambre était au top, c’était la plus grande, idéalement placée côté soleil, avec une vue convenable qui plus est). Hier aprèm’, au moment où Pilar passait dans le couloir, Armand était en train de dire à la nouvelle manager qu’il se cassait (elle avait la lettre de notification dans la main, Armand a dégainé avant elle). Pilar a dit « Cool ! Je vais pouvoir récupérer ma chambre ! ». Non non Pilar, c’est trop tard, quelqu’un d’autre a pris ta chambre ! Trop bon.
Ce post est peut-être l’occasion de revenir sur Armand. Les derniers jours qu’on a passés – Guillaume & moi – à Auckland ont été chaotiques, mais le temps est passé trop vite, on n’a pas eu le temps d’en parler sur le blog. La semaine de transition, avant de quitter Auckland mais après s’être fait virer (enfin, c’est Guillaume qui était tricard, moi j’ai juste suivi), on était aussi souvent à Grafton que les semaines précédentes ! Déjà, tous les matins, sur les coups de quatorze heures, je prenais ma douche là bas, après qu’Armand et moi on se soit mis une partie de rugby à l’Auckland Domain… Armand, bien qu’endetté jusqu’au cou (les loyers de retard, son pote Seb qui lui avait prêté 300$, Nic qui lui réclamait 150$ suite à un voyage dans le Northland, tandis que son compte bancaire était bloqué – il avait troué le plancher ; plus de 500$ de découvert) ne bossait que les samedi et dimanche à cette époque là. Donc on allait faire du sport, c’était sain, ça faisait du bien. Et puis ça permettait de récupérer de la veille, car à cette époque-là, même si on n’était plus à Grafton, on prenait tous les soirs des apéros bien sévères ! Et on les prenait à Grafton… Pas à l’intérieur, car on ne tenait absolument pas à voir les Argentins et autres nouveaux qui nous détestaient, mais sur le trottoir, ‘notre’ trottoir, dont on avait fait un endroit sacré. Parfois, on acceptait certaines personnes sur notre territoire : cela pouvait être Waseem, Xavier avec sa gratte, Eneko, ou encore Nori. Durant cette semaine là, Guillaume a bien dû dormir deux ou trois fois à Grafton. Après son boulot, après la mise à mort sur le trottoir, ça se comprend, il n’allait pas tracer jusqu’à Owairaka Road pour retrouver son canapé dans la maison de Char. Et donc, il dormait dans la chambre d’Armand. Un matin d’ailleurs, il parait que la manager frappait à la porte pour réclamer à Armand les loyers qu’elle lui devait, bien entendu ils n’ont pas ouvert, mais j’aurais bien aimé voir la tronche de la manager coréenne si elle avait vu Guillaume le banni, hébergé à Grafton par un gars qui ne paye pas ses loyers !
Moi, je ne dormis ni à Grafton durant cette période là, ni chez Charlotte durant le week-end, car j’avais prévu le coup, je m’étais pris une chambre à l’hôtel De Brett. C’est l’hôtel le plus pourri de la ville, le moins cher aussi, mais au mois, il est hyper bien placé, à quelques encablures du Margaritas. Pratique pour les fins de soirée (l'hôtel De Brett, ce sera le sujet de mon prochain post, faut vraiment que j'en parle!).
L’apothéose de cette semaine chaotique fut l’apéro trottoir où Armand se prit pour Richie McCaw. Armand a un don pour les plaquages : j’ai pu le vérifier ce soir-là, soir au cours duquel il a désintégré les énormes containers remplis de poubelles qui traînaient devant notre résidence. Peut-être devrais-je préciser qu’Armand était passablement énervé ce soir-là, et surtout méchamment bourré, après s’être bu une bouteille de whisky à lui tout seul… Les premiers plaquages n’étaient pas appuyés, Armand voulait juste vérifier s’il était possible de renverser ces containers. Puis il a répété le geste au ralenti, afin de s’assurer qu’il s’était bien approprié la technique de Richie McCaw lors de ses plaquages.
C’est alors que le show a pu commencer, sous nos yeux ébahis, à Guillaume et moi : Armand a enchaîné toute une série de plaquages dévastateurs sur ces poubelles, allant de plus en plus vite et frappant de plus en plus fort… Après un dernier plaquage, il s’est relevé l’épaule en vrac et le jean en partie déchiré, il se plaignait de son coude, mais quand je lui ai dit que sur ce dernier plaquage, il m’avait vraiment fait penser à Richie McCaw, je l’ai vu sourire comme jamais… Je crois que je n’aurais jamais pu lui sortir un meilleur compliment !

Donc voilà, c’est imminent, Armand va nous retrouver à Christchurch, le fief de Richie McCaw et des Crusaders, Christchurch la ville la plus anglaise de Nouvelle-Zélande, Christchurch la ville de la bière, pour un hiver qui s’annonce chaud, chaud, chaud !
Jey
PS. Sur son blog, Armand a écrit un truc sur nous, les deux Nissarts... Allez voir ce qu'il pense de nous ! (par contre, c'est une version soft, car ses parents lisant son blog, il est obligé de censurer certains points...). Le lien se trouve à droite, sur ce blog.

Thursday, May 11, 2006

Flashback : Palmerston North


Maintenant qu'on est posés quelquepart, avec une connexion Internet et tout, j'me dis qu'il serait peut-être temps de revenir sur ces deux jours passés à Palmerston North...
Là bas - à Palmy pour les intimes -, on est restés deux nuits chez Emma, une fille de Myspace qui partage une maison avec trois autres personnes : Aaron et un couple dont les noms m'échappent.
On dormait dans le salon, un salon où on se les pèle comme en Sibérie. Le premier soir, j'me suis tapé le canapé (avec le sac de couchage que m'avait donné Char), Pécanio dormant sur un matela par terre ; le second soir on a fait l'inverse. Ce fut roots...
Comme on n'était pas pressés d'aller au lit, on squattait sur la terrasse le soir... Grâce à nous (c'est Emma qui nous l'a confié), les liens dans la maison se sont resserrés ! Les petites réunions entre coloc' autour d'une bière dans le salon ou sur le canap' en terrasse, ils n'y étaient pas habitués... On a un peu changé leurs habitudes, mais ça leur a plu, en fin de compte.
Un truc qui m'a plu à Palmy, c'est le musée du rugby. Super original : ils avaient plein de trucs de ouf, genre le maillot de toutes les nations jouant au rugby (comme ceux des Pays bas ou de la Thailande !), mais en revanche, pas la moindre photo d'un Michaël Jones ou d'un Richie McCaw ! J'ai rouspété, le bonhomme tout rond qui tient l'musée m'a garanti qu'il allait remédier à ça...
J'ai pris une photo d'une photo exposée au musée qui m'a bien accrochée. On y voit des gars dans un arbre, à l'occasion d'un match entr eles All Blacks et l'Ecosse me semble-t-il, il y a de cela fort longtemps... C'est complètement énorme, la voici (j'en compte 28 des bonhommes, mais peut-être que je me trompe...) :
PS. Je viens de mettre plusieurs photos concernant le wwoofing (à l'endroit du post intitulé 'Un p'tit coup de wwoofing !'), où l'on nous voit, Pécanio et moi, galérer avec le foin et la brouette, au milieu des poules...
Ces photos devraient satisfaire au moins Totak & Armand...
Now we've got an Internet connection in Wellington, it's time for us to do a flashback, to tell a bit what happened in Palmerston North (aka Palmy).
I mean, there's not much to say as we just stayed 2 nights overthere, but we really wanted to put some pics of Emma because she was such a nice host! Although we were quite cold at night (not to say we were totally freezing on our couch in the living loundge!), we spent a very good time in Palmy.
Thanks to Emma, we could find a place to stay in Wellington (at her really cool friend's, called Sophie), so thousands of thanks to Emma!
PS. I added some pics from the wwoofing era, that you could find under the post named 'Un p'tit coup de wwoofing!'. Good way to see us struggling in the middle of the chicken...
Jey

Wellington!


Nous voilà enfin arrivés dans la capitale du pays, à savoir Wellington.
On squatte l’appart’ de Sophie, une amie d’Emma (la fille de Palmerston North). Sophie est bassiste dans un groupe de métal/hardcore, dénommé Cathedra, et c’était marrant car avant de la rencontrer, on s’attendait à voir une pire métalleuse ! Le jour où l’on est arrivés (mardi midi), elle était en cours, et donc elle avait chargé ses flatmates de nous récupérer. Ses flatmates faisant également partie de Cathedra, on s’imaginait tout un tas de trucs, genre on se voyait déjà dans l’appart entouré de gothiques et de métalleux aux cheveux bien gras et bien longs, on s’imaginait le chanteur en train de répéter ses braillements en pleine nuit, on se demandait de quelle heure à quelle heure le batteur allait cogner ses caisses, et on se disait qu’il valait mieux partir avant une éventuelle sortie nocturne au cimetière local ; Pécanio avait même peur qu’il n’y ait que du grindcore en fond sonore dans cet appart’… En fait rien à voir, les gars sont vraiment cool ! Par contre, y a pas de musique dans l’appart (ou très peu), et ça c’est bien dommage…
On a notre propre chambre, Trisha nous ayant gentiment prêté la sienne jusqu'à la fin de la semaine (elle est partie à Palmerston North pour quelques jours), et on a même une connexion Internet sur mon ordi (on utilise le câble de Trisha).
Ici, c'est vraiment cool, les gens ne sont pas stressés du tout. La porte de l'appart de Sophie n'est jamais fermée à clés, mais ça n'craint rien...
Ceci dit, à Wellington, y a quand même des gens bizarres. Ma préférée, c’est « The Army Lady ». C’est une vieille (50 ans peut-être), camouflées de la tête aux pieds dans sa tenue kaki, protégée par un casque G.I qui a dû en connaître des guerres, et elle se trimballe tout un attirail, des armes probablement, oui c’est ça elle est armée jusqu’au dents, et elle traîne du côté de Cuba St en avançant d’un pas nerveux, la tête baissée, prête à charger... Un jour, elle fera tout sauter. C’est inévitable. Est-elle en relation avec « La Guerre », l’un de nos Niçois favoris ? Nul ne le sait. J’ai voulu la prendre en photo, mais l’opération semblait trop risquée… Un mauvais geste, un flash qui crépite trop tard et c’en était fini de mon séjour en Nouvelle-Zélande !
« The Army Lady », dans son genre, rivalise avec le gars d’Hamilton. Car on a vu un gars à Hamilton, le type il marche sur la pointe des pieds, on était posés sur la terrasse d’un café, et on l’a vu passer et repasser, sans jamais poser les talons sur le sol… La main droite le protégeant du soleil, il observe. Ce type est très discret, il ne fait pas un bruit, il pourrait très bien passer inaperçu n’importe où, mais le truc c’est qu’on ne voit que lui dans la rue…
We finally arrived in Wellington, the capital city!
We sleep in Sophie’s flat. She’s a friend of Emma, the girl from Palmerston North. Sophie is the bass player from Cathedra, a metal/hardcore band. It was funny, because before meeting Sophie and her flatmates, we imagined a group of guys with long black dirty hair, playing loud music in their room... Pecanio even feared that they would exclusively listen to grindcore & stuff like that... But not at all, and actually those guys are really nice!
There are some weird people in Wellington. My favourite has to be “The Army Lady”, an old lady (maybe 50) who’s dressed up like she’s going to the war. Her skin’s brown but she’s green from head – she’s got an helmet – to toe! It seems she’s got heaps of weapons, and she always walks around the same street... When’s the attack?
Jey

Saturday, May 06, 2006

Un p'tit coup de wwoofing !


Ça y est, on y est. On est là, au milieu de nulle part, dans cette campagne complètement paumée plutôt proche de Silverstream, un bled complètement paumé aux alentours de Upper Hutt, une ville complètement paumée dans la banlieue éloignée de Wellington…
On est là en tant que ‘wwoofers’. Apparemment, les wwoofers ici ne sont pas légions. Dans le train qui nous conduisait à Silverstream, les gens nous regardaient bizarrement. On était peut-être les premiers non-Kiwis à grimper dans ce train !
On est arrivés à Silverstream mercredi aprèm, sur les coups de 16 heures, mais la fermière ne pouvait nous chercher avant 21 heures… Comme la principale (et unique !) rue de Silverstream se résume à un supermarché, une école et deux ou trois kebabs et fast-food chinois qui de toutes façons sont fermés, eh ben on n’a eu d’autres choix que de s’acheter un pack de DB Draught pour patienter jusqu’à 21 heures dans le parc le plus proche.
Ça valait le coup d’attendre si longtemps dans le froid glacial d’une nuit automnale à Silverstream. La ferme, gérée par Carolann et Andrew, est fortement sympathique. On y côtoie des vaches, des chevaux, des cochons évidemment, des poules aussi, ainsi qu’une poignée de chiens. Je pense qu’il y a des moutons également. Oui, c’est obligé, ici, des moutons y en a de partout.
Ça fait du bien quand même, cette mise au vert. Et le paysage vaut le déplacement, mais pour en profiter, faut attendre que la brume se soit dissipée puis grimper en haut de la colline derrière la maison (par contre là c’est Interville, faut passer à toute vitesse au milieu des vaches et des taureaux qui cavalent après nous!).
Ici, c’est à l’ancienne. Pas de connexion à Internet, pas de réseau pour le portable, pas d’eau chaude avant 18h30 (ça marche à l’énergie solaire…), pas de musique dans la maison, bref c’est super fun. On a tout de même une télé qui capte quatre chaînes, dont les trois plus nazes de tout l’hémisphère sud, plus un magnéto qui nous servira à visionner les épisodes de la série « Hogan’s Heroes » (ça a l’air complètement bidon, mais on n’a pas vraiment le choix niveau cassettes…) le jour où l’on déprimera pour de bon. Récemment, on s’est matés « Night Flight From Moscow », un film que je recommande à tous ceux qui veulent perdre 1 heure 47 de leur vie. Sinon, pour occuper le temps, on lit des bouquins, on fait la sieste, on regarde la pluie tomber, et on mange. Il n’y a pas grand-chose à manger, mais on trouve toujours un truc à avaler. Aujourd’hui par exemple, Pécanio a fait du pain. Miam !
Le concept du wwoofing est bien sympa, quand on y pense : on est nourris et hébergés en échange de quelques heures de travail seulement. En gros, on bosse 4 heures, on se nique le dos, on attrape la crève, on se prend des coups de marteau sur les ongles, mais au moins on a un lit chacun (chose qui n’était plus arrivée depuis notre départ de Grafton !). En plus, on ne peut pas faire la fine-bouche : depuis que le van a rendu l’âme, tout dollar économisé, c’est de l’or en barre.

Nos premiers pas dans le milieu du wwoofing se sont avérés passionnants : on a pilé du charbon avec un petit marteau pour fabriquer de la peinture naturelle, on a creusé un trou autour d’un arbre qui faisait chier son monde (histoire de le ‘faire venir’ le lendemain), on a peint un enclos avec notre super peinture fraîchement créée, et on a séparé des graines microscopiques de je n’sais quoi noires qui étaient mélangées avec d’autres graines microscopiques de je n’sais quoi mais blanches… A priori, les jours à venir devrait être consacrés à la 2e puis la 3e couche de peinture. Il se peut qu’on continue à trier les graines, également. On verra bien. De toutes façons, comme il n’y a rien à faire, même la tâche la plus ingrate nous divertit et nous fait plaisir…

PS. Bon, désolé si j’ai zappé le récit de notre escapade à Palmerston North, mais la vérité c’est qu’il n’y avait rien d’intéressant là bas (mis à part le musée nationale du rugby, que j’ai forcément plus apprécié que Pécanio, et les deux ou trois personnes qu’on a rencontrées, telles que Emma qui nous a hébergés, son coloc’ Aaron et sa copine Anna qui m’ont fait découvrir des groupes alternatifs locaux pas mauvais). C’est d’ailleurs avec ces trois personnes qu’on a passé une très bonne soirée lors de notre deuxième et dernier soir à Palmy… Merci à eux !
Here we are, finally, in the middle of nowhere! Near Silverstream more exactly, which is a village not so far from Upper Hutt, a quiet town in the Wellington region.
We’re here as ‘wwoofers’, meaning that we’re here to work in an organic farm in exchange of an accomodation & the meals. That’s not so bad since we don’t have any more place to sleep!
We arrived at Silverstream on Wednesday, the 3rd, in the afternoon (4 pm). It turned out that Carolann couldn’t pick us up before 9 pm... So we had 5 hours to wait, with all of our luggage, in that village where there was absolutely nothing to do! Fortunately, we found a supermarket & a park close to it, so we bought a pack of 12 beers, laid down on the park & waited until 9...
It was worth the wait. The farm, owned by Carolann & Andrew, is pretty nice, with heaps of animals (pigs, horses, cows, chicken, dogs & other stuff like that...) & nice sceneries surrounding the house (but to get on top of the hill to have a good view, we have first to cross a field full of nasty bulls...).
What we do in the farm? Some painting, digging some holes, seperating some seeds...
After work, there’s not much to do... we have the choice between watching some crappy videos from the 70’s (have you ever seen that movie called ‘Night Flight From Moscow’? One of the biggest shit of that era!), reading a book while listening to the rain falling down, or walking to the top of the hill where we can enjoy the landscape providing the weather’s ok and the bulls agree... Or we can cook something: Pecanio made some bread today... Yummy!
The big problem (but our mums will be satisfied!) is that we’ve got no more beers to drink! We’ve asked Andrew to bring some beers back from town next time he goes there, but for now it’s the healthier way of life we could have...
Oh, and we don’t have any access to Internet, and our phones don’t work... So don’t be surprised if we don’t reply to your messages!
PS. Sorry if I skipped the story of our stay in Palmerston North, but actually there was nothing interesting in that city! Except the national rugby museum for me, and of course Emma (our host) & her flatmates & friends, especially Aaron & Anna. Thanks to them for the very good moments we had on our last evening overthere!
Jey

On fait un break, et on respire…


Oh la la ça fait du bien !... ! Bon je sais ça fait un moment que j’ai pas fait part de mes impressions mais là précisément qu’est-ce que je peux dire… ENFIN, c’est le mot, enfin… enfin je respire. Je respire, déjà parce que y’a pas un pot d’échappement à moins d’un kilomètre, et surtout je respire parce qu’y’a pas un con à deux bornes à la ronde !!!!!! et ça, ça fait du bien… ah ok, peut-être ce taureau noir et blanc un peu fou, mais pas méchant…
Maman c’est toi qui va être contente, y’a pas d’alcool dans tout ça…enfin pas des mes phrases, mais bon, Hé, on est pas fous, on est quand même pas parti les mains vides de Palmerston North…….. Entre le vin de Gingembre, les bières que Andrew doit nous ramener du supermarché tout à l’heure, notre fin de Ricard qu’on sauvegarde tant bien que mal, et nos 4 bouteilles de 42Below, je crois qu’on devrait avoir de quoi faire; avec un peu d’herbe locale pour aller avec tout ça…… Ah, voilà qu’on est bien !
Pecanio

Monday, May 01, 2006

Hin & New Plymouth


Aucun regret d’être partis d’Hamilton. La ville n’était pas aussi pourrie que je ne le craignais mais on en a vite fait le tour.
On vient de passer le week-end à New Plymouth, une charmante petite ville (50000 habitants) sur la côte ouest de l’île du Nord. Ici, je me sens vraiment bien : le climat est aussi agréable qu’à Nice, à savoir que le ciel est quasiment toujours bleu, il fait bon, et en plus y a la mer d’un côté et les montagnes de l’autre (enfin, juste un volcan, le mont Taranaki que l’on n’a pas pu voir avant lundi matin à cause de la masse de nuage qui le recouvrait…).
Ici, on a dormi chez Hinerangi, dite Hin, une maorie que j’ai connu grâce à Myspace (pour être plus précis, elle est à moitié maorie et à moitié pakeha d’origine irlandaise). En fait, à la base, je lui avais envoyé un message pour savoir si ça valait le coup de passer par New Plymouth, et, les mois passants, on a sympathisé et elle a fini par nous proposer de passer le week-end chez elle.
Ah, Hin ! Cette fille est fantastique ! Vraiment. Le premier soir, on lui a proposé du Ricard, ça lui a plu, elle a plié ses deux verres avant nous. Déjà, ça, c’est un bon signe. Ensuite elle m’a dit que là où elle habite, c’est cool car c’est à côté du stade de rugby où elle se rend régulièrement pour encourager la province de Taranaki. Un autre bon signe ! Et pour finir, on lui a fait écouter les Freygolo, ça lui a tellement plu qu’elle s’est empressée de copier le CD sur son ordinateur… Quand je vous dis que cette fille est fantastique !
Elle a pu passer du temps avec nous car son fils Javier était chez les grand-parents pour le week-end. En temps normal, je ne sais vraiment pas comment elle fait pour gérer : elle n’a que 20 ans, vit seule avec son gamin de 3 ans qui est handicapé et prend des cours de graphic designer à l’université locale…
Je suis bien content qu’on ait pu rencontrer Hin. La façon dont elle gère tous ses problèmes, ainsi que son énergie et son attitude positive devraient être une source d’inspiration pour n’importe qui (le fait d’avoir un gamin si adorable doit l’aider, je suppose…) !
Prochaine étape : Palmerston North, plus à l’intérieur des terres, à mi-chemin entre New Plymouth et Wellington. Là bas, c’est Emma, une autre fille de Myspace qui doit nous accueillir. A suivre…
We’ve just spent the week-end in New Plymouth, a very nice but small city (50000 inhabitants) on the west coast of the lower North Island. I really like this place: the weather is as good as in Nice, I mean the sky’s blue most of the time and it’s warm even in autumn, and, on top of that, there’s the sea on one side and mountains on the other (it’s actually one volcano, called Mount Taranaki, which is very often covered by heavy clouds...).
Here, we’ve slept at Hinerangi’s place. Hinerangi, or Hin, is a maori girl I met on Myspace (she’s half maori and half pakeha with irish roots).
Ah, Hin! This girl’s awesome! Truly. On the first evening, we asked her if she wanted to taste Ricard. She eventually her two glasses before us! Good point. Then, she likes rugby (and she’s glad she lives near the stadium). Another good point. And when we made her listen to Freygolo, she told us she really enjoyed that music (she even copied the CD on her computer). You see, this girl’s awesome!
She could spent the week-end with us because her son Javier was at his grand-parents’ house. Otherwise, I don’t know how she can manage everything: she’s only 20, she lives by herself with Javier (3 years old) who’s disabled, and she goes to the local university to become a graphic designer...
I’m glad we met Hin. The way she deals with the difficulties she has to overcome, along with the endless energy and the positive attitude she carries throughout the day should be a great source of inspiration for anyone (having such a lovely child must help, I guess)!
Next stage: Palmerston North, an inland city midway between New Plymouth and Wellington. We’re going to meet Emma, another girl from Myspace. To be continued..
Jey.