Armand : objectif Christchurch !
« Armand : objectif Christchurch », c’est le pseudo d’Armand sur MSN. Il est fort probable qu’Armand arrive bien plus tôt que prévu dans l’île du Sud, à en croire ce qu’il nous a dit hier sur MSN…
Car Armand s’est fait virer de Grafton, lui aussi ! En fait, il a prévenu la manager au moment où elle venait le voir pour lui apprendre qu’il était viré. C’est énorme. Ça fait plus de quatre semaines qu’il n’avait pas payé son loyer à cette nouvelle manager coréenne (ici, les loyers doivent être payés chaque semaine), il lui a raconté des gros ‘mythos’, il lui disait que la semaine prochaine ça serait bon, mais sinon il faisait tout pour l’éviter, enfermé à double tour dans sa chambre ou s’esquivant à toute allure pour aller bosser, elle lui balançait des petits mots légèrement menaçants sous sa porte mais Armand n’en avait cure, tout ce qu’il voulait c’était se casser d’Auckland ! Bref, là, il s’est fait ‘serré’, maintenant il n’a plus le choix ! (Il voulait partir depuis belle lurette, mais tenait à rester le plus longtemps possible afin de se refaire une santé financière).
Pilar, qui n’en pouvait plus d’avoir Armand dans la chambre à côté, a décidé avant-hier de changer de chambre (alors que sa chambre était au top, c’était la plus grande, idéalement placée côté soleil, avec une vue convenable qui plus est). Hier aprèm’, au moment où Pilar passait dans le couloir, Armand était en train de dire à la nouvelle manager qu’il se cassait (elle avait la lettre de notification dans la main, Armand a dégainé avant elle). Pilar a dit « Cool ! Je vais pouvoir récupérer ma chambre ! ». Non non Pilar, c’est trop tard, quelqu’un d’autre a pris ta chambre ! Trop bon.
Ce post est peut-être l’occasion de revenir sur Armand. Les derniers jours qu’on a passés – Guillaume & moi – à Auckland ont été chaotiques, mais le temps est passé trop vite, on n’a pas eu le temps d’en parler sur le blog. La semaine de transition, avant de quitter Auckland mais après s’être fait virer (enfin, c’est Guillaume qui était tricard, moi j’ai juste suivi), on était aussi souvent à Grafton que les semaines précédentes ! Déjà, tous les matins, sur les coups de quatorze heures, je prenais ma douche là bas, après qu’Armand et moi on se soit mis une partie de rugby à l’Auckland Domain… Armand, bien qu’endetté jusqu’au cou (les loyers de retard, son pote Seb qui lui avait prêté 300$, Nic qui lui réclamait 150$ suite à un voyage dans le Northland, tandis que son compte bancaire était bloqué – il avait troué le plancher ; plus de 500$ de découvert) ne bossait que les samedi et dimanche à cette époque là. Donc on allait faire du sport, c’était sain, ça faisait du bien. Et puis ça permettait de récupérer de la veille, car à cette époque-là, même si on n’était plus à Grafton, on prenait tous les soirs des apéros bien sévères ! Et on les prenait à Grafton… Pas à l’intérieur, car on ne tenait absolument pas à voir les Argentins et autres nouveaux qui nous détestaient, mais sur le trottoir, ‘notre’ trottoir, dont on avait fait un endroit sacré. Parfois, on acceptait certaines personnes sur notre territoire : cela pouvait être Waseem, Xavier avec sa gratte, Eneko, ou encore Nori. Durant cette semaine là, Guillaume a bien dû dormir deux ou trois fois à Grafton. Après son boulot, après la mise à mort sur le trottoir, ça se comprend, il n’allait pas tracer jusqu’à Owairaka Road pour retrouver son canapé dans la maison de Char. Et donc, il dormait dans la chambre d’Armand. Un matin d’ailleurs, il parait que la manager frappait à la porte pour réclamer à Armand les loyers qu’elle lui devait, bien entendu ils n’ont pas ouvert, mais j’aurais bien aimé voir la tronche de la manager coréenne si elle avait vu Guillaume le banni, hébergé à Grafton par un gars qui ne paye pas ses loyers !
Moi, je ne dormis ni à Grafton durant cette période là, ni chez Charlotte durant le week-end, car j’avais prévu le coup, je m’étais pris une chambre à l’hôtel De Brett. C’est l’hôtel le plus pourri de la ville, le moins cher aussi, mais au mois, il est hyper bien placé, à quelques encablures du Margaritas. Pratique pour les fins de soirée (l'hôtel De Brett, ce sera le sujet de mon prochain post, faut vraiment que j'en parle!).
L’apothéose de cette semaine chaotique fut l’apéro trottoir où Armand se prit pour Richie McCaw. Armand a un don pour les plaquages : j’ai pu le vérifier ce soir-là, soir au cours duquel il a désintégré les énormes containers remplis de poubelles qui traînaient devant notre résidence. Peut-être devrais-je préciser qu’Armand était passablement énervé ce soir-là, et surtout méchamment bourré, après s’être bu une bouteille de whisky à lui tout seul… Les premiers plaquages n’étaient pas appuyés, Armand voulait juste vérifier s’il était possible de renverser ces containers. Puis il a répété le geste au ralenti, afin de s’assurer qu’il s’était bien approprié la technique de Richie McCaw lors de ses plaquages.
C’est alors que le show a pu commencer, sous nos yeux ébahis, à Guillaume et moi : Armand a enchaîné toute une série de plaquages dévastateurs sur ces poubelles, allant de plus en plus vite et frappant de plus en plus fort… Après un dernier plaquage, il s’est relevé l’épaule en vrac et le jean en partie déchiré, il se plaignait de son coude, mais quand je lui ai dit que sur ce dernier plaquage, il m’avait vraiment fait penser à Richie McCaw, je l’ai vu sourire comme jamais… Je crois que je n’aurais jamais pu lui sortir un meilleur compliment !
Car Armand s’est fait virer de Grafton, lui aussi ! En fait, il a prévenu la manager au moment où elle venait le voir pour lui apprendre qu’il était viré. C’est énorme. Ça fait plus de quatre semaines qu’il n’avait pas payé son loyer à cette nouvelle manager coréenne (ici, les loyers doivent être payés chaque semaine), il lui a raconté des gros ‘mythos’, il lui disait que la semaine prochaine ça serait bon, mais sinon il faisait tout pour l’éviter, enfermé à double tour dans sa chambre ou s’esquivant à toute allure pour aller bosser, elle lui balançait des petits mots légèrement menaçants sous sa porte mais Armand n’en avait cure, tout ce qu’il voulait c’était se casser d’Auckland ! Bref, là, il s’est fait ‘serré’, maintenant il n’a plus le choix ! (Il voulait partir depuis belle lurette, mais tenait à rester le plus longtemps possible afin de se refaire une santé financière).
Pilar, qui n’en pouvait plus d’avoir Armand dans la chambre à côté, a décidé avant-hier de changer de chambre (alors que sa chambre était au top, c’était la plus grande, idéalement placée côté soleil, avec une vue convenable qui plus est). Hier aprèm’, au moment où Pilar passait dans le couloir, Armand était en train de dire à la nouvelle manager qu’il se cassait (elle avait la lettre de notification dans la main, Armand a dégainé avant elle). Pilar a dit « Cool ! Je vais pouvoir récupérer ma chambre ! ». Non non Pilar, c’est trop tard, quelqu’un d’autre a pris ta chambre ! Trop bon.
Ce post est peut-être l’occasion de revenir sur Armand. Les derniers jours qu’on a passés – Guillaume & moi – à Auckland ont été chaotiques, mais le temps est passé trop vite, on n’a pas eu le temps d’en parler sur le blog. La semaine de transition, avant de quitter Auckland mais après s’être fait virer (enfin, c’est Guillaume qui était tricard, moi j’ai juste suivi), on était aussi souvent à Grafton que les semaines précédentes ! Déjà, tous les matins, sur les coups de quatorze heures, je prenais ma douche là bas, après qu’Armand et moi on se soit mis une partie de rugby à l’Auckland Domain… Armand, bien qu’endetté jusqu’au cou (les loyers de retard, son pote Seb qui lui avait prêté 300$, Nic qui lui réclamait 150$ suite à un voyage dans le Northland, tandis que son compte bancaire était bloqué – il avait troué le plancher ; plus de 500$ de découvert) ne bossait que les samedi et dimanche à cette époque là. Donc on allait faire du sport, c’était sain, ça faisait du bien. Et puis ça permettait de récupérer de la veille, car à cette époque-là, même si on n’était plus à Grafton, on prenait tous les soirs des apéros bien sévères ! Et on les prenait à Grafton… Pas à l’intérieur, car on ne tenait absolument pas à voir les Argentins et autres nouveaux qui nous détestaient, mais sur le trottoir, ‘notre’ trottoir, dont on avait fait un endroit sacré. Parfois, on acceptait certaines personnes sur notre territoire : cela pouvait être Waseem, Xavier avec sa gratte, Eneko, ou encore Nori. Durant cette semaine là, Guillaume a bien dû dormir deux ou trois fois à Grafton. Après son boulot, après la mise à mort sur le trottoir, ça se comprend, il n’allait pas tracer jusqu’à Owairaka Road pour retrouver son canapé dans la maison de Char. Et donc, il dormait dans la chambre d’Armand. Un matin d’ailleurs, il parait que la manager frappait à la porte pour réclamer à Armand les loyers qu’elle lui devait, bien entendu ils n’ont pas ouvert, mais j’aurais bien aimé voir la tronche de la manager coréenne si elle avait vu Guillaume le banni, hébergé à Grafton par un gars qui ne paye pas ses loyers !
Moi, je ne dormis ni à Grafton durant cette période là, ni chez Charlotte durant le week-end, car j’avais prévu le coup, je m’étais pris une chambre à l’hôtel De Brett. C’est l’hôtel le plus pourri de la ville, le moins cher aussi, mais au mois, il est hyper bien placé, à quelques encablures du Margaritas. Pratique pour les fins de soirée (l'hôtel De Brett, ce sera le sujet de mon prochain post, faut vraiment que j'en parle!).
L’apothéose de cette semaine chaotique fut l’apéro trottoir où Armand se prit pour Richie McCaw. Armand a un don pour les plaquages : j’ai pu le vérifier ce soir-là, soir au cours duquel il a désintégré les énormes containers remplis de poubelles qui traînaient devant notre résidence. Peut-être devrais-je préciser qu’Armand était passablement énervé ce soir-là, et surtout méchamment bourré, après s’être bu une bouteille de whisky à lui tout seul… Les premiers plaquages n’étaient pas appuyés, Armand voulait juste vérifier s’il était possible de renverser ces containers. Puis il a répété le geste au ralenti, afin de s’assurer qu’il s’était bien approprié la technique de Richie McCaw lors de ses plaquages.
C’est alors que le show a pu commencer, sous nos yeux ébahis, à Guillaume et moi : Armand a enchaîné toute une série de plaquages dévastateurs sur ces poubelles, allant de plus en plus vite et frappant de plus en plus fort… Après un dernier plaquage, il s’est relevé l’épaule en vrac et le jean en partie déchiré, il se plaignait de son coude, mais quand je lui ai dit que sur ce dernier plaquage, il m’avait vraiment fait penser à Richie McCaw, je l’ai vu sourire comme jamais… Je crois que je n’aurais jamais pu lui sortir un meilleur compliment !
Donc voilà, c’est imminent, Armand va nous retrouver à Christchurch, le fief de Richie McCaw et des Crusaders, Christchurch la ville la plus anglaise de Nouvelle-Zélande, Christchurch la ville de la bière, pour un hiver qui s’annonce chaud, chaud, chaud !
Jey
PS. Sur son blog, Armand a écrit un truc sur nous, les deux Nissarts... Allez voir ce qu'il pense de nous ! (par contre, c'est une version soft, car ses parents lisant son blog, il est obligé de censurer certains points...). Le lien se trouve à droite, sur ce blog.
3 Comments:
ahhhh c'est que du bon ca!!! avant de partir d auckland j'irais en douce faire un ravage de poubelle a grafton, et j'irais vider les ordures sur les voitures des argentins!!
ahhhh c'est que du bon ca!!! avant de partir d auckland j'irais en douce faire un ravage de poubelle a grafton, et j'irais vider les ordures sur les voitures des argentins!!
la vraiment, le Armand il bat tt les records! J'adore ce gars,
je suis encore ptdr. La photo est magnifique, on imagine tres bien la scene et les quelques minutes qui ont précédé cette photo....
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